29 décembre 2016 - Mais qu'est-ce que tu fous, Noah qu'il marmonne intérieurement, le fils de Dionysos, pendant qu'il traîne sa carcasse jusqu'au camp Jupiter. Le voyage à travers les portes de Janus lui ont retourné l'estomac - et puis, le toilettes du MacDo dans lequel se trouve une des portes étaient juste dégueulasse. Mais bon, c'était le seul moyen qu'il a d'y aller alors il fait pas la fine bouche - il endure en silence. Après un nouveau grognement, il boit une gorgée de son mélange qu'il trimbale dans sa poche avec lui - il sait pas trop ce qu'il a foutu dedans mais c'est bon. Rien de trop alcoolisé - et de toute façon, il en faut plus que ça pour le rendre ivre, Noah.
Fils du dieu du vin, n'oubliez pas! qu'il serait capable de lancer, cet imbécile. Démarche un peu hésitante, se maudissant mentalement, c'est vêtu de son tee-shirt (d'un orange immonde, vraiment) de la colonie sous un gros gilet gris qu'il débarqua au camp Jupiter.
D'abord, Terminus lui tomba dessus comme une furie sans bras. Julie n'eut pas d'armes à lui prendre, puisqu'il n'en avait aucune sur lui - son xiphos était balancé au fond de son tiroir depuis la fin de la guerre, et le garçon n'y a plus touché. Horreur à l'attention de tout ce qui lui rappelle cette période sanglante. S'il n'y était pas aussi attaché, il l'aurait balancé dans le lac de la colonie - mais il avait aussi peur que les naïades viennent l'arroser en prenant son arme de bronze céleste pour un déchet. Après avoir survécu au dieu protecteur de la Nouvelle Rome (qui avait toujours du mal à se faire à la présence grecque), il entra.
Par contre, c'était grand. Si grand, qu'il se perdit dans les rues.
Excusez-moi, par où se trouve le Colisée s'il vous plaît? qu'il demanda à pas mal de romains qu'il croisa, mais il réussit quand même à se perdre. Heureusement, une petite leg le conduisit jusqu'à l'entrée du lieu - un peu impressionné, même si ce n'était pas la première fois qu'il venait, le fils de Dionysos observait le paysage. C'était complètement différent de la colonie - déjà, eux, ils n'avaient pas de ville. Pas étonnant que des grecs soient allés habiter à la Nouvelle Rome pour y étudier en toute sécurité après la bataille - il aurait pu faire de même, s'il n'était pas aussi attaché à la colonie. C'était tout ce qui le gardait encore lié à Niahm, comment pourrait-il penser à laisser tout ça derrière lui?
S'il avait trouvé la Nouvelle Rome impressionnante, il trouva le Colisée juste écrasant. Immense. Il se sentait minuscule au fur et à mesure qu'il rejoignait la silhouette féminine qui se trouvait à côté des tables - d'ailleurs, plus il se rapprochait, plus il remarquait que la rousse (il avait pu remarquer sa couleur de cheveux) semblait déçue, et agacée. L'organisatrice de tout ça, certainement.
Sa première réaction au commentaire de la romaine fut de hausser les sourcils. «
Si t'accueilles tout le monde comme ça, tu m'étonnes que personne vienne. » qu'il rétorque, le fils de Dionysos, acide. Son visage n'est pas lumineux, ou joyeux - au contraire, son sourire semble être affaissé, et aucune motivation n'a l'air de percer son regard. Une sorte d'automate, qui se demande encore pourquoi il est venu - sûrement pour sortir un peu de la colonie. Mais l'ambiance est la même ici, chez les romains - il s'en est rendu compte, en croisant le regard brisé des habitants. «
J'pense que tu vas devoir te contenter de moi. » qu'il ajoute, en haussant des épaules. Maintenant qu'il est là, il va pas dégager - manquerait plus qu'elle fasse la fine bouche, la blondasse.
Elle demande qui il est. Il grimace, la toise. Le ton qu'elle prend, directive, un peu méprisante peut-être ne lui plaît pas: il rentre dans le jeu du mépris, du coup. «
Noah. » Il la regard de haut en bas, un sourire dégoulinant d'ironie collé sur sa face. «
Quatre lettres, ça va pas être trop difficile à retenir hein.. Jaden? » Il cherche son prénom quelques secondes, parce que ça fait plusieurs heures qu'il a lu la lettre laissée à la colonie maintenant. «
Bon, cette fête tu veux la préparer oui ou non? J'me suis pas bougé pour rien, hein. » Peut-être un peu trop brutal, mais faut dire qu'il aime pas se bouger pour rien faire. Il est là, alors ils ont plus qu'à faire ce pourquoi ils se sont déplacés tous les deux et ce qu'ils savent faire de mieux: organiser des fêtes.