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Robin aurait pu choisir n'importe quel jour pour revenir à New York. Elle était en vacances de trimestre, c'est vrai, elle n'avait donc aucune obligation d'y aller un jour particulier. Alors pourquoi fallait-il que ce soit à ce moment précis ? Elle n'y avait pas réfléchi plus que ça. Elle avait simplement pris le train pour arriver, par mélancolie . Elle avait beau avoir des mauvais souvenirs de la ville de New York - notamment Manhattan - elle en avait aussi des bons. Et puis zut. C'était New York. Qui voudrait ne pas aller à New York s'il en avait l'occasion ?

Elle s'était dit qu'elle n'avait pas besoin d'une bonne excuse pour y aller. Elle voulait simplement flâner. Elle venait de finir ses examens, elle avait besoin de prendre l'air. Et New York, tellement cette ville était grande, était une bonne ville pour passer inaperçue, avait pensé Robin. Même si certains de ces anciens camarades la croisaient, ils l'avaient probablement oubliée, s'était-elle dit. Et puis même : Quelle était la probabilité pour croiser quelqu'un qu'elle connaissait sans le vouloir ici ? Ca lui paraissait insensé.

Elle regretta ces pensées dès le moment où elle entra dans le marché de New York. C'était un samedi, et la rue était bondée de piétons qui passaient de stands en stands pour faire leurs emplettes de fruits frais, produits non pas en Chine mais localement. Robin, malgré sa peur constante de rentrer accidentellement en contact avec quelqu'un, avait été attirée par un stand, qui proposait des bougies odorantes. Elle se baladait donc dans l'avenue, ayant pris toutes les précautions possibles afin d'éviter un contact physique. Elle avait mis ses gants, et son manteau la recouvrait d'une telle manière qu'aucune parcelle de sa peau était visible. Après avoir passé une dizaine de minutes à sentir les différentes bougies, une fois que son nez fut saturé, elle se décida à prendre une bougie à l'odeur de fraise. Elle continua sa route, et eut un début de sourire quand elle vit un stand qui lui, vendait des fraises. La coïncidence était sympa, pensa-t-elle.

Jusqu'à ce qu'elle lève les yeux, et que son regard croise celui d'une personne qu'elle connaissait bien. Et qui manifestement, et contrairement à ce qu'elle pensait, se souvenait d'elle aussi. Evidemment. Elle avait complètement oublié. On était samedi. Le jour où la colonie vend ses barquettes de fraises au marché de New York. Le seul et unique jour qu'il fallait éviter dans la semaine si on ne voulait pas croiser des demi-dieux en ville. Comment avait-elle pu ne pas y penser ?

Robin n'avait jamais expliqué aux autres pourquoi elle s'en était allée de la colonie. Elle s'était dit que ça n'intéresserait personne - à part Will. Et elle s'était aussi dit que de toutes façons, elle ne leur devait rien. Ce n'était pas comme s'ils étaient ses amis.. La personne devant elle, qui tenait le stand, n'était pas l'ami de Robin. Qu'est-ce qu'il était exactement pour elle ? Elle n'en était pas sûre. Mais qu'elle le sache ou pas, cette rencontre était pour elle gênante. Evidemment, elle ne montra rien de son anxieté et de sa gêne. Elle préféra se donner un air dur. Comme si elle n'en avait rien à faire, de voir en face d'elle ceux qu'elle avait lâchés. Elle fronça légèrement les sourcils. « Salut, Noah.» Elle ne savait pas comment réagir. Fallait-elle qu'elle s'excuse ? Qu'elle s'en aille ? Pourquoi avait-elle engagé la conversation en premier lieu ? Il fallait qu'elle se rattrape. Qu'elle dise quelque chose d'intelligent. Sûrement qu'il était en train de se dire qu'elle avait du culot, pour venir ici, après qu'elle s'en soit allée. Ou peut-être avait-il simplement peur, comme la plupart des autres. Il avait peur qu'elle lui fasse voir des choses qu'il n'ait pas envie de voir. Enfin, dans ses souvenirs, voir les choses que Robin montre aux gens ne gênait pas Noah.. « Contente de voir que t'aies changé d'avis et que tu te sois pas tué, je suppose.» finit-elle par dire. Elle se dit que c'était le bon moment pour s'en aller, et s'apprêta à partir. Elle n'avait pas vraiment envie de continuer cette discussion.
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Noah S. Warsmond
Noah S. Warsmond
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10 septembre 2016 - La raison pour laquelle Noah aimait tant les week-end était que, comme il s'occupait de revendre sur le marché de New York les fraises cultivées à la colonie dans la semaine, ça lui permettait de prendre l'air. Bon, il n'était pas vraiment tout seul - Argos et ses cent yeux étaient là pour lui tenir compagnie, ainsi que les autres pensionnaires avec qui il s'occupait du stand. Mais changer de paysage, même pour une matinée, ça lui faisait un bien fou. Argos lui jeta un regard désapprobateur quand il posa ses pieds à côté du volant, mais il lui répondit par un sourire tout en buvant une gorgée de sa gourde. On lui avait dit qu'il buvait trop ces derniers temps, mais il répondait à chaque fois par un haussement de sourcil. On ne saoule pas un fils de Dionysos - le fils de Dionysos vous saoule, qu'il répondait de temps à autres d'un ton guilleret, avec un sourire aussi faux et fragile que son équilibre mental l'était ces derniers temps. Il était si minable qu'il se faisait de la peine à lui-même - mais personne n'était là pour le juger, alors tant mieux.
Au moins, il pouvait se détester tranquillement - il jouait les psychologues avec les autres et aimait ça, mais paradoxalement il ne supportait pas qu'on fasse le psychologue avec lui. La fierté, ou la honte sûrement, allez savoir - le fonctionnement du fils de Dionysos était aussi complexe que celui du plus compliqué des casse-têtes. Un vrai merdier - Athéna elle-même aurait pu s'arracher les cheveux face à la complexité de ce demi-dieu. Une boule de noeud d'émotions, un labyrinthe de sentiments - il était aussi perdu qu'un phare au milieu de l'océan, sans lumière. Parce que sa lumière, bah, elle s'était faite la malle - la saloope. Il aimait bien traiter les gens de saloope, avec la voix un peu traînante et tout - ça agaçait les gens, parce que les gens mous, bah c'est bien connu que ça énerve. Mais lui, ça l'amuse. Une boule de noeud je vous dis - quand on pensait avoir réussit à le démêler, ça devenait encore pire.

Ils s'étaient installés tranquillement, mais sûrement. Argos avait fait le gars - c'était devenu un vrai chien de garde depuis la bataille. Si d'ordinaire il était protecteur, il était devenu supra protecteur maintenant - il veillait sur les demi-dieux qui étaient sous sa responsabilité comme une lionne sur ses petits. Assez perturbants comme image - essayez d'imaginer une lionne avec cent yeux. Effrayant. Absolument abominable. Héra avait vraiment été dure avec Argos en le punissant - mais bon, il avait l'air de s'être fait à son physique maintenant. Mais il ne fallait surtout pas le faire pleurer, son peine de finir noyé dans l'équivalent d'une piscine municipale - Noah l'avait appris à ses dépends.
Côtoyer des mortels lui permettait aussi de se sortir de l'atmosphère lourde de la colonie - il voyait des gosses se balader main dans la main avec leurs parents, spectacle qui le plongeant en général dans une nostalgie monstre. Il en voyait certains faire des caprices, ce qui n'arrivait que trop rarement à la colonie - les demi-dieux apprenaient rapidement à être content de ce qu'ils avaient. Instinct de survie, tout ça. Et puis il y avait les couples, les familles, les amis - Niahm aimait bien venir à New York. De temps en temps, elle les accompagnait quand ils partaient les week-end, avant. Avant. S'il se concentrait un peu, il pouvait presque revoir sa tête sortir de la camionnette, avec sa fausse casquette Adidos qui les avaient tant fait rire avant. Adidos quoi, les mecs - quitte à faire de la contrefaçon, soyez crédibles.

Noah secoua légèrement la tête, ramené à la réalité par un nouveau client - un père de famille, sûrement. Il avait la cravate de travers, et les lunettes un peu abîmée. Un sourire aux lèvres, le fils de Dionysos replaça la cravate de l'homme qui haussa les sourcils, sûrement peu habitué à ce genre de services totalement désintéressés. Noah était comme ça - un peu frivole, un peu imprévisible, mais énormément serviable. Un peu con, aussi, mais ça on lui disait souvent. T'es con putain, Noah.
Soudain, il la voit. Dans toute sa splendeur, avec sa bougie senteur fraise dans les mains, ses sourcils froncés et son adorable petit nez en trompette plissé. Robin. Il s'était demandé où elle était passée - là voilà devant lui, maintenant. Dans le fond, il sait déjà où elle a fini. Teagan aussi, est allée à Sanford - il se doute bien qu'elle aurait été parmi les premières à se rebeller à sa manière. Il comprenait, et ne lui en voulait pas - de toute façon pourquoi lui en voudrait-il? Ils ne se devaient rien.

Les paroles de la fille de Thanatos le frappent de plein fouet. Il se souvient très bien. Il sait à quoi elle fait allusion - c'est bas, comme attaque. Elle essaye de le piquer et de le rabaisser pour ne pas montrer son malaise et sa gêne, il connait ça Noah - l'esprit humain, il commence à le cerner. Et puis, lui aussi il est friand de cette technique. « On t'a jamais dit que t'étais une menteuse super nulle? Silence. Elle semble ne pas savoir quoi répondre, ou alors juste prise au dépourvu - elle était prête à partir, à prendre ses jambes à son cou, .. bah maintenant tu le sais. » Au moins, c'est dit. Un brin de malice brille dans ses yeux, mélangé à du sérieux - acteur en herbe, conteur en or, il sait ce que c'est que de jouer un rôle. « Avant de partir en courant, tu veux une barquette? » Il attrape une barquette qui traîne, la tend par-dessus le stand - une sorte d'offrande de paix, faut croire. Pourquoi il fait ça? Il sait pas trop. Il a des choses à lui dire, à Robin - et peut-être qu'elle aussi, elle a des choses à dire. « Argos dira rien, il est trop occupé à surveiller les p'tits merdeux qui se croient discrets. » qu'il souffle à la brune, d'un ton discret, désignant discrètement l'homme aux cent yeux qui gardait les bras croisés derrière le stand à la manière d'un vigile Carrefour. Effrayant. De quoi dissuader les plus téméraires.

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Alors qu'elle était sur le point de partir, elle tenta d'analyser la situation qui venait d'arriver. Ca lui arrivait souvent, de faire ça, quand elle était en situation stressante. C'est un peu comme les cours : On analyse une scène de crimes pour pouvoir déterminer ce qui s'est passé. Le crime en question ici était que Robin s'était laissée avoir par ses sentiments. Voir ces fraises, voir ce panneau, voir Argos un peu plus loin, et surtout, voir Noah devant elle avait fait remonter des sentiments qu'elle n'avait plus sentis depuis qu'elle était partie. Plus sentis vis-à-vis de la colonie, du moins. Sinon, évidemment , elle les sentait toujours. Il était impossible pour elle de battre ses démons. Elle préférait les ignorer, quand elle n'était plus en mesure de les contrôler.

Tout d'abord, il y avait eu la honte. La honte non pas d'avoir abandonné la colonie - elle savait que c'était le bon choix - mais d'avoir abandonné Will. Sans lui expliquer. Mais c'était trop dur pour elle. Elle n'aurait pas su lui dire. Elle aurait eu peur d'empirer les choses en lui disant en face les choses qu'elle retenait en elle. Au final, elle avait juste fait subir à Will son propre quotidien : des gens fuyant, et ne revenant pas. Mais comme elle le vivait constamment, elle savait à quel point on peut se sentir seul, quand les gens s'en vont. Et Will ne méritait pas de vivre ça, lui. Elle avait honte. Elle aurait voulu avoir le courage de lui parler, de lui dire les choses en face. Mais sa peur l'avait retenue. De toutes façons, qu'aurait-il fait ? Il n'aurait pas pu la retenir. Elle n'en demandait pas tant.

Ensuite, elle vit dans le regard de Noah le regard que tous les gens de la colonie avaient envers elle. Un regard intrigué, curieux, effrayé. Comme si elle était une sorte de monstre qu'on n'osait pas approche. Ou une bombe à retardement, prête à exploser. Elle se souvint de son angoisse lorsqu'elle traversait la colonie. L'angoisse de son pouvoir, l'angoisse des autres, l'angoisse de tout. Cette angoisse restait évidemment aujourd'hui. C'était maintenant comme une seconde peau, pour elle. Un ami avec qui elle vivait depuis longtemps, depuis toujours, qu'elle connaissait comme sa poche. Elle aurait en fait trouvé bizarre de ne pas, un jour, sentir cette boule au ventre. Le seul qui arrivait à lui faire oublier cette boule pour quelques instants, c'était Will. Et elle savait que si ça n'avait pas marché avec lui, ça ne marcherait avec personne.

Mais c'est là qu'elle réalisa qu'elle s'était trompée. Elle avait fait quelques pas, quand Noah attira son attention. « On t'a jamais dit que t'étais une menteuse super nulle? lentement elle se retourna, et plongea son regard dans celui du fils de Dionysos. Ca n'était pas le même regard que celui des autres. Il avait quelque chose de différent. On pouvait sentir de la gentillesse dans son regard, comme s'il s'inquiétait pour elle. Comme s'il avait envie de lui parle. Il ressemblait presque à celui de Will. .. bah maintenant tu le sais. » Ses sourcils se froncèrent à nouveau.
« Et fais-moi rire, pourquoi je serais une menteuse, exactement ?» Elle avait remis son armure. Son air dur, son air je m'enfoutiste. Elle n'allait pas tomber pour cette petite comédie que lui faisait là Noah. Elle ne savait pas quelles étaient ses intentions, mais elle ne pouvait pas croire qu'elles soient innocentes et bienveillantes, comme il tentait de le faire paraître. Elle donnait l'air de s'en foutre, pourtant, elle était restée, ce qui prouvait que ce n'était pas totalement le cas.

« Avant de partir en courant, tu veux une barquette? Argos dira rien, il est trop occupé à surveiller les p'tits merdeux qui se croient discrets. » Elle considéra l'offre une seconde. Et elle se rappela qu'elle ne pouvait pas avoir l'air faible, et accepter ce pseudo-cadeau, cette pseudo-générosité. « Vous êtes déjà pauvres, je vais pas vous voler en plus de ça.» dit-elle, sur le ton cynique qu'on lui connaissait bien. Elle croisa les bras, gardant sa bougie sous son épaule. « Ca rime à quoi ce que tu fais, Noah ? Pourquoi tu me retiens ici ?» Elle posa la question même si elle savait bien qu'il ne la retenait pas vraiment.
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Noah S. Warsmond
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10 septembre 2016 - Robin, il l'a toujours vu comme une fille un peu spéciale - et comment qu'elle l'était. Il ne lui avait jamais vraiment dit, mais il avait de la peine pour elle - en même temps, elle n'avait pas vraiment été gâtée. A croire que les dieux s'étaient amusés à lui rendre la vie impossible en lui offrant des pouvoirs invivables. Pouvoirs qui avaient mis à rude épreuve Noah, dans la phase la plus sombre de sa vie. Quelques temps après la bataille. Ils s'étaient rentrés dedans, il avait vu sa mort - il avait été tenté de la laisser arriver. Tenté. C'était à une période de sa vie où il avait sentit sa vie s'effriter entre ses mains - il lui semblait impossible de la remettre en ordre, et qu'elle lui échappait comme du sable fin entre ses mains. Il avait demandé à Robin de lui montrer encore, sa mort - peut-être pour extérioriser son envie d'en finir avec la vie par catharsis. « En général quand on est "content" que les gens se soient pas jetés d'un pont, on est plus expressifs. Mais c'est rien, j't'en veux pas. » Ironique comme toujours, il finit par tourner légèrement la tête pour observer la foule, avant de reporter son attention sur la demi-déesse.
Le fait était que, maintenant, à la voir, il se rendait compte qu'il avait été un vrai connard. Ou du moins, il le voyait comme ça. Il avait été brutal dans sa demande - elle, qui détestait ses pouvoirs, voyait un garçon qu'elle ne connaissait pas lui demander de les utiliser. Vu comme ça, le fils de Dionysos avait toutes les cartes en main pour jouer le mauvais rôle - et il se sentait vraiment comme un connard. Il s'était jamais vraiment excusé, et peut-être que cette barquette de fraises symbolisait cette culpabilité qu'il ressentait - allez savoir, l'inconscient était tellement compliqué à saisir que même les psychanalystes se battaient entre eux pour l'interpréter.

Elle refusa. Bizarrement, Noah ne fut pas plus surpris que ça. Il osa même un sourire à la réplique qui se voulait acide de la brune - il se contenta de hausser des épaules. Ce n'était pas comme si son sarcasme et sa moquerie allaient l'atteindre - lui aussi était un maître dans l'art de la moquerie. Ils avaient bien ce point en commun - et ça devait être le seul. A part ça, tout semblait les séparer - à commencer par leur caractère diamétralement opposé. « Quel altruisme. » rétorqua-t-il alors, avec un rictus moqueur - ses yeux bleus brillèrent un instant, mais il se contenta de reposer la barquette. Déçu? Pas vraiment. Juste blasé par son comportement - sa manie à toujours se méfier des autres avait grandement participé à son isolement à la colonie, du point de vue du fils de Dionysos. « A toi de m'le dire. Pourquoi tu restes? J'te retiens pas, moi. » lança-t-il peut-être un peu trop brutalement, plus agacé par le fait qu'elle s'empoisonnait la vie toute seule que par son acidité. Peut-être que ça le faisait chier qu'elle se bousille toute seule, mais ce n'était pas comme s'il était quelqu'un de proche d'elle pour lui faire comprendre ça. Et puis, peut-être qu'il se trompait - il n'avait pas la science infuse.
Il finit par hausser légèrement les sourcils pour pointer un index accusateur sur elle - juste pour le petit côté théâtral, parce qu'il était bien le fils de son père. « Ça c'est ton problème. Tu fais pas la distinction entre les gens gentils, et les gens qui veulent te faire du mal qui se font passer pour des gentils. Tu les mets tous dans le même panier. C'est dommage. T'as plein de gens qui seraient prêt à aller vers toi. » Un peu trop cru, peut-être, mais ces-derniers temps il avait fini par arrêter de se montrer trop doux avec tout le monde. Brosser les gens dans le sens du poil, ça paye pas. Faut être dur avec eux pour leur faire rentrer certaines choses dans le crâne. Il désigna ensuite la barquette de fraises orpheline. « T'en veux toujours pas? Non? Tant pis. » Et il en piqua une dans la barquette pour la manger, aussi simplement. Pas par provocation ou quoi, juste parce qu'il avait faim et que son estomac allait finir par faire des bruits bizarres. « Mais t'es pas obligée de m'écouter, j'te retiens pas. C'est juste un constat. » Mais bon, à tous les coups, elle allait encore trouver le moyen de lui prendre la tête. Cette fille était beaucoup trop compliquée.
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Les mots de Noah résonnèrent comme un écho dans l'esprit de Robin. Est-ce qu'il était sérieux ? Est-ce qu'il pensait vraiment qu'elle mentait, en disait qu'elle était contente de le voir en vie ? Il pensait sérieusement que pour elle, c'était une blague, ces visions et son envie de mourir ? Tout le monde la prenait pour monstre, c'était définitif. Elle n'avait beau pas le montrer, elle avait tout de même un coeur. Cette discussion commençait sérieusement à la mettre sur les nerfs. Qu'il la prenne pour un monstre qui se fiche de la vie des gens.. « J'aurais très bien pu te laisser voir ces visions, tu sais. Et te laisser partir te foutre en l'air après. Y'a une raison pour laquelle je voulais pas que tu les voies.» Elle soupira. C'était toujours comme ça. Soit on la prenait pour un monstre et on ne lui adressait pas la parole, soit on voulait utiliser son pouvoir pour diverses raisons, et l'on s'étonnait quand elle réagissait de la bonne manière, c'est-à-dire en fuyant. Noah ne serait pas là pour se plaindre de la non-expressivité de Robin, si ce n'était pas grâce à Robin qu'il était encore en vie. Elle avait fait la bonne chose. Elle le savait. Elle le trouvait à la limite de l'ingratitude. Excuse-moi de t'avoir évité la mort, hein.

Elle observa les fraises que Noah venait de reposer sur la table. Pensait-il vraiment que ça allait marcher ? Une petite barquette et on oublie tout ? Les constantes requêtes de visions, alors qu'il savait pertinemment qu'elle n'aimait pas du toututiliser son pouvoir ? La colère commençait à bouillonner en elle. Plus elle lui parlait, moins elle avait envie de lui parler. Mais elle se dit que peut-être cette dispute lui ferait du bien. Peut-être qu'hurler, pour une fois, ça aiderait à se calmer. « A toi de m'le dire. Pourquoi tu restes? J'te retiens pas, moi. » Il voulait donc la jouer comme ça. Genre " C'est celui qui dit qui est ". D'accord. « Je pourrai répondre à cette question quand tu me donneras une bonne raison de rester.» fit-elle. Mais c'était par curiosité, qu'elle restait. Elle voulait voir où allait mener cette conversation. Elle voulait savoir jusqu'où Noah serait prêt à aller dans ces propos.

Ce qu'elle attendait ne tarda pas vraiment à arriver. Monsieur se permit de lui faire une grande théorie sur les gens gentils, les gens pas vraiment gentils qui étaient mis dans le même panier par Robin, apparemment. Très bien. Il voulait aller jusque là ? Elle allait aller jusque là aussi. Elle ne dit rien pendant quelques minutes. Elle le laissa terminer son raisonnement. Elle prit un air très sérieux, et regarda Noah droit dans les yeux. « Je ne crois pas que j'ai envie de recevoir des conseils sur comment gérer mes relations de la part d'un gars qui est venu vers moi pour concrètement me demander comment il pouvait mourir.» Elle respira un coup. « Moi au moins, je suis pas égoïste. Ce serait facile, de faire comme toi.» Ne se rendait-il pas compte que si elle mettait tout le monde dans le même panier, c'est parce qu'elle faisait du mal à tout le monde, qu'ils soient méchants ou gentils ? Et que c'était pour le mieux qu'elle s'isolait ainsi ? Et lui, quelles étaient ses raisons de vouloir quitter ce monde ? N'est-ce toujours pas un acte égoïste ? Devant le visage abasourdi de son interlocuteur, elle se permit de prendre une fraise de la barquette. « T'as raison, je crois que je vais en prendre une, finalement.»
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Noah S. Warsmond
Noah S. Warsmond
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10 septembre 2016 - A vrai dire, il s'attendait bien à ce que la situation s'envenime. Il n'était pas vraiment du genre à avoir sa langue dans sa poche, un peu trop honnête peut-être - et Robin... c'était Robin. Elle avait son caractère bien à elle, ses manies - il ne la connaissait pas assez pour pouvoir le dire, mais il voyait bien qu'elle était de ce genre de personne qui avaient un feu à l'intérieur d'elles. Il haussa les sourcils face à sa réponse, un peu surpris de voir que sa première réplique avait été aussi mal interprétée. « T'as du mal avec l'ironie dis-moi. » lança-t-il, sans plus développer. Il avait un peu la flemme d'expliquer tout ce qu'il disait - si elle était trop à fleur de peau pour tout prendre au pied de la lettre, tant pis pour elle.

Alors peut-être qu'il était un gros connard. Il avait le beau rôle, lui - le point de vue extérieur, celui qui se coltinait pas tous les malheurs de la brune. C'était facile de donner des conseils de là où il était, de sa petite place tranquille. Tranquille. Pas vraiment tranquille, à vrai dire. Mais bon, pas la peine de passer dix ans dessus sur à quel point c'est compliqué dans sa tête. La réplique de la fille de Thanatos lui ôte un petit haussement de sourcil. « Les fraises c'est pas une assez bonne raison? T'en auras pas partout en septembre des sans pesticides et parfaitement bio. J'dis ça, j'dis rien. » qu'il répond, l'air surpris. Bon acteur? Peut-être. Il est plus expressif qu'elle, déjà. Et peut-être plus doué, mais la situation est tellement électrique qu'il va pas en rajouter.
Honnêtement, sa réplique, il s'y attendait presque. Enfin, pas à ce qu'elle lui balance ça comme réponse, mais il s'attendait à ce qu'à un moment où à un autre elle lui re balance à la figure l'état lamentable dans lequel il était quelques mois plus tôt. C'était pas vraiment lui, ça. Il trouva le coup assez bas et fourbe - comme si elle voulait le rabaisser, encore une fois. Il se contenta d'un sourire. « Rien de mieux qu'une personne qui a perdu foi en la vie, pour vous aider à la prendre du bon côté. Philosophique comme concept, tu trouves pas? T'auras pas plus sincère qu'une personne au bout du rouleau. » Après tout, ça tenait la route comme raisonnement. Dites à une personne qui a perdu foi en la vie de vous trouver cinq bonnes raisons de rester en vie, et vous serez sûrs que ces arguments sont bons.

Peut-être qu'il aurait dû crier. Lui balancer que c'était une saloope. N'importe qui d'autre l'aurait fait. Il est plus posé lui. Plus serein. Disons qu'il préfère argumenter et parler, plutôt que de monter directement sur ses grands chevaux. Cependant, son regard s'enflamma  quand elle le qualifie d'égoïste - qu'elle le considère comme tel, il s'en fichait. Il l'avait été, quand il lui avait demandé de lui montrer les visions. Mais qu'elle qualifie son désir d'égoïste, c'était comme si elle traitait tous ceux qui avaient abandonné de lâches. Il n'acceptait pas. L'air grave, il planta son regard dans le sien. « T'es pas la seule à avoir une vie de merde, tu sais. On en a tous bavé - certains plus que d'autres, d'accord. Mais on va pas se renvoyer la balle du "qui en a le plus bavé", ça serait complètement malsain. T'en as qui cèdent plus facilement que d'autres. T'en as qui échouent, et t'en as qui réussissent. Et j'parle pas seulement de moi, ici. On se tourne vers la solution de facilité tout naturellement, c'est humain. Tu souffres? Bah tu cherches la solution la plus rapide pour plus souffrir. J'sais pas comment appeler ça - l'instinct de survie, ça serait peut-être un peu trop ironique. » Il se tut. Il se redressa un peu, haussa les épaules comme s'il ne venait pas de lancer une énorme bombe au milieu de la conversation.
Il y eut un court silence. Il hésita. C'était le bon moment pour s'excuser ou pas? Il pouvait toujours tenter. De toute façon, ce n'était pas comme s'il allait la revoir souvent - ou la revoir tout court. Autant vider son sac jusqu'au bon, ils étaient sur leur lancée. « J'suis désolé pour t'avoir demandé ça, tu sais. » Nouveau haussement d'épaule, sourire en coin. « J'étais focalisé sur moi, donc oui sur le coup j'ai été égoïste. Et un gros connard en plus de ça - t'as le droit de le dire pour cette fois, je t'en voudrais pas. Mais c'était pas moi. Enfin pas "moi". » Pointe d'humour, mais le coeur n'y est pas. « De toute façon si j'avais vraiment voulu mourir, j'aurai pas vraiment eu besoin de te demander. » Pour rire, il aurait bien dit une balle dans la tête et ça aurait été vite réglé mais il se disait que c'était peut-être mal venu. Son intention n'était pas vraiment d'apaiser l'atmosphère, il s'en fichait pas mal à vrai dire - mais il comptait être en paix avec lui-même. Il avait déjà assez à faire avec les problèmes des autres. Il se contenta de piquer une fraise dans la barquette - à ce rythme, ils allaient la finir.

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Quand Noah la prit à son propre jeu et lui fit remarquer qu'il était ironique, elle pouvait l'avouer, elle était gênée. Elle était un peu partie au quart de tour. Mais elle n'aimait pas l'idée qu'on puisse la prendre pour quelqu'un sans coeur. Parce que si on la prenait pour ce genre de personne, ça voudrait dire que tous ses efforts, toute cette solitude, toute cette angoise étaient n'auraient servi à rien. Robin s'isolait pour les autres, justement parce qu'elle avait un peur. Et qu'on n'insinue pas le contraire. Evidemment, elle ne montra rien de sa gêne. Enfin, elle tenta. Elle était quasiment sure que Noah avait pu remarquer qu'elle avait eu un peu honte. « Excuse-moi, j'te pensais pas capable d'autant d'esprit. Mais ironie ou pas, je préfère qu'on mette les choses au clair, j'ai peut-être pleins de défauts, mais insensible n'en fait pas partie. » dit-elle su un ton railleur, comme pour combler. Elle espérait que ça passerait.

Elle roula tellement des yeux qu'elle put voir son cerveau lorsque Noah dit que les fraises étaient une bonne raison de rester.  Il était sérieux ? Ce gars-là vivait clairement dan un autre monde que celui de Robin. Dans un monde beaucoup plus sympathique, manifestement. Et pourtant, il lui avait un jour demandé à voir ses visions. Robin n'arrivait pas à le cerner. Comment pouvait-il passer de cet extrême à un autre ? Elle se demanda si c'était une chance où non, finalement. Parce qu'on peut certes passer à l'extrême positif, mais retourner à l'extrême négatif n'en est que d'autant plus dur. C'était peut-être pour ça qu'il s'était ému, lorsqu'elle avait parlé d'égoïsme. Parce qu'il compatissait tellement. Robin comprenait bien qu'on ne parlait plus uniquement que de lui - il était la voix de tous ceux qui avaient eu un jour des envies comme la sienne. Robin ne dit rien, pendant un moment. « Si t'es encore là, c'est que t'as compris le truc non ? Le truc, c'est que ça a beau être la solution de facilité, c'est pas la bonne. Et c'est complètement con, de penser que c'est la bonne. » Elle secoua la tête, repensant à toutes les morts éventuelles liées au suicide qu'elle avait pu voir. Elle secouait la tête pour les effacer de son esprit. « Et puis merde, quoi. Ca fout du sang partout sur la rue, quand quelqu'un saute d'un immeuble. » blagua-t-elle. Pour en rire au lieu d'en pleurer. Elle ne réalisa qu'après que sa blague pouvait paraître déplacée, compte tenu de la personne à laquelle elle parlait. Mais dans un sens, elle savait que Noah ne serait pas vexé. Qu'il comprendrait qu'elle disait ça comme une sorte d'offre de paix. C'était sa manière à elle d'être " gentille ".

Il le lui rendit bien, quand il s'excusa. Elle ne s'y attendait pas du tout. Parce que concrètement, personne ne s'était excusée à elle - que ce soit pour l'avoir traitée comme une moins que rien, ou, comme dans le cas de Noah, pour avoir abusé de son pouvoir. On serait étonnés du nombre de gens qui sont curieux à propos de leur mort, et de la mort en général. Mais du coup, elle ne savait pas exactement comment réagir. Qu'est-ce qu'on dit dans ses situations ? Un merci ? Un c'est pas grave, laisse tomber ? Elle ne savait pas. Elle opta donc pour la méthode Robin : le sarcasme. « Tu dis ça pour que je t'achète tes fraises.» fit-elle, le début d'un sourire se formant sur ses lèvres. Sa dernière phrase l'interpella cependant. S'il avait vraiment voulu mourir, il ne serait pas venu vers elle. « Alors pourquoi t'es venu ?» C'est vrai ça. C'était quoi le but ? Avoir de l'attention ? De la part de Robin ? Bonne blague.
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Le Nomade
Le Nomade
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Le jeune mortel tendit une main vers les fraises, vif comme l'éclair. Argos lui jeta un regard meurtrier, ses cent yeux tournés vers le malheureux, les bras croisés sur sa poitrine. Le mortel fit demi-tour. Les pensionnaires de la colonie faisaient affaire à ses côtés, Argos les voyait marchander, sourire de toutes leurs dents comme si rien ne les troublait. Ils aimaient quitter la colonie, de temps à autres, pour souffler. Argos ne les en empêchaient pas, même lorsqu'ils s'entassaient à dix dans la camionnette quand c'était beaucoup trop de personnel pour vendre de pauvres barquettes. En parlant de barquettes. Noah ne vendait pas, il mangeait et partageait. Gardant les bras croisés, Argos fit quelques pas, tendit la main, attrapa la barquette et la reposa avec les autres. A vendre, pas à déguster. Ses yeux se posèrent sur la jeune femme qui l'accompagnait, la détaillèrent un moment avant qu'il ne se détourne lentement. Très lentement. Qu'elle essaie encore de séduire ses vendeurs pour manger gratuitement. Non mais.
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Noah S. Warsmond
Noah S. Warsmond
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10 septembre 2016 - Elle semble surprise par les paroles de Noah - pourtant, n'importe qui le connaissant bien saurait qu'il fait toujours dans l'ironie. Du moins, une bonne partie du temps. Doté d'un sarcasme des plus désarçonnant, il n'est pas commun que l'on mette du temps à s'habituer à sa rhétorique - même ses proches en sont déstabilisés, parfois. Niahm, elle, adorait ça chez Noah - c'était toujours la première à saisir les sous-titres de ce qu'il disait, et à rentrer dans son jeu. Ils faisaient un si bon duo, avant. Un sourire triste naquit sur son visage, mais disparu aussitôt - il balaya les paroles de la fille de Thanatos d'un vague geste de la main, un sourire en coin. « C'est noté. Madame le glaçon n'est pas un glaçon, je garde ça en tête. » Sarcasme encore une fois, mais elle a compris maintenant la brune - elle ne s'offusquera plus de ses paroles et saisira plus rapidement ce qu'il sous-entend.

Ils s'engagent sur un terrain miné, tout les deux. Débattre suicide n'est pas la meilleure des façons pour débuter une vraie discussion - et puis, parler mort avec une fille de la Mort elle-même n'est pas très gai. Elle doit en connaître plus que lui sur le rayon - mais il ne partage pas son point de vue, malgré tout. Comment pourraient-ils savoir quelle est la bonne solution pour les autres, alors qu'eux-même sont incapables de trouver la bonne pour eux? « Tout le monde ne pense pas comme ça. » Malheureusement. Il n'ajoute rien, signe que pour lui la discussion est close - mais si elle veut continuer, libre à elle, il ne changera pas d'avis sur la question pour autant. Noah reste ouvert aux discussions et échanges, toujours. Il aime parler avec les autres.
La blague de Robin est un peu brutale, mais il se force à sourire. A vrai dire, imaginer un corps étendu par terre après une chute de plusieurs mètres ne le fait pas rire - mais il rit tout de même, faisant de son mieux pour paraître naturel. C'est plutôt concluant - son père n'est pas le dieu du théâtre pour rien. Jouer les fausses apparences, c'est une seconde nature pour lui. Être ce qu'il n'est pas. Improviser. Glisser dans la peau de quelqu'un d'autre. Ce genre de choses.

La réplique de la jeune fille lui arracha un rire léger, plus sincère cette fois-ci. Il pointa son doigt accusateur vers elle, le regard vif et pétillant comme il était rare de le voir ces derniers temps (pas aussi sincèrement, du moins). « On est pauvres, tu l'as dit toi-même. » Et toc. Il a fini par la cerner, ce n'est pas en lui retournant ses paroles qu'il la déstabilisera - mais ce n'est pas ce qu'il veut, de toute façon. Il veut juste parler, comme il le fait avec tout le monde. Robin, c'est tout le monde.
Raclement de gorge. Pourquoi il lui avait demandé de voir? Il avait déjà un bout de réponse dans sa tête. Mais pour comprendre, il fallait d'abord qu'elle sache. « Tu connais la catharsis? » Silence. Il ne sait pas si c'est un oui ou si c'est un non. Il opte donc pour le non. « C'est grâce à cette croyance que le théâtre a pris tant d'ampleur pendant l'antiquité - le dramatique. » Son ton était posé, comme lorsqu'il racontait des histoires aux enfants - cette particularité de conteur qui faisait de lui le parfait raconteur d'histoire qu'il était devenu avec le temps. « On pensait que regarder des pièces de théâtre qui traitaient de drames - mort, tout le bordel - permettait de vider le corps des humeurs, qui rendaient mélancolique. Pour se purger, tu vois? » Il glissa un regard vers elle, les sourcils levés. Si elle était intelligente - et il n'en doutait pas - elle devait avoir compris. Voir sa mort avait été sa catharsis à lui.

Leur échange fut coupé par l'intervention d'Argos qui leur repris la caisse, non sans une (pardon, cent) oeillade(s) en direction de la brune. Noah lança un regard à Argos, puis à Robin, avant de lancer un regard à la fraise qu'il avait encore dans la main. Il la fourra dans sa bouche, ni vu ni connu. « Plus de fraises gratuites, désolée, il est de mauvaise humeur. » Il pouvait presque sentir les cent yeux de leur responsable qui était un peu agacé par le comportement redondent du fils de Dionysos - oups, il se ferait rabrouer sur le chemin du retour, certainement.
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