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  made a wrong turn, once or twice (jules)Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
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jules kieran brennan
ft. dylan o'brien
↘ carte d'identité
nom : Flynn, changé en Brennan. + prénom(s) : Jules, Kieran. + surnom(s) : Simplement Jules, ou Kai par rapport à son deuxième prénom. Il aime bien se surnommer lui même Nightmare, parce qu'il fait vivre un véritable cauchemar aux personnes qui osent seulement le regarder de travers. + âge : Vingt-cinq ans. + date et lieu de naissance : 18 août, Oak Harbor (Washington). + orientation sexuelle : Bisexuel, mieux vaut se laisser tout le choix possible. + statut civil : Célibataire, en réalité il a pas la tête à ça. + occupation : Jules, il n'a pas de travail précis. Il erre un peu sans but, il essaye juste de survivre, il ne fait rien d'autre. Pas pour l'instant. + groupe : The Wild Ones.

parent divin : Hécate. + pouvoir(s) : Hypnose (n.f.) : Jules doit avoir un contact visuel mutuel avec la personne hypnotisée. Il peut lui dire de faire ce qu'il souhaite, cette personne obéira quand le contact sera rompu, qu'elle le veuille ou non. Cependant, après rupture du contact visuel, cette hypnose demande de l'énergie à Jules pour garder son effet. Il lui est donc impossible de garder celle-ci plusieurs heures ou plusieurs jours.

Télékinésie (n.f.) : Similaire à l'hypnose mais concernant des objets, Jules a une seconde fois besoin d'un contact visuel avec celui-ci. Il peut soulever ces objets par la simple force de son énergie. C'est à l'aide de la gravité qu'il peut soulever ces objets et les faire bouger comme bon lui semble. Si ce pouvoir lui demande un peu moins d'énergie que l'hypnose, ça lui reste tout de même très coûteux et l'utiliser pendant une longue période peut le faire tomber de fatigue. + arme de prédilection : Une hache, brutale et dangereuse. + particularité : Capable de créer au plus trois reflets de sa propre personne.

↘ caractère
Jules, cet animal. Jules, ce garçon sauvage, aussi sauvage qu'un loup enragé, qui serait prêt à sauter sur la première personne venue. Et comme tout animal, c'est un être qui reste méfiant, constamment sur ses gardes à cause de cette difficulté à faire confiance aux autres. Jules, c'est ce garçon rebelle, violent et parfois trop hostile avec les autres. Il ne leur laisse pas une seule seconde de répit, lorsqu'il n'a pas confiance il le fait clairement comprendre, il le dit parfois trop clairement. Trop franc, souvent qualifié de grande gueule, c'est ce genre de garçon trop caractériel qui peut taper sur les nerfs des autres. Mais cependant, et malgré son indépendance, il reste fidèle et protecteur avec les personnes qui le suivent. Parce que ce sera toujours les autres qui le suivront. Combattif et fonceur, ce sera toujours lui qui mettra le premier coup. Peu importe ce qu'on lui montre, il ne sera pas impressionné, il est un peu trop rationnel pour être surpris par quelque chose qu'il a sous les yeux. Loyal, quand il s'allie avec quelqu'un il ne lui fera pas de coups bas quelques jours après. Cependant très calculateur, il peut tout de même faire de mauvais coups aux autres, tant que c'est dans son intérêt : il peut être égoïste parfois. Au fond, Jules c'est ce type qui ne montre pas ce qu'il ressent, qui se transforme en bombe à retardement. C'est ce garçon agité, qui semble n'être qu'entouré d'une barrière anti-relationnelle, mais en réalité, il est juste effrayé. Tant même qu'il essaye de s'interdire de ressentir quoi que ce soit.

↘ Depuis combien de temps sais-tu que tu es un(e) sang-mêlé(e) ?
J'ai découvert mes pouvoirs quand j'avais onze ans, et c'était accidentel en réalité. Encore une fois, je protégeais Théo, ce jour-là. Je lui avais dis d'aller se cacher, parce qu'on allait jouer à cache-cache. En réalité, c'était juste à cause de notre père. Notre père, il mérite même pas ce nom-là. J'avais pris bien trop de coups, et j'avais finis par croiser son regard. Je lui avais dis qu'il s'arrêterait. Qu'un jour, il s'arrêterait. Quand il a essayé de me frapper encore une fois, j'ai fermé les yeux. Et il ne l'a pas fait. Il ne l'a absolument pas fait, il ne m'a pas frappé, en réalité. Mais rapidement j'ai commencé à me sentir fatigué, et quand j'ai finis par presque m'écrouler de fatigue, il m'a dit qu'il n'avait pas fini ce qu'il avait commencé plus tôt. C'est là que je m'en suis prise une de nouveau. Au départ, j'avais pas compris ce qu'il se passait. C'est le lendemain quand j'ai accidentellement envoyé un vase en plein dans sa tronche sans même le toucher, juste en regardant ce vase et en priant pour qu'il lui arrive dans la tête, que j'ai réalisé que quelque chose de bizarre se passait. J'ai eu peur, évidemment que j'ai eu peur. Mais j'ai fini par croire que c'était un don de la nature, quelque chose qu'on m'offrait pour que je puisse enfin me défendre. J'ai découvert l'existence de la colonie et la réalité sur ma personne quand j'ai rencontré Trix, un satyre. Il m'a tout raconté, absolument tout. Si au départ je voulais aller à la colonie pour me cacher, avec Théo, mon avis sur le sujet a bien changé maintenant. J'ai peur de me faire blesser, voire tuer, certes. Mais maintenant, je ne me cacherais plus. Jamais, nul part, alors cette colonie, bien qu'elle puisse être bien j'en doute pas, j'y ai jamais foutu les pieds, et j'y foutrais jamais les pieds. Au fond, je crois que j'ai toujours su que j'étais différent, j'ai toujours su qu'on était différent du moins. Mon frère et moi. On avait et a toujours ces soucis pour le moins étrange pour deux personnes d'une même famille, soit la dyslexie et l'hyperactivité. Et puis il y avait aussi le fait qu'on ai cette odeur particulière, qui était pour le moins exactement la même pour nous deux. J'ai toujours su qu'on était différent, mais je comprenais pas en quoi. Maintenant, je le sais.

↘ As-tu pris part à la bataille de Manhattan ? Et celle contre Gaïa ? Si oui, à quel camp as-tu choisi d'être loyal(e) ?
J'ai pris part à aucune des batailles. Mais n'y voyez pas, ici et là, une peur incontrôlée. N'importe quoi. J'ai juste déjà suffisamment perdu en perdant mon frère, j'avais pas spécialement envie de perdre la vie en plus de ça et pour des personnes que je ne connais pas. J'ai jamais réellement aimé me battre, de toute façon. Je me bat parce que c'est essentiel pour que je puisse survivre. Franchement ? J'allais pas m'engager dans une bataille pour aider d'autres personnes à survivre également. J'ai déjà trop à faire pour me protéger moi-même, j'ai compris après la mort de Théo que j'avais même pas assez de force pour protéger une autre personne, alors les autres devraient apprendre ça également. Se protéger soi-même, c'est la plus importante des choses. Ne me voyez pas comme un lâche pour avoir fuit les deux batailles. Regardez-moi comme le survivant que je suis, rien d'autre.

↘ Et maintenant, que deviens-tu ?
Ce que je suis devenu ? Perdu. C'est pas la faute des batailles auxquelles j'ai pas participé, c'est pas non plus la faute d'Alycia, la fille avec qui je passe simplement mes journées. C'est juste que je ressens ce trou dans ma poitrine, à l'endroit où mon cœur avait l'habitude d'être. C'est comme ça depuis que j'ai perdu Theo, ça sera probablement comme ça tout le reste de ma vie. J'ai perdu mon frère, et c'est de ma faute. J'avais seulement pas envie de mourir, mais j'aurais finalement préféré mourir que de vivre de cette manière-là, comme un mort-vivant, quelqu'un qui n'a plus goût à rien. Maintenant ? Maintenant je vis avec Alycia, dans une forêt proche de je n'sais pas trop quelle ville. On bouge pas de là, elle et moi. On passe notre temps à nous battre contre tout les monstres qui croisent notre route, à survivre, tout simplement. Elle, elle travaille. Je sais pas trop ce qu'elle fait, je crois qu'elle bosse en tant que garde-chasse dans le chalet d'à côté, ça rapporte, ça nous emmène de quoi manger au moins.
derrière l'écran
ckib | Marine
âge : 17 ans. + présence : 5/7 normalement. + personnage inventé ou scénario/pv : Scénario de Theodore ♥. + avatar : Dylan O'Brien. + un dernier mot ? J'vous aimes déjà.
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can you hold me
(don't give up on me) « On va jouer à cache-cache Theo, je compte, vas te cacher. » Tu lui murmures. T'entends ton père vous appeler, de plus en plus fort, avec sa voix rauque et rocailleuse. Tu sais ce qu'il y a, il a encore bu, ça va encore se finir de la même façon, mais tu refusais qu'il blesse ton frère. Du plus profond de ton âme, tu refusais que Theo ne se prenne ne serait-ce qu'un seul coup, qu'une seule baffe, qu'une seule insulte. Tu le protégeais, tu le protégerais toujours. Parce que c'était ton petit frère, et tu devais d'en occuper du mieux que tu le pouvais. Et tu entends ses pas, derrière toi, quand Theo part. « T'as pas entendu que j't'appelais ? Sale gosse. » Tu te répétais sans cesse qu'il ne pouvait rien contre toi, qu'il ne pouvait pas te blesser plus que ça. Parce qu'au final, tu avais toujours été fort mentalement. Tu l'avais toujours été plus que toute autre personne, parce que tu étais beaucoup trop fort mentalement pour ça, pour qu'il puisse réussir à te faire du mal. Tu n'as pas répondu, en même temps tu n'avais pas à le faire. Parce que tu n'eus pas le temps d'ouvrir la bouche qu'il avait déjà commencé ses coups. Physiquement, tu souffrais énormément, mais tu ne le montrais pas plus que ça. Et ton regard s'était posé sur ce vase. Onze ans à peine et déjà dans d'énormes soucis, tu espérais du plus profond de ton cœur que quelque chose te vienne en aide, que ce vase s'écrase contre son crâne. Et ce fut ce qui arrivait lorsque ton regard se reposait sur votre paternel. Et voilà qu'il te relâchait brutalement après avoir reçu cet objet en verre sur la tête. Tu regardes ses doigts quand il les enlève de derrière sa tête, recouvert d'un liquide rougeâtre. Il t'a regardé, t'as fais de même, et tu l'as sentis, le mur derrière toi qui t'explosait la colone vertébrale. Pas un mot, il s'est éloigné dans une autre pièce. Pas un mot, pas un gémissement de douleur, parce que c'était même pas sorti, ce son, tellement ça t'avait fait mal. Ça t'avait coupé le souffle au point où même ta voix s'était implosée, et tu n'avais pas pu retenir tes larmes de couler cette fois. De longues minutes avant que tu te relèves, un goût de fer dans la bouche alors que tu ravales ta salive et que tu essuies les larmes sur tes joues. Et tu t'es mis à le chercher, ton petit frère. Avec la douleur qui parcourait ton corps à chaque pas. T'as finis par le trouver, et tu lui as souris, même si ta douleur se ressentait à travers ta voix brisé. « Je t'ai trouvé.. Tu veux bien qu'on arrête de jouer, Theo ? On devrait aller dormir.. » Au fond tu le savais que Theo comprendrait un jour, que ce n'était pas vraiment jouer, ce que tu faisais. Tu le protégeais, tu acceptais de prendre tout les coups possibles à sa place, parce qu'il était bien trop important pour toi.

Se séparer, tu trouvais que c'était une mauvaise idée. Mais tu avais accepté tout de même, parce que tu avais confiance en Trix. Alors tu l'avais accepté, tu avais accepté tout ce qu'il disait. Même si au fond, ça risquait de vous mettre en danger. Tu n'avais que quinze ans, alors tu faisais des choses si idiotes parfois. Et sur le trajet pour revenir au motel, tu avais croisé Trix, qui t'avait arrêté quelques secondes. Il te disait son appréhension par rapport à Theodore. Il était faible, Theo. Et il ne savait pas s'il réussirait à affronter des créatures seul, parce qu'au final tu ne serais pas toujours à ses côtés, dans l'avenir. Et c'était une mauvaise idée, d'après Trix, de le surprotéger comme tu le faisais. Parce que dans tout les cas, il finirait par s'éloigner, ou vous alliez être séparés. Et Theo finirait par mourir, s'il avait été trop protégé. « Je sais pas si c'est une bonne idée de vous emmener tout les deux au camp. » C'est sur cette phrase qu'il avait conclut. Et tu avais froncé les sourcils. Il avait tord, à tes yeux. Du début à la fin. Theo était bien plus fort que toutes les personnes au monde, à tes yeux. Mais il avait besoin de ta protection, et tu avais besoin de sa présence. « Si Theo ne vient pas, je viens pas. Si je viens pas, Theo ne partira pas avec toi. » Des mots qui sortent de ta bouche assez clairement. Tu comptais faire comprendre à Trix qu'il n'avait aucun pouvoir sur vous, ni aucune chance de vous séparer. Il avait hoché la tête, il n'avait pas dit qu'il voulait qu'un seul vienne, au contraire, il te répondait. Non, il voulait que vous veniez tout les deux, mais que tu le laisses se débrouiller. Et avant que tu puisses répondre, Trix avait eu l'air intrigué par quelque chose. Il t'avait donné les tickets en te disant de te dépêcher. Qu'il y avait un problème, qu'il le ressentait. Et il y avait en effet eu un problème. Et toi, tu avais attrapé la main de ton frère, tu l'avais sortis de là. « Et Trix ? » Il te demandait, Theo. Et Trix. Trix, tu l'avais laissé tomber. Tu avais eu confiance, mais pas suffisamment pour risquer ta vie pour lui. Alors tu l'avais laissé là, même s'il devait mourir. Tu te fichais de son sort, tant que ton frère allait bien.

Cette attaque, c'était quelque chose que tu n'attendais pas. Après un si long temps en étant tranquille : sept ans pour être exact. Il y avait eu Livia, et ces voyages, et tu te retrouvais là, à te faire attaquer par cette créature surnaturelle. Ton frère qui se fait autant laminer que toi, et cette bête qui ne semble pas vouloir vous lâcher. Un coup brutal, tu le ressens, t'as été envoyé beaucoup trop loin. Une douleur brûlante et lacinante traverse ton ventre, comme si tu avais été bien trop blessé. Et tu t'es redressé doucement mais sûrement. Il était resté à l'écart, ce monstre. Tu ne savais pas ce que c'était, tu n'en avais aucune idée. Et vu les coups que ton frère s'était prit, tu te doutais qu'il était mort. D'autant plus que cette chose restait relativement proche de lui. C'était terminé, et tu ne pouvais pas t'empêcher de regarder cette scène avec effroi. Mais tu ne voulais pas mourir, pas encore, même si tu étais déjà à moitié mort. Theo était mort, tu te le répétais. Mais ça ne semblait pas vouloir intégrer ton esprit. Tu regardais ta main que tu avais posé quelques secondes auparavant sur ton ventre, comme par automatisme. Un liquide écarlate te la recouvrait. Tu finirais par mourir également, tu le savais. Tu étais bien trop blessé pour survivre par toi-même, et tu ressentais déjà ce même goût de fer dans ta bouche que quelques années auparavant, le goût si particulier du sang. Et tu avais fuis, parce que tu ne voulais pas mourir sans essayer de survivre. Tu avais marché un moment, en laissant ton sang couler contre tes mains, couler en gouttes sur le sol. Et tes forces t'avaient doucement lâché. Et tu avais chuté, brutalement, brusquement. Tu n'avais pas même pensé à aller chez Livia, tu avais seulement eu envie de te sauver.
Et d'un seul coup, tes yeux se rouvrent à cause d'une douleur indescriptible. T'es prêt à te redresser, mais une main plutôt douce te plaque brutalement contre le matelas sur lequel tu étais couché. « Bouge pas abruti, déjà que t'es blessé, vas pas te défoncer encore plus. Mais qu'il est con celui-là ! » C'est une voix féminine qui te parle. T'es dans un brouillard total, tu ne comprends pas ce qu'il se passe. Tu murmures seulement le nom de Theo, alors que tu la sens passer un tissu mouillé près de ta blessure. C'est doux, si doux. Si doux que tu refermes les yeux doucement, et tu t'es endormi, calmement, inconsciemment, sans vraiment le vouloir. Quelques heures qui se déroulent alors que tu as les yeux fermés. Mais tu les rouvres pourtant, plusieurs heures après. Tu sens comme une pression douce au niveau de ton abdomen, et tu ressens un bandage alors que tu passes tes doigts dessus. Oh ça te fait souffrir tout de même, mais tu comprends tout de même que quelqu'un s'est chargé de t'aider. Tu regardes tes mains, sur lesquelles plus aucune trace de sang n'existe. Et tu t'es appuyé sur le matelas pour te redresser, pour t'asseoir. C'est là que tu l'as vue. Elle, cette jeune femme. Ses cheveux bruns lui tombaient sur le visage alors qu'elle semblait endormie sur cette chaise. Et tu l'as regardée attentivement, jusqu'à.. « Tu devrais rester allongé. » Sursaut. Est-ce que c'est sérieux ? Elle t'avait fait peur sur le coup, parce que tu t'étais attendu à ce qu'elle dorme. Et elle a réouvert les yeux. De beaux yeux d'une couleur noisette, elle t'a observé pendant un moment, et elle a penché la tête. « Tu t'appelles comment ? » Aucune réponse de ta part. Tu ne savais pas qui elle était, ce qu'elle voulait, ce qu'elle faisait là. Mais tu te demandais en même temps si c'était elle qui t'avait soigné ou non.  Tu ne poserais pas la question. « Mec. T'as répété un milliard de fois le mot 'Theo' pendant que je te soignais, je sais que tu sais parler. Tu t'appelles comment ? Je m'appelle Alycia, si ça peut te rassurer. » Tu ne répondais toujours pas. Tu n'aimais pas spécialement la façon qu'elle avait de te parler, et puis tu te foutais de te présenter ou non à cette jeune femme. Alors tu t'es levé, tu ne l'as pas écoutée, même si elle te disait de rester là, de te recoucher. Tu es sorti de sa maison, en réalité, et t'as commencé à partir quand tu l'as entendu grogner de frustration. « Et merci c'est pour les chiens ? » Tu t'es tourné vers elle quand elle a prononcé ces mots. Elle insistait la gamine. « J't'ai pas demandé d'aide. » Tu réponds, brutalement. Elle a l'air surprise à tes mots, et tu te retournes une autre fois pour continuer ta marche. Elle, elle ne se dégonfle pas. « Normal que tu m'aies pas demandé d'aide, t'étais à moitié en train de crever pauvre con ! Et c'est bizarre, là tu retrouves ta langue. » Finalement, elle te plaît bien. Tu ne t'es pas arrêté après ses mots. Mais elle a réussi à faire apparaître un léger sourire sur tes lèvres.
Et tu es allé à cet endroit où tu avais été blessé. Plus rien n'est ici. Plus de monstre. Ton sang est resté couché sur les feuilles, et tu l'as cherché, lui, Theo. T'as appelé son nom, plusieurs fois. Tu l'as cherché, et puis tu as finis par abandonner. Jusqu'à tomber sur cet endroit. Tes doigts qui touchent ces feuilles ensanglantées. Et la vérité qui te frappe. Il a été blessé, peut-être même plus violemment que toi. T'as reculé, tu ne voulais pas voir cette réalité en face. Il était probablement mort. Il était certainement mort. C'est ce que tu te répétais constamment en avançant, que tu te répétais encore et encore. Tu ne sais pas pourquoi tu es retourné sur tes pas, pour retourner vers cette fille que tu avais laissé d'un seul coup. Elle était hors de la maison, elle t'a regardé quand tu es arrivé, mais ton regard était totalement vide. Il est mort. La pensée qui t'achève, qui fait couler ces larmes sur tes joues. Ces larmes qui roulent, encore, encore. Et tes forces t'abandonnent, celles qui te permettaient de tenir debout. Elle est venu au bon moment, tu ne sais pas comment elle a réussi à avoir assez de force pour te retenir, avant que tu tombes. « Doucement, ça va aller. » Elle te murmure. Tu ne sais pas pourquoi elle prend soin de toi. Tu ne savais pas pourquoi, pas encore. Et t'as fondu en larmes alors qu'elle te tenait contre elle pour que tu ne tombes pas. Tu sentais ton cœur se déchirer dans ta poitrine et comme de longues entailles qui te lacéraient de l'intérieur. Cette douleur bien trop brutale qu'est celle de la perte d'un proche, cette douleur bien trop physique, bien trop mentale. Cette douleur qui commençait à te détruire, qui te fit perdre cette confiance que tu avais en toi. Il était mort, Theo. Il était mort. C'est ce que ton crâne te répétait, encore et encore. Ce que ton crâne te forçait à croire, ce qu'il te disait à cause du sang que tu avais retrouvé. Il est mort, Theo. Et c'est de ta faute, parce que tu n'as pas été capable de le protéger.

(if lonely's a taste then it's all i'm tasting) « Jules ? » T'entends la voix douce de la jeune femme, elle qui te réveille. Tu ouvres difficilement tes yeux, allongé dans le lit double que tu partages avec elle, sans jamais la toucher. Alycia. T'avais finis par lui dire ton prénom, après quelques jours. Elle, elle t'appelait Night. Parce que tes yeux brillaient d'une lueur si particulière qu'ils lui faisaient penser à la lune. Drôle de coïncidence quand on sait que ta mère est Hécate, la déesse de la lune. « Tu veux manger quelque chose ? » Tu hoches négativement la tête et tu te rallonges correctement. Elle est attentionnée avec toi, depuis quatre mois. Parce que ça fait quatre longs mois que tu vis avec elle. Elle te l'avait proposé, et tu n'avais pas su refuser. Et puis elle est venue proche de toi, elle s'est allongée dans le lit, à tes côtés, et elle t'a regardé. « Allez, ouvre tes jolis yeux, c'est plus l'heure de dormir. » Ses mots te font sourire. Tes jolis yeux, évidemment. Elle te parlait toujours de cette manière, avec sa magnifique voix douce dont tu ne te lassais pas. Ou du moins, elle te parlait comme ça quand tu étais gentil avec elle. Quand tu ne l'étais pas, elle t'insultait de tout les noms possibles et imaginables. « Raconte-moi un peu ce que t'as vécu, vas. Du style.. T'as eu des copines ? Dis-moi tout, je veux te connaître. » Tu ouvres les yeux presque directement et tu te redresses à ses mots. T'as l'air fatigué, les cheveux en bataille, la voix brisée par le sommeil. « Quoi ? » Tu murmures presque. Elle voit qu'elle t'a troublé, tu penses, elle sourit. D'un sourire lumineux et incroyable, mais qui ne te faisait aucun effet. Elle te demande si t'es timide alors, et tu secoues la tête, agacé par ses agissements. « Quoi quoi ? Tu vas pas me dire que t'as jamais eu de copine ? Que t'as jamais eu de baisers ?.. Ou même que t'as jamais baisé tout court.. ? » Tu ouvres grand les yeux quand elle te parle. Au fond ça t'étonne, ce vocabulaire venant d'elle. Mais c'était presque évident qu'elle allait parler de cette façon. Et tu t'es retourné, t'allongeant sur le lit. Tu ne comptais pas répondre que si, jamais t'avais rien eu de tout ça. Parce que protéger ton frère avait été la priorité, alors tu n'avais pas pensé une seule seconde à des relations charnelles avec qui que ce soit. « Je te crois pas. Parce que si tu penses que rester silencieux ça marche avec moi, t'es toujours silencieux quand t'essayes de me faire comprendre que j'ai raison. Eh bah là, j'te crois pas. T'as quoi.. Vingt-deux ans c'est ça ? C'est pas possible. » Tu grognes. Mais elle va jamais te foutre la paix ? « J'suis pas intéressé par les filles. » Tu lui lâches ça en pleine tronche, d'un seul coup. Elle se tait un moment, et puis elle rigole. « Euh, ouais c'est ça ouais. Ça se voit bien quand tu me regardes le soir quand j'me change. » Tu poses tes mains sur ton visage, au fond t'as même pas pu t'en empêcher. Elle avait raison, tu l'as regardais d'une manière telle que c'était évident que tu n'étais pas purement gay. T'as sentis tes joues rougir, tu n'as pas parlé après ça, et ça l'a faite rire encore une fois. Elle t'a tourné vers elle. Elle et sa force incroyable. Et elle a enlevé tes mains de ton visage. « C'est bon, je te crois Night. » Tu l'as regardé dans les yeux pendant quelques instants, et t'as finis par légèrement lui sourire, timidement. « Mais il va falloir qu'on arrange ça, c'est pas possible de rester vierge jusqu'à vingt-deux ans. » Tu fronces les sourcils immédiatement, presque choqué. « Quoi ?! Eh, laisse-moi prendre mon temps s'il te plaît, j'suis pas prêt pour ces conneries. » Ta réaction l'a faite rire. Ton air surpris finit par changer. Elle est belle au final, quand elle rigole.

Tes doigts caressent la couverture que tu as sur les genoux, tu regardes le bol de soupe posé sur la table basse et tu l'attends, elle, alors qu'elle revient avec le plat entier. Tu n'étais pas de bonne humeur, ce jour-là. Tu sentais ton cœur se tordre et se briser. Une année passée, une année exactement. Et Alycia avait comprit que tu n'étais pas forcément en forme. Elle s'assied à tes côtés, tu lui offres un bout de ta couverture. « Chaton.. ? » Elle murmure. Tu hoches négativement la tête. Tu n'as pas envie de parler, elle le comprend. Elle boit sa soupe en silence alors que tu ne touches pas la tienne. Elle s'inquiète, tu le ressens bien. Elle finit par poser sa main sur la tienne, doucement arrêtant tes caresses alors. « Jules.. Dis-moi ce que tu as. » Elle te parle toujours aussi doucement, et finalement elle te force à tourner le visage pour la regarder. Tes yeux sont secs, mais ton cœur bat d'une force si destructrice que tu ne sais pas comment faire, que tu te demandes si tu devrais l'arrêter ou non. « Mon frère.. » Tu commences. Mais ta voix se brise littéralement dans tes mots. Elle n'était pas au courant de son existence. Elle te demande comment il s'appelle, où est-ce qu'il est. Et tu souris faiblement, trop faiblement alors que tes yeux commencent doucement à s'emplir de larmes que tu t'étais efforcé à ne pas verser plus tôt. « Il s'appelait Theo. Theodore. Ça fait un an qu'il... » Elle retire doucement sa main de sous ton visage, alors que tu t'arrêtes dans tes mots, que tu essayes tant de bien que de mal de ne pas pleurer. Elle te demande si c'était pour ça que tu étais parti, l'an passé, quand elle t'avait soigné. Et elle a finit par s'approcher de toi, elle t'a attiré contre elle et t'as finis par poser ta tête contre son épaule. « Tu peux pleurer Night. Je sais que ça fait du bien, certaines fois. Et je serais la dernière à te juger sur ça. » Et même si t'essayais de te retenir, tu n'y es pas parvenu. Alors t'as pleuré, silencieusement. T'as laissé ces larmes couler le long de tes joues, une fois de plus. Et une fois de plus, elle était là. Tu sentais ses doigts caresser tes cheveux doucement, comme si elle essayait de te remonter le moral. Elle ne prononçait pas un mot. Comme si elle savait combien les mots n'apaiseraient pas tes maux.

Elle est énervée, cette fois. Énervée contre toi. « Sérieusement, tu me fais pas confiance ? Pourquoi t'as toujours cette... Envie de tout contrôler ? » Presque trois ans maintenant que vous vivez ensemble. Tu la regardes sans la moindre once de sentiment, comme si à cet instant, tu avais seulement envie qu'elle se taise. Elle t'engueule, te crie dessus, t'ordonne presque de lui répondre. Alors tu lui réponds, tout aussi fort qu'elle. « Non, Alycia, j'ai pas confiance en toi ! T'as compris ou tu veux que je te le répètes peut-être encore plus fort et d'encore plus près histoire de te déboucher les oreilles ? » Elle grogne de frustration. Elle agit toujours de cette manière. Tu sais qu'elle est bien plus forte que toi, que si elle te mettait un coup de poing elle pouvait te déboîter la mâchoire, alors tu ne t'approchais pas trop. Elle voulait partir d'ici, avec toi, aller vivre dans une ville plus grande mais tu refusais. Tu n'avais pas assez confiance pour la suivre, mais tu avais eu assez confiance pour rester. « Pourquoi ? » Son ton s'est calmé, tu l'as regardée un long moment. C'était une question à laquelle tu ne voulais pas répondre, mais elle allait insister et tu le savais. Alors t'as soupiré, bruyamment, et tu as reposé tes fesses contre ce matelas. « Parce que je suis pas encore prêt à laisser ma vie entre les mains de quelqu'un. Tu comprends pas, Aly. J'ai peur. Constamment. J'ai peur d'être blessé, j'ai peur de mourir. Et.. Et j'ai même peur de vivre et je sais pas.. Je peux pas, je peux pas te faire confiance aussi facilement pour ça. Plus maintenant. » Elle te regarde, elle ne dit rien. Comme si finalement, elle te comprenait. Comme si elle aussi, elle avait peur, mais qu'elle le cachait bien mieux que toi. « Et j'ai pas envie de te détruire. » Tu murmures. Tu savais que tu le pouvais, parce que tu avais toute cette rage au fond de toi. Tu n'allais pas la détruire, elle te répond, doucement. Elle semble calmée, comme si tes mots la calmait. « Si, Alycia. J'vais finir par te détruire, t'as bien vu comment j'ai.. Comment j'agis avec toutes ces personnes, même quand on me fait rien j'ai.. J'lui ai explosé le crâne à coups de haches quand même. Et le pire.. C'est que j'avais tellement envie de continuer. » Tu te disais constamment que tu finirais par la détruire. Mais elle n'était pas de cet avis. Elle, elle s'est approché de toi. Elle t'a regardé, et tu l'as fais également. Et puis elle a posé sa main contre ta joue, avec cette douceur incroyable. « Tu vas pas me détruire, Night. Parce que je sais que tu peux contrôler l'animal assoiffé de sang qui est en toi. Je sais que t'y arriveras. Tu vaux mieux qu'un animal, tu vaux mieux que tout l'or du monde. Et je suis certaine que s'il était là, Theo dirait la même chose de toi. » Un faible sourire apparaît sur tes lèvres alors qu'elle mentionne ton frère. Tu lui en as tant parlé, de lui, de ses manières, de son caractère. D'à quel point tu l'aimais. Mais ce n'était pas le sujet par la suite. Elle t'a observé un moment, et tu as fais la même chose. Jusqu'à l'instant où ses lèvres ont rencontrés les tiennes. Comme d'un accord visuel mutuel. Tu as fermé les yeux, sous cet échange si brûlant, si charnel, alors que tu ne ressentais aucune chose à son égard. Premier baiser de ton côté, et tu te disais que ça avait valut le coup d'attendre, pour que ce soit si doux, si agréable, si ardent. Et ça ne s'était pas arrêté là. Ses baisers dans ton cou, sur ta peau. Tes baisers dans le sien, tes caresses du bout des doigts. Et son souffle, qui te rend dingue, sa voix qui te rend fou, ses ongles qui perforent ton enveloppe corporelle pour y laisser des griffures, le long de ton dos et au niveau de tes hanches. Tout ça, rien qu'une fois. Tout ça, à vingt-cinq ans seulement. Et les jours qui suivèrent, aucun de vous deux n'osait le mentionner. Comme si ça n'avait jamais existé. Comme si ça n'avait été que ça. Qu'une illusion.
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Theodore A. Brennan
Theodore A. Brennan
+ messages : 401
+ face and credits : tyler young, bazzart.
:nya: :nya: :nya: :nya: :nya: :nya: :nya: :nya: :nya: :nya: :nya: :nya: :nya: :nya: :nya: :nya: :nya: :nya: :nya: :nya: :nya: :nya: :nya: :nya: :keur: :keur: :keur: :keur: :keur: :keur: :keur: :keur: :keur: :keur: :keur: :keur: :keur:

JE SUIS DANS LA JOIE t'imagine même pas. :faints:

BIENVENUE, merci d'avoir pris Jules, ton début de fiche est awesome, je suis trop content (je viens de me réveiller t'as fait ma journée en fait). :keur: si tu as des questions, n'hésite surtout pas :héé:
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Anonymous
Invité
Invité
Eh beh, j'espère que t'es dans la joie, pour réussir à me faire craquer pour un scénario, faut le faire :zad:
Merci chaton ♥️ Et merci pour le scénario parfait, toussa toussa, j'espère que j'serais à la hauteur de tes attentes :cute:
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Theodore A. Brennan
Theodore A. Brennan
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J'ai aucun doute que tu seras à la hauteur :zad: :keur2:
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Noah S. Warsmond
Noah S. Warsmond
Admin
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comment tu gèèèèèères. :nya:
je suis super contente de pouvoir te recroiser sur un forum, ta plume m'avait manqué. I love you
et puis, super bon choix de scénario. :zad:
bienvenue sur aw et bon courage pour la suite de ta fiche. :keur:
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Anonymous
Invité
Invité
Sérieux trop contente de voir le bro de Theo débarquer, ce pv gère trop :nya: :nya: :nya: :nya:

Hâte de voir ce que tu vas en faire du petit, tu es entre de bonnes mains, Theo va bien prendre soin de toi :zad:

Bienvenue et courage pour la suite :keur:
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Anonymous
Invité
Invité
Merci mes chatons :keur2:
Je vous aimes de tout mon keur.
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Theodore A. Brennan
Theodore A. Brennan
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BRAVO
bienvenue, demi-dieu!

Lalalala mon coeur saigne.  :v: J'ai genre besoin d'aller m'allonger une heure ou douze histoire de réfléchir aux choses de la vie. Et pleurer.  :v:
J'ai adoré ta fiche, je savais déjà que j'allais apprécier, des souvenirs que j'avais de ton style d'écriture, et sans surprise je ne suis pas déçue.  :nya: J'adore ce que tu as fait de Jules, j'adore Alycia (qui à intérêt à débarquer en pv sinon je me révolte), et il est juste parfait, quoi. :faints:
Je réserve un rp dès que possible, c'est obligatoire, parce que BON, on a du complot à faire un de ces quatre. :zad:

:keur:  :keur:


En tout cas, bienvenue parmi nous dans le monde mythologique! On espère que tu te plairas ici, parce que tu peux plus nous quitter! Il y a quelques points importants que tu dois effectuer avant d'être membre à part entière :keur2: :

- tu peux commencer par venir te recenser par > là < histoire d'être bien dans les règles comme il faut. :radis:
- tu peux ensuite créer ta fiche de liens > par là <, parce qu'entre nous, c'est toujours mieux d'avoir des potes. Pour organiser tes rps, parler de ta vie dans un journal c'est > ici < que ça se passe.

Ensuite, pense à aller voir les animations ainsi que ce qu'il se passe du côté de ton groupe > ici < et > là < pour ne pas être à la ramasse! Pour finir sur une note un peu fofolle, on a aussi une catégorie de flood > ici < donc dès que t'as un peu de temps libre, n'hésite pas à passer nous faire coucou! :N:

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Anonymous
Invité
Invité
Wow :mdr: Ravie que ça te plaise autant mon chat ♥️ T'en fais pas Alycia sera en PV :mdr:
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made a wrong turn, once or twice (jules)
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