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  "If I lay here, if I just lay here, would you lie with me and just forget the world ?" - TerminéVoir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
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Edelweiss R. Knight-Earl
ft. Chloë Grace Moretz
↘️ carte d'identité
nom : Knight-Earl + prénom(s) : iEdelweiss Ruby + surnom(s) : Edel’ (facultatif). + âge : 19 ans . + date et lieu de naissance : 15 janvier 1998 à Des Moines, Iowa + orientation sexuelle : bisexuelle + statut civil : célibataire + occupation : cultivatrice + groupe : troisième camp (maison deux -> c’est là où il y a le moins de monde :moui:)

parent divin : Dionysos+ pouvoir(s) : empathie et contrôle des plantes. À cause de l'empathie, Edel’ est capable de sentir tout, tout ce qui vous éprouvez comme émotion et comme sentiment. Ce n’est pas très clair tout ça. Pour faire simple, si une personne vous énerve, Edel’ le saura, elle le percevra comme si vous le lui hurliez, comme si vous hurliez votre rage à votre entourage, et ce, même si en apparence, vous restez calme et froid. Si vous avez peur, elle le saura, votre pensée envahira sa tête comme si vous vous accrochiez à elle en pleurant… De plus, les émotions ne sont pas forcément claires, c’est bien souvent un enchevêtrement de ressenti, et c’est cela qu’elle reçoit, qu’elle partage avec vous. De sorte qu’elle sait tout, tout ce que vous ressentez , sans pouvoir rien faire contre ça. Ce n’est pas un pouvoir contrôlé, elle est constamment emportée par une vague de pensées qui ne sont pas siennes et contre lesquelles elle ne peut rien. Quant au contrôle des plantes… Ce don est assez simple, Edel’ peut agir sur une plante. La faire grandir plus vite, la renforcer, lui donner la forme qu’elle souhaite, la contrôler selon ses désirs. Cela ne marche que sur les plantes, c’est-à-dire qu’elle n’a aucun contrôle sur le bois, que sur ce qui est vert (par exemple, elle peut très bien manipuler la mousse d’un arbre, mais pas ses branches). :  + arme de prédilection : Son arc en bois (accompagné de son carquois et de ses flèches, parce que sinon, il ne sert à rien…) + particularité : Edel’, lorsqu'elle est complètement bourrée ou dans un état second (genre quand elle a fumée) à la capacité de pousser (dans la limite du raisonnable) ceux qui l'entourent à s'assumer totalement et tout simplement à s'amuser (c'est beaucoup moins puissant, mais c'est un peu le même principe que pour les bacchantes....)

↘️ caractère

∂ curieuse ∂ dans son monde ∂ lunatique, son humeur dépend de sa tolérance à son pouvoir, ce qui peut faire qu’elle est très changeante ∂ compréhensive ∂ peureuse ∂ dans son monde ∂ à l’air un peu folle parfois ∂ recherche par tous les moyens à atténuer sa télépathie, ce qui fait que lorsqu’elle n’en peut plus, elle se réfugie dans l’alcool, voire la drogue ∂ manipulatrice, elle sait ce que vous ressentez et n’hésite pas à l’utiliser si elle en voit l’utilité ∂ souriante ∂ franche, elle s’en prend toujours plein la figure à cause de son empathie, elle ne voit pas pourquoi elle devrait vous épargner ∂ se réfugie dans tout ce qu’elle peut : les livres, la musique, la télé, les films,… tout ce qui peut la faire se concentrer assez pour oublier, ou plutôt atténuer, le flot d'émotion qu’elle ressent sans cesse ∂ discrète ∂ aime se faire oublier, mais n’est pas asociale, ni timide, c’est juste que c’est plus simple pour elle, parce qu’elle n’a pas à savoir ce que vous pensez d’elle comme ça ∂ tolérante ∂ empathique ∂ capricieuse, elle n’a aucune patience, elle est à fleur de peau et peu se montrer exécrable si elle n’a pas tout ce qu’elle veut tout de suite ∂ étourdie, elle oublie toujours tout, tout simplement parce qu’elle n’arrive pas assez à se concentrer

↘️ Depuis combien de temps sais-tu que tu es un(e) sang-mêlé(e) ?
En voilà une question ! Heu… laissez-moi réfléchir… En fait, je ne m’en rappelle plus vraiment parce que… parce que j’ai toujours trop de chose en tête, tout, tout est trop, alors certaines choses passent à la trappe, comme la date de cette découverte. J’étais… J’étais petite, pas encore au collège, je devais avoir… 9 ans… oui, c’était ça. Je l’ai su lorsque mon empathie était devenue trop forte, et que je m’étais mise à hurler à ma mère qu’elle arrête de m’assaillir de… de tout ce qu’elle éprouvait et ressentait. C’est là qu’elle a compris que je devais rejoindre la colonie. Le temps qu’elle trouve ses mots et comment me parler (parce que oui, elle n’était pas doué avec les mots), et j’étais en route pour la colonie. Un camp sympathique, où on faisait plein de truc génial, en tout cas, dans ma vision. J’étais une enfant qui croyais qu’elle s’amusait à la guerre. Puis en revenant à la maison de temps en temps, en me faisant attaquer par les monstres, j’ai compris que tout ça était réel, que ça n’avait rien du film… et bizarrement, c’était beaucoup moins cool… En plus… mon pouvoir devenait de plus en plus fort et de plus en plus handicapant… Il fallait une volonté de fer pour le contenir, ou trouver les distractions nécessaires pour que je me concentre sur autre chose, oui, c’était tout… Trop cool, l’éclate total… Alors oui, c’est ironique, même si je le dit en souriant… En plus, mon père avait pris son temps pour me reconnaître, alors que j'étais là, juste devant lui et j’avais du faire un séjour assez long chez les Hermès… L’endroit idéal pour quelqu'un avec mon pouvoir qui n’arrivait pas à se contrôler, c’est sûr… Au moins, je le savais, lorsque l’un d’eux voulait me faire une crasse… et je le laissais faire, faisant semblant d’être surprise. Pourquoi ? Parce que je ne voulais pas montrer que je n’arrivais toujours pas à contrôler mon pouvoir et que ça me donnait une bonne excuse pour répliquer… Non, il avait fallut attendre que mon pouvoir de phytokinésie  se déclenche pour qu’il daigne me reconnaître comme sa fille. P'pa, où que tu sois, encore merci pour ça…

↘️ As-tu pris part à la bataille de Manhattan/du mont Othrys ? Et celle contre Gaïa ? Si oui, à quel camp as-tu choisi d'être loyal(e) ?
Alors… Comment dire, même si j’avais fini par contrôler un peu mieux mon pouvoir, la barrière que je dressais dans mon esprit pour empêcher les ressentis des autres de m’atteindre ne supportait pas les émotions trop forte. Lorsque une personne était dominée par une émotion forte, sa pensée était obligatoirement beaucoup plus forte, trop forte… Alors pour les batailles en elle-même… je n’ai pas été très utile. J’étais simplement recroquevillée dans un coin, les mains sur mes tempes, en train d’essayer de contenir les cris de douleur des blessés, les cris de haine des guerrier de chacun des camps. Je ne pouvais pas bouger, je ne pouvais pas me concentrer, tout était trop intense, trop fort, et j’étais tout simplement à la merci de cette vague d'émotion. Sinon… J’avais rejoint les partisans de Cronos, parce que… parce que qu’est-ce que je devais à mon père ? Rien. Juste de la douleur, ce don merdique d'empathie. Je me serais contenté de la phytokinésie, je vous assure, ça, c’était amusant, mais l'empathie… c’était une malédiction, surtout lorsqu’on ne la contrôlait pas, ou à peine. Alors oui, j’avais rejoint les partisans, emballée par leurs idées, par leur volonté de montrer aux dieux qu’on ne leur devait rien. J’avais la haine, je devais bien le dire. Mais les guerres… elles m’ont fait rapidement désenchanter… À la fin de la bataille de Manhattan, je ne voulais plus rien avoir à faire avec une quelconque guerre. Non, j’étais toujours en colère contre mon père et les dieux en général, mais la guerre… plus jamais, c’était trop atroce. Seulement, contre Gaïa… je m’étais laissée emporter par les pensées des demi-dieux, leur volonté de résister à la Terre-mère, de tout faire pour l’empêcher de se réveiller… J’avais été grisée et avait cru pouvoir… ne serait-ce que pour soigner, ou même aider les soigneurs, quoi que ce soit… La belle blague… C’était encore pire. J’avais littéralement paniqué, pleuré, hurlé en même temps que tous les blessés, j’avais tout ressenti, j’avais prié, j’avais prié tout ceux vers qui je pouvais me tourner pour que ça s’arrête mais… mais ça ne s’arrêtait pas… et j’étais à terre alors que je n’avais même pas combattu. Je m’évanouissais, et dès que je reprenais conscience, le chaos était le même. Voilà ce qu’avait été les batailles pour moi.

↘️ Et maintenant, que deviens-tu ?
Ce ne fut qu’après la bataille contre Gaïa que je décidais de quitter le camp grec pour rejoindre le troisième camp. Je n’en pouvais plus, j’arrivais de moins en moins à dormir ou à me concentrer, j’étais assailli par mes souvenirs et les émotions des autres, j’avais l’impression de souffrir chaque jour un peu plus de revivre encore et encore ces guerres. Ce n’était plus possible. Les rares fois où je m’endormais, je me réveillais en sursaut, hurlant, me rappelant toutes les morts que j’avais vu, pire, que j’avais ressentit. Ça plus la culpabilité, la mienne et celle des autres, c’était… c’était trop… Tout avait toujours été « trop », mais là, c’était insoutenable, et je savais que si je ne changeais pas d’air, je n’allais jamais m’en remettre. Alors j’étais partie… j’avais fui, ou en tout cas essayé de fuir, la douleur. Seulement, ça ne marchait pas… alors je buvais, je faisais des mélanges de plantes pas très recommandé pour m’apaiser… là, j’avais l’impression que le monde idyllique que j’imaginais était réel, que tout allait bien… jusqu’à ce que a arrête de faire effet. Et je n’avais qu’une seule envie, recommencer… mais je savais que je ne devais pas en abuser, que sinon, j’allais devenir accro… sauf que la volonté n’avait jamais été mon fort alors… combien de temps allais-je pouvoir résister ? Il fallait que je surpasse tout ça, mais comment ? Je ne voyais aucune solution. J’étais au fond d’un ravin, et je n’avais aucun moyen de le franchir. J’étais au fond d’un ravin, en train de mourir de faim et de fatigue, sachant qu’il ne fallait pas fermer les yeux pour rester en vie, mais voulant désespérément m’assoupir pour quelques minutes, ne serait-ce que quelque minutes, de paix.
derrière l'écran
pseudo | prénom
âge : 19 ans  + présence : on va dire… 5 fois par semaine (hors période d’examen :zad:)+ personnage inventé ou scénario/pv : inventé + un dernier mot ? Il est génial ce forum (a)
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Now all our memories, they're haunted


Des écouteurs sur ma tête, un joint à la main, j’étais en train de m’assoupir. Depuis quelques temps, c’était le seul moment où j’étais « bien ». Et encore, bien était un trop grand mot. J’étais calme et détendu, mais j'avais encore une légère tendance à déprimer. À me poser trop de question philosophique du style : « et maintenant ? Qu’est-ce que je fais de ma vie ? Je reste là, à fumer et… et c’est tout ? ». Déprimant. Mais je ne pouvais pas bouger. Alors mes pensées vagabondaient. C’était les rares moments où elles étaient presque « claires », sans interférence venant de l’esprit des personnes qui m’entouraient. C’était aussi l’avantage avec ce camp… Il était nouveau, il y avait moins de monde et plus de chance de se retrouver seule et au calme pour penser. Alors voilà, mon esprit vagabondait, il allait vers… en fait, je ne savais jamais où il allait, c’était ça qui était cool. Je restais quelques minutes comme ça. Apparemment, il avait décidé d’aller vers mon passé. Bon, si c’était ce qu’il voulait…

J’étais née dans l’Iowa… Super information, mais c’était là où j’étais pour le moment. J’avais l’impression de survoler tous les paysages que j’avais vu enfant, des paysages magnifique, je vous jure, c’est vraiment une belle région l’Iowa. Et là, maintenant, je survolais la ferme de ma mère. Oui, maman était fermier. Je sais qu’on a tout de suite la vision du plouc, en tout cas la plupart de ceux qui n’ont pas une famille fermier mais ce n’était pas du tout notre cas. Ma mère était à la tête d’une grande ferme, avec de nombreux ouvriers qu’il supervisait. Ça ne l’empêchait cependant pas de travailler avec eux, il adorait la terre, les plantes, son travail était vraiment une passion. Bref, il avait un mari, des enfants et moi… J’étais l’ainée, elle m’avait eu avant de rencontrer mon beau-père. Elle ne parlait jamais de papa, enfin plutôt de mon père, parce que mon vrai papa, celui qui m’avait élevé, c’était mon beau-père. Bref, il ne parlait jamais de papa, tout ce que je savais, c’était que mon nom venait de leur passion pour les Edelweiss… Merci Dionysos, grâce à toi, j’ai aussi hérité d’un nom pourrie, en plus d’un pouvoir pourrie. Je t’adore, tu ne sais pas à quel point… Pour faire simple, ma vie était cool jusqu’à mes huit ans. Mes parents s’occupaient bien de moi, j’avais des frères et des soeurs avec qui je m’entendait plus ou moins, mais on était une vrai famille, et on savait que l’on pourrait toujours compter les uns sur les autres. Enfin, je parle au passé, mais c’est toujours le cas, je vous jure, ma famille est géniale. Pour l’école… J’étais pas très douée, trop rêveuse, trop inattentive,.. Ajoutons à cela mon hyperactivité et ma dyslexie, et franchement, vous comprendrez que l’école… c’était pas trop mon truc. Non, moi, ce que j’aimais, c’était courir à travers champ, avec des bâtons, m’imaginant être une princesse guerrière elfique super-puissante qui arrivait à protéger la planète des méchants… Je m’imaginais être l’avatar, maître des quatre éléments, capable de sauver la terre de l’appétit de la nation du feu. Je m’imaginais être une championne de foot de rue, capable de truc extraordinaire avec un ballon… Bref, vous voyez le truc…

Mais à huit ans… tout changea. Ce ne fut pas d’un coup, au début je ne m’en apercevait même pas, mais je commençais à sentir les émotions des autres. Ce n’était pas clair, simplement un tourbillon d’émotions, que je croyais miennes. C’était pour ça que je ne m’en apercevais pas, mais j’étais devenue plus excessive, dans tout. Je n’étais branché que sur les émotions, sur le ressentit, c’est ça qui m’assaillait avec force, parce que ce n’est pas quelque chose de tangible, je ne pouvais pas le voir dans ma tête, ce qui fait que je n’arrive pas à m’en détacher. Votre ressentit m’envahit, et j’ai l’impression que c’est le mien, tout simplement parce que vos pensées sont plus fortes que les miennes. Comme si quelqu’un se mettait à crier à côté de vous, au point où vous n’arriveriez même pas à entendre votre propre voix. C’était ce qui se passait. Et j’étais à fleur de peau, parce que je ne contrôlais rien, et que c’était de plus en plus fort, de plus en plus persistant. Ça me déclenchait des migraines, et on pensait, comme moi, que c’était ces migraines qui faisaient que j’étais aussi changeante… Seulement, au bout d’un an, ma mère a compris ce que se passait. Il avait peur que les récoltes ne se passent pas bien, et moi, j’avais son stress qui m’envahissait, et je voulais juste que ça s’arrête. Alors je l’ai hurlé. « Stop ! » C’était tout ce que je voulais, un cri de détresse. Il m’avait demandé de deviner ce qu’il ressentait. J’avais pris ça comme un jeu, j’avais trouvé ça assez marrant pour oublier le stress de ma mère et me concentrer sur mon amusement. Et c’est là qu’elle me révéla la vérité. J’avais le don d’empathie, et ce que mon père lui avait dit était vrai. J’étais une enfant spéciale. Et je devais aller dans un camp spécial. Un lieu fait pour moi. Je n’avais rien dit, continuant à sourire, attendant de voir ce que mon père allait décider, et ce qu’il allait me dire. Ah oui ! Le sourire. la chose la plus importante. Le seul moyen de ne rien montrer. Toujours sourire, peut importe les émotions que je ressentais. Ce n’était pas toujours facile, je n’y arrivais pas toujours mais c’était ma seule carapace. Alors je souriais… Tout le temps. Au point que c’était devenu un réflexe. Alors j’avais souri quand mon père m’avait annoncé que j’allais aller là-bas, dans ce camp. J’avais souri malgré l’appréhension qui me nouait le ventre. Et j’étais allé à la colonie des sang-mêlé….

Je me rappelle comment j’avais aimé cet endroit au début. Tout était nouveau et amusant. tout jusqu’à ce que je me rende compte que c’était vrai. Que l’on devait vraiment affronter des monstres. J’avais eu de la chance, je n’avais pas dû arriver en fuyant, mais ce n’était pas le cas de tout le monde. Et moi ? je souriais et faisais comme si tout ça n’était pas réel. Ce n’était pas ma réalité mais la leur, non ? C’était ce que je me disais, en tant que petite fille qui ne voulait pas s’avouer la vérité. Seulement… elle devait bien me sauter aux yeux, n’est-ce pas ? J’étais rentrée à la maison pour Thanksgiving… J’étais en train de faire les courses avec ma mère quand une harpie s’est mise à nous attaquer. Et là… Là, les réflexes avaient pris le dessus. J’avais saisis ma mère pour la forcer à courir jusqu’à la voiture. J’avais quoi ? 10 ans ? 10 ans et j’avais dû affronter une harpie. Je ne savais même pas comment je m’en étais sortie vivante, mais la harpie avait bel et bien était réduite en poussière par l’une de mes flèches, tandis que maman avait conduit à toute vitesse pour nous ramener à la maison. On avait fait un Thanksgiving en avance pour moi, avant de me renvoyer à la colonie, histoire de me garder en sécurité. Mais je savais que c’était aussi pour se protéger eux. Alors j’avais décidé de ne pas revenir les voir, ou le moins possible. Pour ne pas les blesser. Pour les protéger… C’était ce que l’on faisait en famille, non ? Et j’avais continué à sourire. Puis à 12 ans, je découvrais mon pouvoir de phytokinésie par hasard, alors que je m’amusais à jouer à la magicienne. Le soir-soir-même, mon père me reconnaissait. Le soir même, je quittais le bungalow des Hermès, auquel je m’étais habitué, pour rejoindre celui des Dionysos. Est-ce que j’étais contente ? Non… Mais j’avais souri… J’avais souri en contenant ma rage envers cette mère qui ne m’était rien, envers ce père qui m’empêcher d’être auprès de ma vrai famille sans la mettre en danger. Ma rancoeur grandissait, ce père, j’avais décidé de le considérer comme la cause de tous mes malheurs. Ma rancoeur grandissait, même si extérieurement, il n’en paraissait rien. Alors, lorsqu’en 2011, Luke commença à suivre Cronos, à penser à se venger de ces parents absents, je ne pouvais être que d’accord avec lui. Et je me proposais de l’aider. Et voilà comment je servis d’espionne. Est-ce que j’avais l’impression de faire du mal à quelqu’un ? Non, je me contentais simplement de donner des informations. Ce n’était pas moi qui blessais les autres. En tout cas, c’était ce que j’avais pensé jusqu’à la bataille de Manhattan. Ce fut la seule fois où je participais à un combat sous la bannière de Cronos, la seule fois où je participais à un vrai combat tout court. Et ça avait été… atroce. Je m’étais réfugié à l’arrière, mais c’était l’espace de l’infirmerie et… je sentais les blessés hurler mentalement de douleur, je me tordais avec eux. Certains étaient évanouis, mais pas tous, et… c’était horrible. Au point que je parti. J’avais fui, dès que j’avais pu. J’avais fui loin de cette guerre.

Pendant quelques temps, je vécut dans la rue, arrivant à m’en sortir de justesse. Je n’osais pas revenir à la colonie, je n’osais pas retourner dans ma famille, j’étais simplement… une sans-abris. Ce fut à ce moment que je remarquais que l’alcool et les films m’aidait à oublier, à me déconnecter des émotions des autres… Alors je me réfugiais dans l’alcool. Et c’était complètement bourrée que j’avais décidé de revenir à la colonie. J’y avais pensé depuis longtemps, je me trouvais à quelques kilomètres de cette dernière, mais il avait fallut que je sois complètement pompette pour oser faire le premier pas. Et ensuite ? Je ne pouvais plus fuir de nouveau, j’avais déjà dû trouvé une explication pour ma disparition, je pouvais décemment pas repartir à nouveau sans rien dire. En plus, c’était quand même l’endroit où j’étais le plus en sécurité. Alors j’étais resté, souriant encore et toujours. La seule différence avec avant ? Ce n’était pas rare de me voir avec une bouteille d’alcool à la main…Petit à petit, je m’étais à nouveau sentie mieux… Après avoir été complètement ivre deux-trois fois, j’avais décidé de ralentir sur ma consommation d’alcool. Je m’entraînais pour mieux contrôler mon pouvoir et… ça marchait, même si j’avais du mal à tenir une barrière psychique entre moi et les autres… Je commençais à m’en sortir quand… Quand les Dieux firent encore leurs siennes et que Gaïa décida de réclamer le contrôle de la terre… Youpie ! J’avais décidé que je ne ferais plus jamais de guerre, et je m’y étais bien tenu… jusqu’à la bataille finale. Les troupes étaient tellement galvanisée… Je m’étais laissé emporté par eux, par mes compagnons. J’avais cru que j’allais pouvoir servir, ne serait-ce qu’un petit peu. Que tous les bras, y compris les miens, étaient utiles. Que je maîtrisais assez mon pouvoir pour m’en sortir… La bonne blague. J’arrivais sur le champ de bataille et… et je me laissais à nouveau submerger. Mais là, c’était pire. La bataille était plus sanglante, et je me trouvais au coeur de l’action, sans rien pouvoir faire d’autre. La seule chose que j’avais réussis, c’était de me cacher du mieux que j’avais pu, et attendre. Là, je n’arrivais plus à sourire, je me contentais de pleurer, de hurler, et d’entendre ceux qui étaient en train d’agoniser, de les entendre hurler de douleur, de ressentir le tourbillon d’émotion. Ils n’arrivaient même plus à penser avec des mots ou des images, juste avec leur douleur à l’état pur, et c’était ça, ce que je ressentais. Et ce ne fut qu’après ce qui semblait une éternité que tout ça avait cessé.

Tout avait cessé, mais tout continuait. On avait fêté la victoire, mais la douleur et les souvenirs étaient toujours là. Et je ressentais tout. Le peu de contrôle que j’avais réussi à avoir… je l’avais perdu. Je ressentais encore et encore la douleur que j’avais éprouvé à ce moment là. Je n’avais aucune séquelle physique, tout simplement parce que je n’avais pas vraiment combattu… mais la douleur était là, omniprésente. Ça et la culpabilité, la mienne et celle des autres, qui m’étouffait, m’empêcher d’avancer. Une fois, je m’étais même mise à hurler en plein milieu du réfectoire pour leur dire d’arrêter de penser à longueur de journée « pourquoi moi ? », que ça n’aidait pas… Je n’arrivais plus à sourire. Je n’arrivais plus à dormir, ni à réfléchir. J’étais épuisée, déprimée et sur les nerfs. Alors je m’étais à nouveau tourné vers l’alcool. Seulement, ce n’était pas suffisant. alors je m’étais tourné vers les plantes, celles qui faisaient planer… C’était mieux, mais toujours pas assez. Alors j’avais quitté la colonie. Je ne savais même pas pourquoi j’étais restée… enfin si, pour mes amis, mais je pourrais toujours les revoir, non ? En tout cas, je ne voulais pas rester dans ce camp où tout était fait pour rendre hommage aux dieux. Je n’avais pas à leur rendre hommage, c’était eux qui m’avaient mis dans la merde… alors qu’ils me laissent en paix. Voilà… J’avais donc atterri dans ce nouveau camp… Et là, on m’avait demandé ce que je pouvais faire pour me rendre utile. J’avais mis quelques secondes avant de comprendre la question. Depuis la guerre contre Gaïa, je ne faisais rien d’autre que… qu’essayer d’atténuer la douleur, mais sans être active. Alors être utile… j’avais un peu perdu l’habitude… J’avais lu leur liste débile… et la seule chose dans laquelle j’étais vraiment douée… bah c’était la culture. C’était le moins chiant, le plus cool même. Alors voilà, j’étais cultivatrice. Et là, je fumais, en essayant de m’endormir pour ma première journée demain, pour la première journée où j’allais me rendre utile depuis… depuis si longtemps.
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Chloë en bisexuelle! :lov: :bave:
Bienvenue.
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Invité
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Merci :lov: (toi aussi t'es sexy :zad:)
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Anonymous
Invité
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On se trouvera un lien. :héé: :bed:
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Anonymous
Invité
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chloë comme fille de déméter, j'aime beaucoup! et puis le troisième camp. :héé: :héé:
j'aime beaucoup ta fiche, bienvenue!! :aw: :aw:
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Theodore A. Brennan
Theodore A. Brennan
+ messages : 401
+ face and credits : tyler young, bazzart.
bienvenue parmi nous, déjà, de façon plus officielle :zad: :keur:

et avant de te valider, je voulais te prévenir que le pouvoir de télépathie n'est plus disponible (les pouvoirs sont autorisés pour deux personnages pour l'instant, et deux personnages ont déjà la télépathie). :aw:
il faudrait juste que tu changes ce pouvoir, et tout est bon. :cute:
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Charlie J. Keystone
Charlie J. Keystone
+ messages : 363
+ face and credits : Ira Chernova - Psychotic Kid
Bienvenue miss ! Déméter est géniale *w* Bon jeu parmi nous, amuse toi bien (a)
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Anonymous
Invité
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Bienvenue coupine de plantes :cute:
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Anonymous
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Astrid -> oui, on va trouver quelque chose de bien, tu va voir :zad:

Teagan -> oooh c'est vrai ? :chou: :chou: Merciiii :lov: Bon, sauf que maintenant j'ai changé de parent divin, mais monsieur D aussi à la classe :a:

Théo' -> Merci :lov: Et du coup, j'ai changé de pouvoir (a) et j'ai modifié ma fiche (sauf oubli de ma part xDD)

Charlie et Vega -> Merciiiiiii **

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"If I lay here, if I just lay here, would you lie with me and just forget the world ?" - Terminé
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