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A. Kai-Dewyn Higgins
A. Kai-Dewyn Higgins
+ messages : 172
+ face and credits : • Feat Lucas Bernardini // (c) Cosmic light
•  I feel like I'm knockin' on Heaven's door. •
Theo & Kai
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I feel like I'm knockin' on Heaven's door

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'cause I can't shoot them anymore
There's a long black cloud comin' down
I feel like I'm knockin' on Heaven's door

15 Décembre 2016 - quelques mois après la bataille.

Il fait froid, pour ne pas dire qu'il gèle et que c'est en réalité, un temps où personne ne devrait sortir, rester au chaud à l'intérieur de chez soit, tranquillement entrain de lire un livre non loin de la cheminée. Mais je ne suis pas comme tout le monde, je ne suis pas la raison général, je ne me contente d'être le mouton d'une société ... Je suis celui qu'on remarque, celui qui prend la vie à bras le corps, qui tend à approcher de la liberté absolu un maximum. Bref, je suis pas quelqu'un de conventionnel, loin de là. Et c'est bien pour ça, que malgré l'heure assez matinale, l'Aurore pointant à peine le bout de son nez, que j'ai décidé d'aller me promener à l'extérieur afin de changer de vue. Car encore une fois, je n'ai pas réussi à dormir , je ne suis pas l'exception du camp. Mais moi ça va au delà du simple cauchemar, je n'arrive tout simplement pas à fermer les yeux et quand bien même je le fais, je ne suis pas capable de me laisser aller au sommeil. Comme si je ne pouvais pas retirer la prise qui m'alimente afin de m'éteindre un peu. J'ai bien réussi à me reposer une petite heure mais ça a tellement été rapide, c'est tellement passer vite que je n'ai eu que l'impression de cligner des yeux. Et vu que j'en ai eu un peu marre de me mettre à tourner en rond dans la maison une du troisième camp , me voici à une heure assez tôt, à foulé les terres de la ville de Sanford en quête ... en quête de rien du tout.

Par chance, la ville et le camp bénéficie de la protection divine d'Hestia, qui a su voir en nous, en notre camp, une certaine neutralité mais surtout une envie de vivre paisiblement, loin de toutes ces chamailleries, conneries et absurdités entre les dieux, les demi dieux et les camps. Du coup, il est assez rare de croiser des monstres dans cette ville et encore moins près du camp, puis qu'importe sincèrement, ce n'est pas ça qui me fait peur, je sors quand même du camp malgré ça, voyageant assez souvent malgré les risques afin de rapporter du ravitaillement au camp. Bref, habillé assez chaudement, ayant un jogging sous mon jean, des chaussures d'hiver, un t'shirt sous mon pull et une petite veste par dessus ainsi qu'un bonnet et des gants en cuir. Je traverse donc Sanford, me prenant sans réellement savoir où je vais, suivant un peu l'Aurore qui se lève à l'horizon. Je m'approchais doucement mais surement de la forêt qui donnait sur le lac, sur le chemin, j'entendis comme des pleurs ... mais pas ceux d'un humain, plutôt d'un animal ... un chien plus précisément. Je haussais les sourcils en cherchant un peu partout avant d'apercevoir derrière un petit amas d'arbre, un boîte en carton avec un chien à l'intérieur totalement pris par le froid, comme abandonné, voir laisser pour mort. Mon cœur se serra d'un seul coup, grimaçant déjà de rage contre la personne qui osé faire ça puisque le chien a un collier. Je m'avance doucement, voyant le chien m'observer, apeuré ... Je m'accroupie pour essayer de me faire petite, voyant dans mes poches intérieur pour trouver des restes de barre de céréale que je montre au chien, tout de suite intéresser. Je m'approche de nouveau, d'un pas lent, lui montrer aucun signe de méfiance, avant de lui donner la barre de céréale. Il l'a pris, commence à la manger avant de me sauter dessus ... Mais pas pour me mordre, plutôt comme pour me remercier, je me suis mis à rire avant de me redresser, voyant déjà le chien avoir un semblant d'énergie. Il repart ensuite dans son carton avant d'en ressortir avec une peluche dans la gueule, celle de Baby Groot, " Tiens ... tu as dû être abandonné y a pas si longtemps que ça toi ... je te plains mon pauvre. " , le voyant m'apporter la peluche et la déposer à mes côtés, " C'est pour moi ? Sérieux ? T'es un de ces chiens magiques qui comprennent les humains ? T'es un chien demi dieux ? " , demandais-je tout bas avant d'éclater de rire envers moi même, ne comprenant pas pourquoi je cherche à mettre de l'exception divine partout. Je pris le Baby Groot, un peu sale et également pris pas le froid, avant de réfléchir à si il n'y avait pas un magasin d'ouvert sur la route pour apporter de quoi contenter le chien.
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Theodore A. Brennan
Theodore A. Brennan
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kai & theodore

i feel like i'm knockin'
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Le lac est calme, à cette période de l'année. Quand ils se sont installés à Sanford, au départ, les demi-dieux n'avaient pas une seconde de paix. Les mortels adorent les randonnées, les plages et les points d'eau. Et crier. C'est comme de regarder un autre monde, de les voir se lancer des balles en hurlant de rire, de les voir se lancer des défis stupides une fois dans l'eau, de se faire peur en s'agrippant les chevilles et de s'écrouler de rire après avoir manqué de provoquer plusieurs crises cardiaques. C'est étrange de les voir s'étaler sur leurs serviettes pour se dorer au soleil timide, les yeux fermés et presque nus, inconscients des créatures qui les entourent et qui pourraient faire d'eux un souvenir aussi facilement qu'ils claquent des doigts. C'est comme de regarder la télévision, de voir leurs vies se dérouler sous ses yeux sans qu'ils ne sachent. Theodore déteste ça. Il les envie, il les méprise, il ne peut jamais faire autrement que de les remarquer. Le silence et la solitude lui vont bien mieux. Il est debout au bord de l'eau, le bout de ses chaussures déjà trempés et couverts d'une fine couche de sable boueux, le bout ses doigts marqués de traces sombres après avoir creusé pour ramasser des galets, le bout de son nez rougi par le froid. Les pierres entre les doigts, il hésite à les lancer et perturber la surface lisse et calme du lac, où à juste les laisser retomber. Le reflet du ciel dans l'eau est parfait, à peine agité par le vent presque inexistant, c'est comme une fenêtre sur un autre monde. Un miroir. Theodore laisse retomber les pierres sur le sol, cling, cling, cling. Il ne veut pas briser l'image. Il s'essuie les mains sur son jean sombre, resserre sa veste rembourrée contre lui. Il aime bien l'hiver. Ca le fait paraître moins mince qu'il ne l'est, personne ne lui fait la remarque qu'il aurait bien besoin de manger. Il n'a que la peau sur les os, il le sait bien, mais il ne le fait pas exprès. Ca lui arrive d'oublier de manger. Ou de se retrouver face à son assiette et d'être incapable d'avaler quoi que ce soit. Il n'a pas ressenti la faim depuis des années. Il n'y peut rien. Ca ne le gêne pas, ça le rend juste un peu faible, un peu étourdi. Frileux, aussi. Sous sa veste, il a enfilé une veste à capuche, la fermeture remontée jusqu'en haut. Il a quand même froid, mais il est habitué au froid. Il est habitué à ne plus sentir le bout de ses doigts et à avoir la sensation qu'on lui agrippe les jambes et qu'on l'empêche de bouger. Avec le temps, ça n'est plus un problème.
Theodore se détourne du lac, observe la forêt et les alentours. Le calme l'apaise. Le noeud dans son estomac s'est desserré. C'est un de ces bons jours, où faute d'être entièrement relaxé, il se sent pas trop mal. Il marche le long de la plage, les mains dans les poches, la tête rentrée entre ses épaules pour ne pas penser au froid. C'est après une quinzaine de minutes, peut-être plus, qu'il entend les couinements. Le son lui tire une grimace. La voix qui suit ne lui est pas inconnue. Theodore s'approche, doucement, malgré le fait que ça ne soit sûrement pas une très bonne idée, et quand son regard se pose sur Kai, il arque un sourcil malgré lui. Croiser les pensionnaires du troisième camp ailleurs qu'au camp, ça l'agace. Il n'est pas préparé, il cherche à y échapper, mais il tombe toujours sur les mêmes. Son regard tombe sur le chien et sa peluche. Il à l'air mal en point, aussi maigre que lui, aussi gelé que le reste du décor. "T'as un chien, maintenant ? Tu devrais peut-être un peu mieux t'en occuper." L'animal agite la queue, comme s'il sait que Theodore parle de lui. Theodore lui adresse un petit sourire, timide et de travers. Il n'aime pas trop les animaux. Il aime bien les regarder, mais pas s'en approcher. Il a toujours peur de leur faire du mal - ou de l'inverse. "Tu l'as nourri, ces dernières semaines ?" Malgré son pelage épais - Theodore est pratiquement sûr que c'est un husky, mais il n'y connaît rien, donc ça pourrait être quelque chose de ressemblant -, l'animal est vraiment maigre. Le chien s'approche lentement, l'air toujours aussi ravi d'avoir de la compagnie. Theodore recule d'un pas, jette un regard un peu anxieux à Kai. "Il va me mordre ?" C'est soit ça, soit le chien tombe en miette s'il le touche, vu la tête qu'il tire.

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A. Kai-Dewyn Higgins
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• En réalité, j'ai l'impression de me voir à travers ce chien abandonné ... tout comme moi, on lui a arraché ces parents à la naissance avant de le déposer dans une famille incapable de le comprendre ou de s'occuper de lui convenablement pour finalement le lâcher dans la nature aussi belle que mortelle quand nous n'y sommes pas préparer. La preuve en est, que ce soit ce chien, ou moi même, nous nous contenons à être dans un système d'éducation qui nous condition à un système de vie social certain si ce n'est pas précis et calculé. Ce chien aurait pu s'en sortir seul s'il n'avait pas été domestiqué dès le début, il aurait appris à survivre avec son instinct naturel. Là est à la fois le bonheur et le malheur des animaux domestiques, obligé d'être à la charge d'un être humain sans quoi celui ci sera incapable de quoi que ce soit, c'est comme retiré des parents à un enfant et le laisser grandir sans repère. Alors oui, bizarrement, je me sens beaucoup plus proche et ressemblant à ce chien, que beaucoup d'autres être humains et autres demi dieux. Ou est ce simplement moi, qui ait le besoin de me projeter afin de voir les choses dans un ensemble et dans un point de vue extérieur. Qu'importe, fixant le chien, un sourire aux lèvres, observant ses yeux monochromes, son pelage dense d'une couloir noire/grise et faites de blanc également. " Je vais t’appeler Whisky ! " ... ignorant totalement le collier autour de son cou, que je retire pour le balancer plus loin. Cette vie là est derrière lui, je compte bien lui redonne un second souffle. Bon je n'ai pas chercher loin pour le nom, disons que ce chien est de la famille des Husky, des chiens d'hivers, peut être pour ça qu'il a su résisté aussi longtemps au froid. Et moi étant un ferveur amateur de cette alcool brun, le rapprochement est vite fait non ?

Et je ne m'attendais pas vraiment à la suite des choses. J'ai pourtant entendu un bruit de pas mais je ne m'attendais à voir débarque Theo ici, seul et en pleine ville, ce n'est pas du tout son genre. Et je ne pensais même pas croiser un autre demi dieux de si bon matin. Je roule des yeux en l'écoutant, vexé de ce propos comme si j'aurai été capable de tenir un chien aussi mal en point, " C'est pas le mien ... Tu vois bien qu'il a été abandonné ... Je viens de le trouver mais maintenant oui c'est le mien. Et merci de penser que je serai capable de mettre un chien dans un tel état ... " , avouais-je en caressant un peu le chien, souriant de nouveau, je n'avais pas autant sourit depuis bien longtemps. J'observais le chien s'approcher un peu de Theo, l'air tout aussi heureux de voir du monde autour de lui. Je sentais bien le fils d'Hécate mal à l'aise, surtout après son pas en arrière et ses paroles, je secouais la tête en rappelant le chien, " Viens Whisky ! " , m'amusant avec lui et sa peluche pour garder son attention et faire en sorte que Theo ne s'enfuit pas. " Non il va pas te mordre, s'il aurait voulus nous attaquer, il l'aurait fait depuis longtemps. Il a l'air assez docile et calme, et très intelligent ... Je pense que je vais le ramener au camp. Le soigner, lui donner un bon bain ... Il m'a l'air tout aussi paumé et en souffrance que nous. Puis bon, ça me fera de la compagnie durant mes soirées d'insomnies. " , souriais-je en gardant le regard en direction de Theo avant de hausser un sourcil et demander, " Et toi, qu'est ce que tu fais ici ? Tout seul surtout ? Dès que je te demande de sortir avec moi, tu me sors un non catégorique ? Tu vois quelqu'un en secret ? Avoue ? Tu peux tout me dire hein ... je connais un tas de secret ... " , chasse le naturel et il revient au galop, mon envie de connaître davantage de secret me pousse par moment au vice, je dois l'avouer.
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Theodore A. Brennan
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Apparemment, il a dit quelque chose de mal, au vu de l'expression que tire Kai. Sa voix est chargée de reproches quand il répond, et Theodore recule malgré lui, un peu gêné. Il se balance d'un pied sur l'autre, son regard sautant nerveusement du chien à Kai. C'est vrai que Kai n'est sûrement pas capable de ça, mais ils vivent dans une forêt, ils sont des demi-dieux, tout arrive, et un chien affamé n'est pas le pire de ce qu'il a vu. Avec une moue embarrassée, il hausse une épaule. "J'en sais rien, moi." Il a envie d'ajouter quelque chose, des excuses ou une remarque un peu plus salée, mais il ferme la bouche, parce qu'il ne sait pas comment Kai réagit quand il est vexé ou énervé, et il n'est pas spécialement tenté par l'idée de s'en prendre une. A la place, il la boucle, observe le chien s'approcher puis retourner vers Kai lorsqu'il l'appelle. "Tu l'as appelé Whisky ?" Au moins, c'est original. Le chien semble apprécier, son regard clair reste fixé sur la peluche et il s'amuse avec Kai sans prêter la moindre attention à Theodore, qui exhale un soupir soulagé discret. Son souffle dessine un nuage dans l'air, alors que Kai reporte son attention sur lui. Apparemment, Kai a déjà tout prévu. Ils vont avoir un chien au camp, maintenant. Doucement, Theodore fait un pas en avant, s'approche du chien, et lui tend la main avant de s'immobiliser. Il ne fera pas plus. Le chien lui jette un regard curieux et s'approche, le regard posé sur sa main, qu'il pousse une seconde de son museau avant de laisser Theodore glisser une main sur le sommet de sa tête. Son poil est sale, mêlé, mais malgré ça, il peut sentir qu'il a un jour été doux et peut le redevenir. "Il est cool." Il murmure, n'osant pas parler trop fort de peur de faire réagir le chien. Whisky.
C'est le moment que choisit Kai pour changer de sujet, au plus grand désespoir du fils d'Hécate, qui retire la main du pelage du chien pour entourer son torse de ses bras. Il n'aime pas les questions, surtout en avalanche. Il n'aime pas qu'on lui demande trop de choses. Surtout quand il n'a aucune raison valable de se trouver là. "Eum. J'étais juste... là." Il hausse les épaules, garde les yeux résolument fixés sur Whisky, qui pousse la peluche du bout du nez comme si elle allait se mettre à bouger. Theodore l'envie, à ce moment précis. Pas de questions à répondre, pas de conversation à poursuivre. "Je vois personne en secret. Je vois personne tout court, j'aime bien juste... l'eau." Il termine maladroitement, et ce n'est pas le froid qui a rendu ses joues un peu trop roses. Il jette un regard autour de lui, se demandant si partir maintenant était impoli. Sûrement. Il sait bien que Kai aime les secrets et en découvrir, mais Theodore n'a pas de secrets, parce qu'il n'a rien du tout qui vaille la peine d'être gardé secret. Il ne parle jamais beaucoup de Jules, mais il n'en ferait jamais un secret. Jules devrait être à la vue de tous, que le monde entier puisse comprendre sa douleur et sa peine, qu'on puisse voir ce qu'il a perdu. Pas un secret enfoui dans une tentative désespérée d'oublier sa peine. Le reste de la vie de Theodore n'est rien. Il n'a pas de secrets, il n'a pas grand chose de toute façon. "Désolé de décevoir ta curiosité." Il marmonne finalement, avant de jeter un autre regard dans la direction où il est venu.


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15 Décembre 2016 - quelques mois après la bataille.

Est ce que je suis quelqu'un de susceptible ? Non à peine ... disons juste que je ne suis pas du genre à juger rapidement quelqu'un, surtout pas sur le paraître en sachant ce que j'ai vécu dans ma jeunesse alors de recevoir cela de plein fouet mais surtout que ce soit aussi violent. Cela ne fait plaisir à personne, après certes j'aurai peut être dû réagir un peu moins brutalement mais ça a été plus fort que moi. Disons simplement que dire que je sois capable de faire à ce chien et en sachant que je me vois à travers celui ci. C'est comme si on disait que je me suis auto-infligé ce qui m'est arrivé, d'avoir été abandonné à la naissance, d'avoir grandis entre orphelinat et foyer, d'avoir vécu dans la rue et d'avoir dû voler pour pouvoir vivre. Alors non, je ne peux pas laisser penser quelqu'un de la sorte à mon sujet, c'est peut être excessif de ma part mais autant remettre les choses en place même si nous parlons que d'un simple chien mais m'a projection en a également été frappé. Mais je me calme assez rapidement, notamment grâce au chien avec qui je m'amuse mais aussi en observant le visage d'ange de Theo qui ne montre aucun signe de méchanceté en réalité, cela à sûrement dû être involontaire alors pourquoi lui en vouloir pour ça. Je hochai donc la tête par la suite avant de caresser un peu le chien et de me mettre à dire, " Oui je l'ai appelé Whisky, je trouve ça mignon puis c'est un Husky donc niveau sonorité, ça colle bien, non ? " , demandais-je alors en fixant un petit moment Theo mais pas trop longtemps pour ne pas le déstabiliser. Et je lançais ensuite celui ci faire plus connaissance avec Whisky bien qu'il partait un peu sceptique au début, je me suis mis à sourire en me sentant déjà mieux en présence de ce chien alors il est sûrement que je vais le recueillir et l’emmener au camp. Je pense que ça peut faire plaisir à tout le monde, cela fait toujours chaud au cœur d'avoir un animal de compagnie, de pouvoir s'amuser avec, de se sentir léger et autre part dans ces moments en leur compagnie.

Mais du chien, je suis très vite passer à Theo parce que je trouvais cela assez bizarre de le voir comme ça, dans Sanford lui qui n'aime pas du tout sortir du camp en temps normal. Il devait donc forcément y avoir une raison et une bonne au fait qu'il soit aussi loin du camp et surtout tout seul. Bon, une partie de moi ce sens un peu vexé de ne pas avoir été capable de réussir cette exploit bien que je lui ai plusieurs fois proposé de sortir, les seuls fois où je réussissais c'est lorsque nous partions en mission de ravitaillement et encore, c'est bien parce que Declan lui demandait de m'accompagner sinon. Bref, en tant normal, un mec comme Theo, je l'aurai littéralement rejeté et envoyer chier, un gars qui n'est pas capable de fournir des efforts dans une relation ... non. Mais quand on voit Theo, quand on lui parle un minimum et quand on découvre ce que j'ai découvert sur lui, on peut que comprendre et respecter cette bulle dans laquelle il s'est enfermer, si seulement ça pouvait être aussi facile. Je me perds un peu là, me concentrant de nouveau sur le jeune homme, j'observe ces réactions, le voyant à nouveau se braquer comme il s'est si bien le faire en voyant le signal de la fuite dans ses yeux. Il est vrai que ma curiosité n'a pas été satisfaite sur ce coup là, de savoir que Theo voit quelqu'un en cachette cela aurait pu être croustillant dans mon carnet mais ça n'est pas le cas. Je me relève alors en ayant pris le temps d'embarquer whisky avec moi en passant devant Theo, je me stoppe devant lui en souriant, " T'en fait pas, il n'y a pas de soucis. Puis je dois sûrement t'embêter avec ces questions à la con pour la peine, je tiens à me rattraper. Et vu que ni moi, ni Whisky n'avons manger depuis un petit moment, ça te dit qu'on aille faire un tour au restaurant près du lac, histoire de se prendre un truc à manger et se poser dans un coin ? " , lui demandais-je en souriant toujours puis bon en réalité, je ne lui laisse même pas le choix et je le traîne avec moi jusque là bas. Sans brutalité bien entendu et avec une petite délicatesse pour ne pas le brusquer à nouveau bien que ça me démange au fond de le secouer pour le réveiller un peu plus mais si faire ça, c'est l'endommagé encore plus qu'il ne l'est réellement ça ne peut qu'être une mauvaise idée.
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Theodore A. Brennan
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En regardant le chien, il se demande si c'est comme ça que Declan l'a vu, quelques années plus tôt, quand il l'a accueilli avec le reste de leur pseudo clan. Il se demande si c'est comme ça qu'on le voit, le garçon qui hante les lieux sans vraiment être là, qu'on force à manger quand il oublie, qui se laisserait mourir à petit feu si personne ne passait dans le coin. Il laisse le vide s'installer dans sa poitrine, ravale les pensées qui lui viennent, inutileinutileinutile et se mord la lèvre pour se ramener sur terre. Le chien. Whisky. Il fait un pas sur le côté, juste pour se mettre en mouvement et se secouer. Le noeud se défait parfois, mais se sortir du brouillard est parfois le plus difficile. Il hoche la tête, avale sa salive comme s'il avalait du sable. "J'y avais pas pensé, mais ça colle bien, ouais." La main posée sur la tête du chien l'aide à revenir complètement dans la réalité, et il garde le regard posé dessus quand il affiche un sourire discret, à peine visible. "Il aura du succès au camp." Il a déjà lu quelque part que les animaux sont thérapeutique. Il ne croit pas à ces choses là, les conneries qu'on déballe quand un type traumatisé se tient devant soit et qu'on improvise maladroitement un conseil qui pourrait aider, enfin je sais pas, mais le chien semble rendre Kai heureux. C'est l'essentiel. Il n'a jamais eu de chien. Le jeune couple de leur immeuble en avait un, quand ils vivaient avec Livia, mais Theodore ne s'en approchait pas. Ils jouaient les invisibles. Avant, ils n'auraient jamais eu de chiens. N'en auraient pas réclamé. La bestiole se serait pris les mêmes coups que Jules. Les mêmes coups que Theodore aurait dû prendre. Les animaux, c'était le truc des autres. Le plus proche qu'il se soit senti, c'était quand il était obsédé par les dinosaures à l'âge de six ans. C'est probablement le plus proche qu'il n'ait jamais été d'un chien. Le ramasser dans la rue pour le ramener au camp ne lui aurait jamais effleuré l'esprit.

Puis, les questions de Kai qui le laissent sur la défensive. Il se voit mal expliquer qu'il est souvent dans le coin, dans Sanford pour raser les murs et observer les gens. Kai lui propose souvent de sortir, et Theodore dit toujours non. Sauf lorsqu'il s'agit d'expéditions, parce qu'ils ont un but, quelque chose sur quoi se concentrer. Pas une sortie sans but et des verres sans fin et des longs moments de silences gênés sans échappatoires. S'ils sont en groupe, ça passe encore. Il peut s'éclipser en silence. Rester immobile dans son coin de table et écouter parler en observant le décor. A deux, il n'y a que lui pour répondre, que lui qu'on regarde, ça l'angoisse, c'est trop de pression. Mais là, il est piégé. Alors, poupée de chiffons, il se laisse entraîner par Kai, hoche la tête imperceptiblement. Au moins, le chien est là. Il va les distraire. Il pourra prétendre l'observer quand il se noiera dans la gêne et l'envie de partir à des kilomètres. "Oui, ok." Il murmure finalement, histoire que Kai ne pense pas qu'il le kidnappe. Le chien les suit joyeusement, ça lui tourne la tête, la façon dont il court partout devant eux. Quand ils entrent dans le restaurant, il est vide, et ça le rassure. Il n'y a que la jeune femme au comptoir, qui affiche un sourire lumineux qui donne envie à Theodore de se rouler en boule et de disparaître. A la place, il ouvre la bouche et commande une barquette de frites, même si l'odeur suffit à lui retourner l'estomac. Il se tourne vers Kai, garde les yeux sur le chien, qui attend près de la porte. "Y'a des tables dehors, sur le côté." Sa voix est à peine audible, mais il a bien vu le petit écriteau sur les animaux dans le restaurant. Ils ne pourront pas manger à l'intérieur, et tant mieux. Les restaurants vides, leur musique, le silence... Il préfère l'idée de s'installer dehors.


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15 Décembre 2016 - quelques mois après la bataille.

C'est fou comme un événement peut être capable de changer une personne, si ce n'est la détruire, il est clair que je parle de la dernière bataille face à Gaïa. Et que vu l'horreur du massacre, on ne peut que comprendre le constat d'après cette bataille en voyant les gens qui l'ont vécu, totalement meurtri, détruit et vide. Mais quand bien même, parmi mon entourage, j'ai connu des personnes avec des caractères très fortes, dur, appuyés dont on avait l'impression que rien ne pouvait les atteindre, je pense également faire partir de ceux là, de réussir à tout surmonter vu que j'avais déjà tant vécu de chose difficile. Mais non même malgré cela , le plus fort d'entre nous n'a pas pu réussir à en sortir avec peu de dommage, car même ceux qui ne sont pas marqué physiquement par ce bataille ont tout de même des séquelles invisibles bien présente et difficile à guérir. Et dans ces moments, c'est à tout à chacun de réagir comme bon lui semble, certains ont besoin des autres, en le réclamant ou non. D'autres préfères s'isolés en laissant le temps, alors que certains ne font que se détruire un peu plus en se disant qu'on ne peut pas vivre pire que ce qu'il a été. C'est ainsi que j'ai réfléchis, je ne sais pas pourquoi, ça ne me ressemble pas de baisser les bras, je me suis toujours promis de me battre, pour moi même, pour ma survie et de ne pas me laisser faire par les aléas ou prédispositions de la vie. Mais je ne pensais pas également autant m'attacher à certaines personnes, à vivre tout ce que j'ai vécu dans ce monde mythologique. Cela a été du changement sur changement qui à la finalité, n'a fait que retombé tel Icare voulant voler de plus en plus haut. La chute n'en a été que plus violente et douloureuse à force d'exposer, de me laisser approcher, de voir ma bulle personnelle devenir collectif. Comment réagir à tout cela, se remémorer le passé en se demandant ce qu'on aurait du faire à la place ? Se morfondre en se disant qu'on ne retrouvera plus jamais une sensation de la sorte ? Revenir à ce qu'on était à la base et perdre toute l'évolution que l'on a su acquérir jusque là ? Y a t'il une bonne solution, une bonne manière de réagir, de pensée à tout cela ? Je ne sais pas et je ne pense pas en avoir la capacité, alors si les dieux le savent qu'ils m'apportent la réponse car je ne me sens pas capable d'y mettre un mot de plus.

Je décide de me concentre à nouveau sur Theo et Whisky alors qu'on apparente le chemin vers le restaurant du lac, ma marche était naturelle comme si je savais ce que je faisais alors que j'étais totalement perdu dans mes pensées, dans mes recherches. Et c'est en voyant des personnes comme Theo, aussi renfermer sur eux même, aussi discret et aussi souffrant silencieusement, que je me dis que j'ai été un vrai connard de penser que j'étais le seul à souffrir dans toute cette histoire. Comme si j'étais le seul à pouvoir pleurer ceux que j'ai perdu, comme s'ils n'appartenaient qu'à moi et personnes d'autres. Non, nous avons tous été touchés et ce n'est que maintenant que j'ouvre les yeux, je ne connais pas l'histoire de Theo mais en l'ayant déjà fréquenté plusieurs je peux dire qu'en réalité, il doit souffrir tout autant que moi. J'entre donc dans le restaurant en sa compagnie, en réalité, j'ai annoncé l'idée mais pour le moment je faisais plus suivre que prendre les choses en main. Un regard flou sur Theo puis sur la serveuse avant de tourner la tête en voyant Whisky assis dehors, le panneau d'interdiction juste en face. Et c'est ça en réalité, l'image est là ... l'interdiction ... On s'interdit tous de ressentir ou émettre quoi que ce soit sur nos émotions et sentiments, comme si ce n'était pas normal de souffrir de ce qu'on n'a perdu. Qu'on ne doit ni pleureur, ni gueuler, ni être en colère ou quoi que ce soit d'autre. Et cela se confirme par la non présence divine qui ne laisse juste pense que nous servons de pion et rien de plus. Je me suis mis à soupirer à ce constat gardant tout de même un sourire en écoutant la proposition, " Oui, allons dehors, on va pas laisser le chien seul surtout qu'il doit aussi avoir très faim. " , je lançais un clin d'oeil à Theo avant de m'approcher de la serveur et demander, " Mettez moi un burger, une barquette de frite, des jalapenos frits et un poulet entier si vous plait. " , je sortais un billet de ma poche pour le déposer avant de sortir à l'extérieur pour trouver de la place, le plus éloigné possible pour être tranquille. Je me pose, attendant la nourriture, le chien jouant avec sa peluche en attendant, me tournant vers Theo en lâchant aussi simplement, " Elle me manque tellement ... Je ne l'avais réalisé jusque là, je sentais pourtant ce vide que je comblais avec tout et n'importe quoi pour ne pas y penser ... mais ça fait que revenir, sans arrêt, de plus en plus fort et intense. Comme si que ... si je n'en parlais pas ça n'allait que s'amplifier. Et je sais pas ... j'arrive pas à réagir à ça, je ne sais pas quoi faire ... mais elle me manque. " , avouais-je plus par besoin et nécessité que d'essayer de créer une conversation, le regard dans le vide en observant à moitié le chien, n'osant même pas jeter un regard à la réaction de Theo. Je pars ramasser la peluche pour m'amuser un peu avec lui.
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Theodore A. Brennan
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kai & theodore

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Il joue avec ses frites du bout des doigts, sans enthousiasme. Le ketchup les recouvre, il en a sur les doigts mais n'y fait pas attention. L'odeur de friture suffit à l'en dégoûter, de toute façon. Il ne mange pas, attend que Kai et Whisky soient servis aussi, c'est la moindre des choses. Il a remercié Kai du bout des lèvres lorsqu'ils sont sortis du restaurant, sa barquette brûlante au creux des mains, un contraste presque douloureux avec le froid de l'extérieur. Ils sont installés depuis quelques secondes quand Kai ouvre la bouche, et lâche ses phrases, comme une bombe. Il ne comprendra jamais comment font les gens pour poser leur coeur sur la table, à la portée de tout le monde. Il détourne la tête, garde le regard fixé sur le lac, la luminosité étrange du ciel lui faisant mal aux yeux. Il ne sait pas quoi répondre - et il comprend, pourtant. Il a perdu Jules. Il a perdu la moitié de lui-même, et le manque est un poids. Non, pas un poids. Un étau, qui se resserre par instants, qui le prend à la gorge, le frappe au creux du ventre, lui compresse les poumons, jette du brouillard tout autour de lui quand il ne s'y attend pas. Ca n'a rien de constant, c'est par vagues, et il lui arrive encore de se réveiller le matin et de se tourner vers l'autre lit, un peu plus loin, en s'attendant à retrouver le sourire de Jules alors qu'il ne trouve que le regard de Kingsley qui le transperce. C'est par vagues, ça se déclenche d'un rien, une poignée de grains de beauté jetés sur un visage qui ressemblent à ceux qui éclaboussent la peau de Jules, un rire un peu écorché qui sonne comme le sien, une silhouette nonchalante, un mot qu'il utilisait trop souvent, un rien qui le projette droit dans l'instant où il a perdu son frère. Il comprend. Mais il reste silencieux, le regard fixé sur le lac. Le chien joue, il le voit du coin de l'oeil. Un soupir s'échappe d'entre ses lèvres, discret, qui dessine un nuage minuscule à hauteur de son regard. "Ca s'atténue jamais." Il répond finalement, comme un fait, comme il parlerait du froid qui se glisse sous son t-shirt. Parce que c'est vrai. Il a perdu Jules trois ans auparavant, et il parle encore de lui au présent, il le cherche encore dans les rues de Sanford, ressent encore l'envie de lui parler de ce qui l'angoisse, comme si ça ne faisait pas trois ans qu'il était seul. Il l'écrit parfois à Livia, dans ses lettres à l'écriture maladroite et minuscule, lui raconte son manque et des anecdotes stupides dont ils ne lui ont jamais parlé. Elle répond toujours de son écriture tout en courbe et calligraphiée, sans ratures ni bavures, ses mots choisis soigneusement et son amour inscrit à l'encre bleu au bas de la page, juste au-dessus de sa signature. Mais ça ne suffit pas. En parler ne suffit pas. Il ne le dit pas, parce que Kai n'a pas besoin de le savoir. Parce que Kai est plus fort que lui, alors peut-être que lui parviendra à passer au-dessus. Theodore est trop fragile pour ça. Il se cogne, se cogne et se cogne aux obstacles sans parvenir à les contourner ou les affronter. Kai n'est pas comme ça. Kai affiche de grands sourires, sauve les chiens errants et escalade probablement les obstacles avec une facilité humiliante pour ceux qui regardent, d'en bas, les autres s'élever sans difficultés. "Je le vois encore partout." Il murmure finalement, après un long silence, parce qu'il se doit de le dire. Et il se renferme, presse ses lèvres l'une contre l'autre et lâche le lac du regard pour le poser sur le chien, qui mâchouille sa peluche avec un enthousiasme indécent.

Quand la nourriture est déposée sur la table, ses frites sont froides depuis longtemps, et il en glisse une de temps en temps à Whisky, qui les avale d'une bouchée. Le burger de Kai lui retourne l'estomac aussi, et il s'efforce de regarder ailleurs, essaie d'ordonner à la nausée de disparaître. C'est encore plus difficile maintenant qu'il a parlé de Jules. La marque rose qui lui traverse le ventre picote, comme à chaque fois qu'il se remémore l'attaque. Comme un mémo, un rappel constant de ce qu'il s'est passé. Le silence s'installe, interrompu par le bruit que fait le chien en mangeant avec appétit. Il va s'étouffer, s'il continue comme ça. "Il va s'étouffer," marmonne Theodore, parce qu'il se sent obligé de le dire. Ne manquerait plus que la culpabilité d'avoir laissé un chien lui mourir sous les yeux en plus de son frère. Il finirait par croire qu'il porte malheur - si la pensée ne lui traversait pas déjà l'esprit de temps à autre.


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A. Kai-Dewyn Higgins
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Mama, take this badge off o' me
'cause I can't use it anymore
It's gettin' dark, too dark to see
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Mama, put that gun to the ground
'cause I can't shoot them anymore
There's a long black cloud comin' down
I feel like I'm knockin' on Heaven's door

15 Décembre 2016 - quelques mois après la bataille.

Cela a été plus fort que toi, plus qu'un besoin ça en est devenu une nécessité de le dire à voix haute. Tu sais que tu ne t’adresse pas forcément à quelqu'un qui réussira à te faire changer d'avis sur ta vision des choses, ou à te réconforter excessivement comme le ferait d'autres. Non, tu sais que malgré ses airs extrêmement renfermer, Theo est l'une des rares personnes qui comprendrait cette appel que tu lance, comme un message que tu déclare pour toi même sans réellement attendre de retour. Tu le partage avec lui puisque tu sais qu'il compatira sans pour autant jouer sur la corde sensible ou en faire de trop, non il acceptera ce que tu dis sans en faire plus ou dû moins trop et c'est ce dont tu as besoin actuellement. Tu ne craque pas, dû moins pas totalement, tu as juste eu cette envie, ce besoin, ce désir de te confier un peu toi qui d'habitude ne fait que recevoir les confessions des autres. Tu n'as plus eu depuis tes regretter amis, un oreiller sur lequel te confier. Tu n'avais encore jusque là jamais confier ce que tu ressentais intérieurement et surtout pas depuis la bataille de Gaïa et le fait d'avoir perdu celle que tu aimais profondément. Un mal qui hante, qui te possède depuis et dont tu ne réussis pas à en avoir le contrôle, tu sens simplement ce mal d'envahir, de plus en plus. Te faire du mal, creuser un trou, un vide immense à l'intérieur de toi qui te laisse apparenté à une simple coquille vide sans plus aucun ressenti ou émotion. Et tu le sais, c'est bien pour cela que tu en as parlé devant Theo, tu sais que ça commence à te détruire plus que tu ne l'aurais espérer, tu sais que tu n'arrive plus à gérer cela et que pire encore, tu n'accepte toujours pas ce qui s'est passé. T'attendant toujours à un retour en arrière, à te réveiller d'un cauchemar, à ne pas en parler en imaginant que peut être ainsi ça voudrait dire que rien ne s'est passé. Mais tout est faux, tu le sais mais tu ne veux juste pas l'accepté, ou dû moins en voir les conséquences néfastes que cela à sur toi ou sur les autres, n'étant pas le seul à souffrir de la sorte. Tu ne sais pas vraiment si agir ainsi c'est te lancer dans une sorte de thérapie, un peu début pour essayer de sortir de ton propre enfer. Tu sais également que ça ne partira pas du jour au lendemain, que ce n'est pas parce que tu en parle ouvertement aujourd'hui que ce mal s'en ira comme s'il n'était jamais venu. Elle te manquera toujours, elle pèsera toujours un certain poids à l'intérieur de ton cœur, il y aura toujours des moments, des circonstances qui feront que tu pensera à elle même quand ça ira mieux. Mais au lieu de te laisser plonger dans les ténèbres tu décides enfin de remonter lentement mais surement à la surface, est ce de l'espoir ? Tu ne sais pas , peut être simplement un ras-le-bol d'être un déchet humain ? Peut être est ce la rencontre avec Whisky , tu l'as trouvé lui et tu l'as sauvé, peut être que le fait que Théo t'es trouvé, tu pense qu'il réussira à te sauver. Tu ne sais pas d'où vient cette association d'idée mais tu fais avec, tu essaye de traduire, de retranscrire, d'y appuyer des hypothèses afin de construire un chemin sur lequel tu compte mettre les pieds pour sortir de tout ce noir. Ce n'est d'ailleurs pas l'obscurité qui te fait peur, non tu en as l'habitude, tu l'as représente à travers ta mère Nyx, nan ce qui te fait peur ce sont les démons qui s'y cachent à l'intérieur et qui te font faire ce dont tu n'as pas envie en réalité. Tu lèves au bout d'un moment ton regards pour voir celui de Theo, tu as entendu ce silence après tes paroles, tu as également fixer le chien pour ne pas tomber dans l'une de ces conversations de confessions à deux balles dont tu as l'habitude. Puis finalement, tu écoute le peu de mot que Theo sort de sa bouche, et du hoche de la tête comme pour les valider en sachant bien qu'il a raison. Tu ne t'es jamais considérer comme faible bien au contraire, tu l'as été étant jeune, tu en as souffert mais tu l'as transformer en une force indomptable pour affronter le monde, survivre dans la rue et ne plus te faire priver de ta liberté. Tu es un battant malgré ce qu'en pense les autres, tu as toujours su te débrouiller, vivre ta vie sans pour autant bousculer celles des autres, tu as réussis à sortir vainqueur de tellement de combat, dont ceux à Manhattan et face aux monstres de Gaïa. Tu te demande encore comment tu as réussis à faire cette exploit alors que tant de combattant, de véritable combattant en ont péri. Tu ne cherches pas réellement de réponse à tout cela, tu l'accepte simplement, ce qui renforce ta détermination ... MAIS CA ... le fait de l'avoir perdu ELLE, de la voir vu mourir dans tes bras ... De ne rien avoir pu faire pour la sauver ... De les voir ensuite tous tomber comme des mouches, comme si elle était le centre de tout. Comme si elle était votre pilier à tout, tu ne te l'étais jamais avouer mais elle était devenu le centre de ton monde. Tu n'avais jamais autant aimer, tu ne t'étais jamais autant intéresser à une personne mais la voilà finalement disparu à jamais. Tu sens de nouveau cette tristesse t'envahir, ce sentiment d'abandon, puis cette rage, cette colère envers tant de personnes, envers toi même. Oui, tu n'y arrive plus à y faire face, tu ne sais plus comment réagir avec tout cela enfouis en toi, tu n'as jamais été autant perdu qu'à l'heure actuelle. Tu le sens, au plus profond de toi, tu sens que tu risque de craquer très prochainement et que ça ne sera pas beau à avoir, alors tu cherche n'importe quel moyen d'atténuer ça. Tu bois, tu fume, tu te confie, tu t'occupe, tu risque ta vie ... mais rien ne marche, rien ne semble vouloir atténuer tous ces ressentis, plus qu'un fardeau, une malédiction, une fatalité qui t'empêche d'être celui que tu as toujours été, qui te ralenti ... pire encore ... tu n'en deviens rien. Tu baisses la tête alors que tes yeux deviennent noirs, sombres, se ferment pour ne pas les laisser se remplir de ce liquide qui annonce un début d'écoulement que tu voudrais éviter surtout face à Theo. Tu t'en fiche de paraître faible actuellement, ça n'en ai plus ton soucis mais tu ne veux pas le mettre mal à l'aise ou autre. Tu hoche de nouveau la tête en écoutant ces mots, croisant rapidement le regard de Whisky qui commence à manger. Tu ne sais pas si tu dois répondre à Theo, tu ne le connais pas plus que les peu de missions que vous avez fait ensemble, tu sais qu'il a également beaucoup souffert dans sa vie, à jouer de celui qui a le plus galéré dans vos vies. Tu pense qu'il a juste besoin de dire certains mots comme pour toi, l'accepter, se rendre compte des choses, de la réalité. Alors tu soupire un long moment, avant de prendre ton souffle et relever la tête en souriant comme un con, " On est pitoyable ... " , tu avoue avant de te mettre à rigoler comme pour essayer de changer de sujet ou d'ambiance avant de te concentrer tout comme Theo sur Whisky. Tu secoue de la tête avant de dire, " Non, c'est vrai qu'il a faim mais ne t'en fais pas, j'ai retiré les os avec lesquels il aurait pu se blesser , tu n'as pas de soucis à te faire. C'est un dur à cuir ... comme nous en vrai ... " , parce que oui tu as beau dire que vous êtes pitoyables, la réalité des choses est là aussi pour te dire que vous restez des personnes fortes après avoir vécu tant de chose et être encore débout, pire encore d'être aujourd'hui capable d'en parler ... même un peu.
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On est pitoyables. Il ne répond pas. Il ne veut rien faire qui puisse pousser Kai à partager plus. Le peu qu'il lui laisse voir derrière sa façade craquelée est déjà un poids au creu de son estomac, par-dessus celui, familier, qui est le sien. C'est pour ça qu'il n'aime pas parler, partager, interroger. Parce que s'ils ont tous l'air confiants, que leurs regards ne reflètent rien d'autre que la détermination et qu'ils se tiennent si droit, ce n'est jamais le cas. Parce que quand il s'approche d'un peu trop près, la façade est fêlée et ce qu'il voit dans les failles n'est jamais beau. Ils sont tous pathétiques, avec leur vie de merde et leurs guerres et leurs cauchemars. C'est génétique, le sang divin qui coule dans leurs veines les a voués à finir comme ça, une bande de jouets cassés après une poignée d'années de vie. Et Theodore est trop lâche pour vouloir approcher, observer les failles et chercher à les refermer. Il a déjà les siennes à refermer.
Ils sont pitoyables. Assis dehors dans le froid, à manger leur malbouffe froide en ramassant des animaux abandonnés par compassion parce qu'eux aussi ont été ramassés. Theodore contracte la mâchoire, c'est discret, mais ça le ramène sur terre, avant qu'il ne commence à trop y penser et à se haïr un peu plus que d'ordinaire. Le rire de Kai sonne faux dans ses oreilles, lui fait regarder ailleurs. Il ne veut pas voir ses émotions sur son visage. Il ne veut pas penser à Jules. Et c'est le problème. Parce qu'il ne peut pas l'oublier, il lui doit mieux que ça. Il ne peut pas reléguer le souvenir de Jules dans un coin de sa mémoire, à ressortir aux anniversaires et aux fêtes, s'autoriser quelques larmes avant de poursuivre comme si de rien n'était. Ce serait l'insulter, lui manquer de respect, après tout ce qu'il doit à Jules, après la sensation déchirante de perdre son frère. Il ne peut pas oublier. Et si se souvenir signifie qu'il doit endurer les cauchemars, le brouillard, la sensation terrible de ne pas faire totalement part de la réalité, alors qu'il en soit ainsi. Ce n'est pas un prix trop élevé à payer après tout ce qu'a fait Jules. Il les lui devra toujours.

Le commentaire qui suit lui tire un petit rire, aussi faux que celui de Kai. Durs à cuire. Whisky et Kai, peut-être. Ca le touche, quelque part, que Kai soit suffisamment poli pour le mettre dans le même sac, comme s'il n'était pas terrifié par la moitié de ce qu'il croisait, ne se renfermait pas dans sa solitude, et ne tremblait pas devant son propre colocataire. Il n'a rien de l'implacabilité de Teagan, de la solidité de Robin, de la force de Kai. Il est juste le gamin terrifié qui serre son mug de café un peu trop fort. Il n'a rien d'un dur à cuire. Il est juste... Theodore. Et tout tend à lui avoir prouvé que ça n'a jamais été suffisant. Il hausse une épaule. "Il en a l'air." Il finit par répondre, l'ombre d'un sourire sur les lèvres. Il donne ses dernières frites au chien, qui les avale rapidement, avant de s'installer sur le sol. Il a avalé sa nourriture à une vitesse dingue. Theodore jette un regard au burger de Kai, et s'appuie contre le dossier de sa chaise, glaciale même à travers ses vêtements. Il se sent un peu drainé, épuisé par la pseudo conversation qu'ils ont eue, les pensées qu'elles ont amenées. Un nouveau soupir s'échappe d'entre ses lèvres, et il ferme les yeux brièvement. Il a besoin de café et d'un livre. En tendant la main vers le chien, il lui caresse la tête prudemment. "Tu vas le faire dormir dans la maison un ? Teagan va grogner." Il imagine déjà la réaction de Teagan, à la vue de la gigantesque boule de poils qu'ils ramènent. Il aurait presque envie d'y être. Presque.

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