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Noah S. Warsmond
Noah S. Warsmond
Admin
+ messages : 458
+ face and credits : jeremy allen white, (c) dark dreams.
13 août 2016 -
12 jours après la bataille

   
       

   
Il grogne quand les premiers cris des pensionnaires se font entendre à son réveil - ils sont en train de se disputer pour des broutilles, comme d'habitude. Il doit être aux alentours de midi, et il vient tout juste de se lever. Et il a raté le petit déjeuner. Tant pis, de toute façon, il a pas très faim. Il a sa gourde, elle lui suffit - c'est un vrai déchet depuis quelques jours. Personne ne lui dit rien, étonnement - de toute façon, tout le monde est trop occupé avec ses propres problèmes. Noah ne broie jamais du noir d'habitude, mais là, c'est différent.
C'est tombé comme un voile noir sur la colonie. Le deuil. La peur. Le colère. Beaucoup ont changé de comportement - Noah les voit, ces demi-dieux complètement traumatisés qui sursautent à chaque fois qu'ils entendent le tintement du bronze céleste. Il les entend hurler la nuit - tout le monde les entend. Leurs sommeils sont rythmés par les pleurs des autres, mais ils se soutiennent. C'est l'esprit de la colonie. Personne n'est laissé de côté, on se soutient - c'est ce qui les rend plus forts.

La guerre, ça change les gens. Il a fini par l'apprendre à ses dépends. Niahm l'a appris à ses dépends - ça va faire bientôt cinq ans, mais la blessure est toujours aussi fraiche. La guerre lui a arraché sa petite soeur, et à l'heure d'aujourd'hui elle lui manque atrocement, sa petite blonde préférée.
Sa gorge se serre. Il lève les yeux vers le ciel, ravale fièrement ses larmes. Noah ne pleure jamais. Du moins, c'est ce qu'il fait croire aux autres - il ne faudrait pas que les plus jeunes, auprès desquels il s'investit beaucoup, le voient craquer. Tout serait gâché. Il faut bien qu'ils aient de l'espoir - et, bizarrement, ils le puisent dans lui. Ils l'idéalisent un peu trop, mais bon. Ce n'est pas comme si ça le dérangeait, bien au contraire.

C'est arrivé quelques jours après la bataille. Le soir où il a craqué. C'est encore un peu flou dans sa tête, mais il se souvient de ce qu'il a ressenti ce soir-là. Un trop-plein, un débordement si violent qu'il en a eu la tête qui tournait, la nausée même. Il a réveillé tout le bungalow, il a balancé son épée loin, très loin - ensevelie sous ses vêtements, il ne l'a plus touchée depuis. Il ne veut plus la toucher, à vrai dire. La porter lui rappelait tout le sang qui avait coulé dans ces guerres inutiles.
Flash. Niahm dans ses bras. Mourrante. Silhouette toute frêle dans ses gros bras. Les lèvres tâchées de sang. Elle lui sourit. Flash. Son assaillant déchiqueté par les ronces, ensanglanté, hurlant, le visage déformé - par les déchirures et la douleur. Flash. Sylvia le force à se relever, à reprendre le combat. Flash. Lucas sauve de justesse Mary. Flash. Flash. Flash. Flash. Flash. Les plans se succèdent trop vite, ça lui en donne mal au crâne. Il attrape sa tête, se recroqueville sur son lit et ferme les yeux.

Ce genre de situation lui arrive souvent. Il suffit qu'il repense à ces guerres, qu'il pose son regard sur une arme ou qu'il entende un son pour qu'il replonge dans ces souvenirs qu'il préférerait cent fois mieux oublier. Mais il fait avec, et n'en parle pas. Parce que c'est toujours mieux de tout garder pour soit.
Il soupire. Relève la tête. Jette un regard à l'heure, la date. Treize août. Il avait presque oublié. Il avait quelque chose à faire, aujourd'hui. Il devait aller la voir. Teagan, la guerrière - son amie, s'il pouvait la qualifier comme telle. A sa façon, elle était présente - et à sa façon, elle avait su gagner son amitié.

Noah pousse un soupir et se passe la main sur le visage - il est engourdi. Sûrement l'alcool qu'il a ingurgité - mais il le tient bien, donc il n'y a pas trop de soucis à se faire sur ce côté. Il enfile un jean noir, ses baskets, un tee-shirt de la colonie et un pull par-dessus - puisqu'il compte emprunter la voie aérienne pour rejoindre Sanford, il préfère éviter de finir complètement gelé, on sait jamais que Borée ait envie de lui jouer un sale coup.
Il ne prend pas d'arme. Plus jamais. Il se contente seulement de son pouvoir, qui lui a toujours sauvé la mise - ne jamais sous-estimer les bienfaits des lierres.

Il était plutôt à l'aise à dos de pégase. Du moins, suffisamment pour ne pas tomber, on être déséquilibré - il aimait bien passer du temps aux écuries de la colonie. Madeline fut la première à sortir la tête de son boxe. Elle en sortit, suivie du petit poulain Spot qui agitait maladroitement ses ailes. « Salut vous deux. » lança le fils de Dionysos, en fouillant dans le fond de sa poche. Il n'avait qu'un biscuit un feu effrité - Madeline secoua la tête l'air de dire "tu te fous de moi?" tandis que Spot avala presque sa main avec. Pour la première fois depuis quelques temps, Noah rit.
Il flatta ensuite l'encolure de Madeline. « J'ai besoin d'un vol direct pour Sanford. T'es partante? » demanda-t-il. Il ne comprenait pas le langage animal comme certains autres pensionnaires, mais les pégases, eux, savaient se faire comprendre sans mots. La jument piaffa - il prit donc ça pour un oui.

Une demie-heure plus tard, il se trouvait dans le centre-ville de Sanford, où il devait retrouver Teagan. Elle lui avait parlé d'une fontaine avec une statue d'art contemporain - du coup, c'était là qu'il l'attendait. La fille de Mars n'était pas encore là - de toute façon, se faire attendre, c'était bien un truc de fille. Assis sur la bordure de la fontaine, observant son reflet déformé par les ondes, il attendit que la fille du dieu de la guerre daigne se manifester.
De toute façon, il avait sa gourde pour lui tenir compagne - l'alcool était devenu son meilleur ami, ces derniers temps. C'était très efficace pour anesthésier ses pensées, ou alors encore pire. L'alcool pouvait être à double tranchant - mais jusque-là, il avait eu de la chance.


   

(c) naehra.

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Ses yeux s'ouvrent brusquement, emplis de terreur. Encore ce même cauchemar. Elle lâche un soupir de mécontentement, néanmoins quelque peu satisfaite d'avoir pu dormir cinq heures cette nuit. Cela paraît peu pour la majorité, mais c'est déjà beaucoup pour la jeune femme, qui n'arrive plus à fermer l'oeil depuis la bataille. Elle déglutit, et retire la couette de ton corps, posant ses pieds sur le sol de la maison, ce qui lui arrache une grimace, sa cuisse recommençant à lui faire mal. Elle marmonne quelques mots inaudibles - probablement des insultes, et sort de la maison. Elle retient un soupir de satisfaction en sentant l'air frais chatouiller son visage. Chaque matin, elle est heureuse de se réveiller. La journée constitue une sorte de repos, elle n'a pas à revivre son cauchemar. Elle prie pour ne pas avoir à le revivre jusqu'à la fin de ses jours, ce qui rendrait sa vie encore plus misérable. Le soleil démarre son ascension dans le ciel, l'horloge affichant sept heures, il y a déjà quelques personnes qui sont debout, n'arrivant probablement pas à dormir non plus. Avant de sortir de la première maison, lieu de résidence de la jeune femme, elle a attrapé un t-shirt et un jean, avec une paire de baskets, pour ne pas se compliquer la tâche, elle devra probablement faire des efforts, alors il ne sert à rien de se faire belle, comme une fille d'aphrodite. Sans plus attendre, la fille de Mars se dirige vers les douches du camp, peu désireuse d'y rester longtemps, elle se dépêche. Son corps se détend au contact de l'eau chaude qui coule sur le corps à présent délassé de la jeune femme, qui éprouve un réel soulagement, les douches constituent un petit moment de bonheur pour Teagan, qui en a désespérément besoin après une nuit agitée. Lorsqu'elle sort du bâtiment, il y a déjà plus de demi-dieux qui sont déjà actifs autour d'elle, ce qui lui arrache un sourire. Elle ne tarde pas à se rendre près du lac, qui borde le camp d'entraînement, deux lieux que la jeune femme apprécie particulièrement. Le premier lui apporte sérénité, elle aime voir l'eau bouger, sans pour autant se déchaîner. Le second lui permet extérioriser toutes ses peines et colères, sans risquer de se faire empaler. Teagan s'assoit en tailleur près de l'eau, laissant sa main gauche traîner à la surface de celle-ci. Ses pensées se dirigent différents sujets, elle réfléchit au camp et son avenir, les infimes possibilités qu'ils ont de trouver des objets magiques afin d'assurer une protection fiable et de longue durée à ses pensionnaires. Elle laisse un soupir s'échapper de ses lèvres - soupirs qui traversent beaucoup trop souvent la bouche de la jeune femme, puis décide de se lever. Durant la matinée, elle s'entraîne d'arrache-pied, aide à la construction du camp, même si c'est l'une des activités qu'elle déteste, elle fait abstraction de sa réticence et travaille du mieux qu'elle le peut. En effet, Tea elle est pas très connue pour sa patience, ni même sa capacité à empiler des briques ; plus pour ses capacités au combat. Il lui arrive d'ailleurs trop fréquemment au goût de certains, de s'absenter pendant des heures. Elle sort, voit le monde extérieur. Elle rend visite à Noah, son fidèle ami, toujours à la colonie, elle rend même parfois visite à sa mère, bien qu'elle soit le dernier de ses soucis. Activité qu'elle n'avouera jamais, sauf sous l'emprise d'un pouvoir quelconque, Teagan elle part pendant des heures à la chasse, elle ramène son butin. Personne ne lui pose jamais de question, on se contente souvent d'un sourire pour la remercier, elle reste par la suite près d'une heure sous l'eau froide pour réfléchir. Elle se débarrasse de ses vêtements couverts de poussière et de terre, pour enfiler une autre tenue, néanmoins arborant la même simplicité que la première. Elle aime pas s'habiller comme une fille, Tea. Elle aime pas les robes, elle aime pas les jupes. Elle est contente avec ses tee shirts et ses pantalons. Elle part, sans dire un mot à personne, ils n'auront pas d'autre choix que de s'accommoder de son absence, tant bien que mal ils essaieraient de la faire revenir. Elle ne reviendra qu'une fois ses affaires terminées. Fatiguée de ses efforts matinaux et de sa courte nuit, elle fait au plus vite pour se rendre jusqu'au centre ville de Sanford, lieu de rendez-vous auquel elle se rend. Elle doit rencontrer son ami Noah, à une fontaine qu'elle apprécie, alors elle souhaite lui montrer en plus de le voir. Lorsque la jeune femme arrive, le fils de Dionysos est déjà présent, une bouteille à la main. Cela arrache un sourire triste à la jeune fille, voyant l'état dans lequel il est plongé. Elle s'approche de lui, en ne faisant pas de bruit. Autrefois, elle serait arrivée vers lui et lui aurait fait peur ; aujourd'hui, elle n'oserait pas. Cela réveillerait une peur autant chez l'un que chez l'autre. Elle ne peut se résoudre à causer un cri d'horreur supplémentaire. Elle s'assoit à côté de lui, les pieds touchant à peine le sol, et elle ne dit rien pendant quelques instants. Un silence apaisant s'installe entre les deux, et c'est que Teagan aime particulièrement chez lui, une aura apaisante se dégage de son corps. « Salut Noah. » dit-elle enfin, rompant le silence qui s'était installé entre eux.

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Noah S. Warsmond
Noah S. Warsmond
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13 août 2016 -
12 jours après la bataille

   
       

   
Passer sa journée à regarder la surface de l'eau aurait pu l'occuper comme il se devait, au vu de l'état dans lequel il se trouvait. Un vrai déchet émotionnel. Il avait l'impression que, dans sa tête, il y avait une guerre - entre ses émotions, ses peurs, et toutes les idées noires de ses camarades qu'il absorbait quotidiennement. Noah n'en parlait à personne - à part peut-être à Loki, ou Teagan de temps à autres. La nuit, il rêvait des souvenirs des autres - ces souvenirs qui les tourmentaient, qui troublaient leur esprit. Ces esprits à qui il s'évertuait à offrir un instant éphémère de calme.
Ses nuits étaient rythmées par des mauvais rêves. Les siens, mêlés à ceux des autres. Heureusement, ou malheureusement, ça n'étaient jamais les même - il faisait tant appel à son pouvoir pour les autres que son esprit était complètement saturé. A croire que la seule façon pour lui de se débarrasser de toute cette énergie négative était par les rêves du fils de Dionysos, qui passait des nuits de plus en plus agitées.

Les champs de bataille, il avait fini par les connaître par coeur. Il aurait pu dire combien il y avait de chiens des Enfers sous l'Empire State Building le jour de la bataille tant il avait revue la scène de l'arrivée des monstres - il aurait pu décrire avec précision le visage d'un bon nombre de demi-dieux qui étaient passés du côté de Cronos, tant il revoyait leurs visages agonisants dans ses nuits.
Comment il faisait pour ne pas perdre la tête? Bonne question. Garder la tête froide devenait de plus en plus compliqué - mais il donnait l'illusion d'être tranquille, extérieurement. Il ne montrait rien de ses tourments, comme toujours, et se montrait à l'écoute des autres - il ne demandait rien en retour, après tout. Seuls ses frères et soeurs étaient témoins de ses cauchemars dans le bungalow - Loki avait pris l'habitude de le réveiller à coup de canes quand il commençait à paniquer. Noah ne savait pas encore si c'était une bonne ou une mauvaise chose. Il ne savait pas tout court, en fait. Que savait-il réellement?

La voilà. Elle était là. Teagan, la sublime - la guerrière à la superbe ardente. Il ne la connaissait pas depuis longtemps à vrai dire - seulement depuis la bataille contre Gaïa, pour être honnête. Douze jours. Seulement douze jours qu'ils se connaissaient. Elle lui avait sauvé la vie, fidèle à elle-même et au rôle de guerrière féroce - il lui en avait été reconnaissant. Et depuis, ils ne s'étaient pas quittés - spirituellement parlant. Douze jours leur avait suffit - de toute façon, pour les demi-dieux, douze c'était beaucoup.
Le fils de Dionysos fit mine de ne pas voir le regard qu'elle lança à sa gourde d'alcool - il se contenta de hausser des épaules, et de boire une nouvelle gorgée. Provocateur, ou juste stupide? Peut-être les deux. Sa fierté lui soufflait qu'il n'avait pas besoin d'être chaperonné - mais sa raison, elle, lui hurlait de se laisser aider. Un beau merdier dans son esprit.

Teagan s'assit à côté de lui, il la laissa faire. Côte à côte, ils ne dirent rien pendant quelques minutes - lui parce qu'il n'avait rien à dire, elle parce qu'elle devait sûrement savourer ce petit instant de tranquillité qu'il lui offrait consciemment - son pouvoir déployait son aura apaisante comme un drap duveteux posé sur les épaules d'une personne gelée. Elle le salua finalement - il répondit d'un signe de la tête, d'un bref coup d'oeil et d'un sourire un peu maladroit - on avait tendance à dire que Noah avait la gueule d'un de ces voyous des rue, un peu cassée, une gueule d'ours que l'on a envie d'embrasser. Lui, ça le faisait rire - il s'en foutait pas mal, de son cou trop large, de ses yeux trop bleu, de son nez un peu trop rouge par moments - merci papa ivrogne.

Silence.

« C'est vrai qu'elle est cool. » qu'il finit par dire, désignant la fontaine. Teagan lui en a souvent parlé, de cette fontaine - il avait fini par l'idéaliser, et était presque déçu de voir qu'elle était aussi basique. Mais elle restait belle, à sa façon. Il aimait bien l'art contemporain. On comprenait pas trop son but, son existence - un peu comme lui, en fait. « T'as soif? » ajouta-t-il en lui tendant sa gourde. Croisant son regard, il leva les yeux vers le ciel. « Fais pas cette tête, j'tiens encore debout aux dernières nouvelles. » Peut-être un peu maladroit, étant donné le double-sens de ses paroles, mais il ne s'en rendit compte que trop tard.


   

(c) naehra.

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Elle observe. Elle observe tout, les passants, les enfants qui crient, les oiseaux qui volent dans le ciel, et qui viennent par la suite se poser sur des poteaux électriques. Tant d'insouciance, ce qui rend presque la jeune femme jalouse. Elle aimerait être un peu moins responsable des fois, mais c'est elle qui l'a voulu, même si elle n'a jamais choisi ce trait de caractère à sa naissance, elle est bien contente de l'être. Que ce soit pour veiller sur les autres, ou pour veiller sur elle-même, ce qui est vachement pratique, il faut l'admettre, n'est-ce pas ? Mais pour l'instant, Teagan profitait simplement du calme qui règne entre les deux amis, Noah lui procurant une sorte de couverture apaisante, et c'est ce qu'elle aime le plus chez lui, son pouvoir, qu'elle rêve d'avoir, si elle n'était pas aussi brusque. Et puis, ils n'aident pas à la guerre. Ceux de Tea, si. Noah finit par ouvrir la bouche, disant simplement qu'il trouvait cette fontaine cool, ce qui arrache un petit sourire à la jeune femme qui hausse les épaules. "Elle est simple. Mais c'est ce que j'aime bien justement." Elle lui sourit. En entendant son invitation, elle le regarde un sourcil en l'air. Ses paroles maladroites font soupirer la romaine,  qui lève les yeux au ciel. "Bien le fils de ton père toi." lâche-t-elle, un sourire en coin. Elle ne dit pas ça pour être méchante, si l'on voit les choses comme ça, Teagan est bien la fille de son père aussi, un penchant pour les armes, une traînée de cicatrices, des manières brusques. Mais peu importe, elle s'en fout complètement, et puis, elle veut plus rien avoir à faire avec lui. "Aller, donne moi ça." Elle attrape la bouteille sans attendre son consentement, et en boit une gorgée avant de la reposer. Elle aime pas trop boire, d'autant plus qu'elle ne tient pas du tout l'alcool, n'en buvant pas souvent, et c'est d'un côté un problème qu'elle n'a pas envie de résoudre, elle n'a pas que ça à faire de se prendre des cuites pour "améliorer" ça, alors tant pis. "Tu seras la raison de mon coma éthylique, Warsmond." Un sourire en coin, qu'elle lâche Tea. Puis, elle la ferme. Elle ne parle pas pendant quelques secondes, qui se transforment en minutes. "Comment ça se passe à la colonie ?" finit-elle par demander. Autant, elle est familière avec le camp Jupiter, et plus récemment le troisième camp, mais elle n'a que rarement mis un pied à la colonie grecque. Pour raison, elle est romaine, voilà tout. Noah est l'un de ses seuls amis à la colonie, et c'est d'ailleurs l'un des seuls qu'elle va voir, peu désireuse de rester trop longtemps dans celui, protégé par les dieux. Pourtant, un poids s'enlève de ses épaules à chaque fois qu'elle entre à la colonie, elle est un peu plus détendue, moins alerte. Sans doute un des effets de la compagnie de Noah, aussi. Mais elle lui dira sans doute jamais. Pas vraiment le genre de nana qui s'étale sur un sujet, elle déteste parler d'elle, et encore moins de ses sentiments. De base assez renfermée, les événements récents l'ont presque transformés en armoire à glace, selon certains. Mais qu'importe, ceux qui ne sont pas content, peuvent aller se faire foutre. "Et toi ?" Elle marque une pause. "Comment tu vas ?" Un peu inquiète, notamment dans l'état où elle peut retrouver Noah, soit, une bouteille presque vide dans les mains, elle aimerait l'aider à s'en sortir. Mais ce n'est pas dans ses capacités. Elle, elle sait frapper. Fort. Lui, il sait réconforter.

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Noah S. Warsmond
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13 août 2016 -
12 jours après la bataille

   
       

   
Deux gueules cassées au bord d'une fontaine, au pied d'une sculpture contemporaine. Ça sonnait comme le début d'une mauvaise blague. Le fils de Dionysos fit taire cette voix intérieur qui le raillait constamment - elle était de plus en plus présente, ces deniers temps, et il s'était rendu compte que boire permettait de la faire taire. Un peu. Alors il se contentait de ça - de toute façon, c'était pas comme s'il pouvait avoir l'esprit vide. Il avait tout le temps l'impression d'avoir des âmes hurlantes en train de frapper contre les parois de son crâne et donner des coups de pied dans son cerveau déjà fragile. Il s'y était habitué, à force.
Il n'avait pas vraiment eu le choix, à vrai dire.
Peut-être qu'il devrait se contrôler un peu plus, apprendre à laisser les gens se débrouiller avec leurs problèmes au lieu de les éloigner d'eux à leur place. Mais c'était pas lui. Lui, Noah, il passait son temps à aider les autres avant de s'aider lui-même - c'était son plus gros défaut, et Isha lui-même l'avait déjà mis en garde à plusieurs reprises. Le centurion romain, une fois leur période de froid passé, l'avait rabroué - Noah n'avait pas écouté, par déni. Peut-être par souci d'ego - c'était gratifiant, après tout, de savoir qu'on était capable d'aider tout le monde. Mais était-ce réellement la solution? En les privant de manière éphémère de leurs problèmes, ne faisait-il pas que leur rendre la période plus difficile encore? C'était une question à laquelle il ne voulait pas réfléchir. Son pouvoir, aider les autres, c'était ce qui le maintenant en vie - et ce qui le détruisait aussi, paradoxalement. Il ne savait faire que ça, après tout: prendre pour les autres.

Elle le qualifie de fils de son père. Il ricane, la lèvre supérieure légèrement plissée dans une grimace mesquine. « Je te retourne le compliment. » qu'il balance à la romaine, sans plus de cérémonies. Ton mordant, regard vif, tout y est - ils ont une bonne répartie tous les deux, et ça rend leurs échanges plus rythmées. Tant mieux, ça lui change un peu les idées au grec - à la romaine aussi, sûrement.
Il lui tend la bouteille, elle la prend après  son petit commentaire acerbe. Il la regarde boire, sans un mot fait tressauter son pied et agitant ses doigts - hyperactivité aggravée par l'atmosphère ambiante de ces derniers temps. La réplique de la fille de Mars le fait rire - un peu moqueur, mais pas trop. C'est un rire un peu grinçant, mais un peu chantant en même temps. « Il faudra plus que de la vodka pour t'achever, Hemingway. » qu'il lance, le regard pétillant, après avoir fini de rire.
Il récupère sa bouteille, boit une gorgée.

Le sujet fâcheux est abordé. Non pas qu'il ne veut pas lui répondre - mais c'est délicat. Le regard fixant un point invisible, le fils de Dionysos resta silencieux quelques secondes. « La colo.. bah, ça se passe justement. » reprend-il, sans la regarder - pas par fuite, mais parce-qu'il est occupé à détailler le tee-shirt très coloré d'un passant. Un mélange de fascination et de curiosité perce son regard - mais il retrouve son attention. C'est un peu ça le problème des demi-dieux - par moment, ils sont facilement dissipés. La faute au TDAH. « On survit, on essaye d'oublie. » Sourire triste, regard fatigué, pour la première fois l'acteur laisse tomber le masque. Il hausse des épaules, soupire, prend une grande inspiration et boit une nouvelle gorgée d'alcool. « La moitié sont que des gosses, ils auraient pas dû voir ça. A leur âge, ils devraient plutôt s'émerveiller devant les pégases et les nymphes - pas repenser aux frères, soeurs et amis qu'ils sont perdus. » Dans la dernière phrase, il se retrouve beaucoup trop à son goût - mais il ne laisse pas paraître son trouble. Maître des apparences, acteur-né, il a fini par apprendre à rester fixé sur lui.
Un groupe de jeune passe, ils rient, se bousculent. « Je vais bien. » Silence. Le groupe d'adolescents disparaît plus loin - Noah les suit du regard, pour éviter d'avoir à supporter celui de Teagan.
Au point où ils en sont, autant jouer la carte de l'honnêteté. « Pas autant que je le voudrais. Mais  je tiens. Faut bien que quelqu'un tienne - la colo, c'est un vrai bordel t'as pas idée. » Son coeur se brise rien qu'à prononcer ces mots. Avant, à la colonie, il y avait toujours les Hermès pour mettre l'ambiance, les enfants en train de courir partout avec leurs épées (en bois, pour les débutants), ou un petit maladroit en train de demander de l'aide pour attacher son plastron. Maintenant, tous les rires étaient soit faux, soit déments. Les enfants ne couraient plus, ou très peu - sûrement effrayés par l'atmosphère ambiante. Toutes  les  soirées de feu de camp s'étaient terminées dans un silence terrible. « Si y en a pas un pour garder la tête lucide, on est tous foutus. » Il secoue légèrement la tête, puis boit. Encore.


   

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Les mots silencieux. Cela peut paraître terriblement stupide, dit de cette façon. Mais tant de mots n'ont pas été dit, que ce soit de la part de Teagan, que ce soit de la part d'autrui. Elle n'a jamais été douée pour s'exprimer, elle se retient toujours un peu. Ce n'est plus un secret que la jeune femme est un peu brute, parfois violente, que ce soit dans ses gestes, ses actions ou ses paroles trop crues pour certains. Mais elle ne fait que dire la vérité. Elle porte ses couilles comme on dit dans le milieu. Mais cela n'est en aucun un réconfort. La sensation de chaleur procurée grâce à l'alcool se diffuse dans tout son corps, lui donnant une sensation de bien-être permanent, bien qu'il ne soit que temporaire ; elle veut juste oublier que dans quelques heures, elle reviendra à la réalité. Elle préfère profiter de l'instant, profiter du temps passé avec Noah, même si cela veut dire boire. Fille de son père. Cela arrache un rire à la demi-déesse. Il n'a pas tort, on ne peut pas la confondre avec une fille d'Apollon ou une autre divinité un peu plus "pacifiste". On le voit à ses manières, l'aisance qu'elle à se mouvoir sur le champ de bataille. C'est un avantage considérable, elle n'en doute pas. Mais quelques fois, elle aimerait pouvoir en faire bénéficier d'autres. D'autres qui n'ont pas les même facilités qu'elle. En écoutant les paroles de Noah, elle retrouve les mêmes problèmes que le troisième camp peut éprouver. Le seul fardeau en moins, les enfants. Ils sont tous à la colonie ou au camp, loin du troisième camp qui émerge. C'est bien l'une des choses que Teagan ne regrette que partiellement, ne pas devoir veiller sur des enfants. La sécurité du camp plus que précaire, cela n'est pas un lien pour découvrir sa partie divine, le camp ou la colonie sont plus sûrs. Mais entraîner les plus jeunes, cela lui manque un peu quand même. Elle aimait bien, elle se sent un peu comme Mulan, dans le second film, à apprendre à des enfants à se battre. C'est mal. On apprend pas à des gosses de douze ans à se battre. A cet âge là, ils devraient nager dans l'insouciance. Pas des problèmes d'ordre mondiaux, ils ne devraient pas s'occuper de sauver le monde. Pas plus que des gens de dix-huit ans. Voyant qu'il recommence à boire, Teagan lui laisse le temps d'avaler une gorgée, avant de lui arracher la bouteille des mains. Ivrogne. C'est l'un des mots qui vient à l'esprit de Teagan, et se dépêche de le chasser ; elle ne devrait pas penser ça. Il noie sa peine différemment qu'elle, quoique. Elle ne fait guère mieux. Des crises qui lui valent d'aller chasser dans la forêt, revenir des heures plus tard. Pas top. Elle boit de grandes gorgées, s'arrêtant rapidement. Elle ne boit que rarement, préférant rester alerte, et surtout être capable d'analyser n'importe quelle situation pour pouvoir se défendre par la suite. Elle ne s'attarde pas plus longtemps sur ce sujet, douloureux pour les deux individus. "Tu veux faire quoi aujourd'hui ?" Elle a bien l'intention de passer la journée en compagnie du fils de Dionysos, quitte à devoir le traîner dans les rues de Sanford, bourré ou non. "On peut manger dans un restaurant si tu veux ?" Elle essaye de mettre de la conviction dans sa voix, mais ils savent tous les deux qu'elle est partie en même temps que sa douce Maisie. "J'ai de l'argent, je t'invite." Elle lui adresse un petit sourire, espérant qu'il accepte son invitation.

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Noah S. Warsmond
Noah S. Warsmond
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13 août 2016 - Elle l'écoute, elle dit rien, comme d'habitude. Teagan est pas bavarde. Il l'est assez pour deux, c'est pour ça qu'ils s'entendent si bien. Ils sont complémentaires. Là où il est nul elle excelle, et inversement. Pas psychologue pour un sou, pas du tout douée pour parler, Teagan elle se contente de grognements des fois - grognements que Noah déchiffre comme il peut. Il fait avec ce qu'il a. Il se plaint pas. Il a gagné une pote loyale, dans tous ses malheurs. Même s'ils se connaissent pas depuis longtemps, c'est tout comme. Il a l'impression qu'elle lit mieux en lui que la plupart des autres à la colonie - elle lui fait économiser des mots, et pour ça, il lui en est reconnaissant.
Parler, ça en devient usant à force.
Il s'en rend compte quand, le soir, sa gorge brûle des mots de réconfort qu'il a soufflé aux autres, là où personne ne lui en accorde. Après tout, il fait bien mine que tout va bien alors pourquoi voudrait-on le réconforter? On préfère être rassuré par lui plutôt que prendre son rôle. Et il s'y est habitué. Il s'aide lui-même, à sa façon. Et quand, le soir, il se réveille en sursaut tourmenté par ses rêves nourris par les idées noires qu'il a absorbé chez ses camarades dans la journée, il sourit. Parce qu'il est content, étrangement. Content, et terrifié.

Elle lui arrache la bouteille des mains. Quelques gouttes coulent sur son menton. Il les essuie du dos de sa main, puis la plonge dans la fontaine avant de la ressortir. L'eau est froide. Il frissonne, mais ça fait du bien. Sa peau sèche rapidement, le soleil tape, il est à son zénith. L'été est là.
Ses mains sont posées sur le rebord de la fontaine, où ils sont assis. Quelques passants les regardent, après tout, ils font un curieux duo. Noah ne leur en veut pas. Deux jeunes, assis au bord de la fontaine, occupés à boire comme des ivrognes - c'est pas un bon exemple pour les gosses, pas de la bonne pub pour les touristes. Un rictus naît sur son visage. Triste vie.

La bouteille est rendue. Y a plus grand-chose dedans. Il la termine d'une gorgée, la jette dans une poubelle à côté. Teagan parle. Miracle. Un sourire se dessine sur les lèvres du fils de Dionysos. « Tu lis dans mon estomac comme dans un livre ouvert, Hemingway. » qu'il lance à la gosse de Mars, passant une main dans sa tignasse emmêlée. Ses cheveux, parlons-en. Il les laisse faire leur vie. Il les lave, parce qu'il est pas dégueux, mais il les brosse pas. La définition de la nonchalance. A quoi bon perdre du temps à ordonner ce qui ne veut pas l'être.
Il se lève, la suit. De toute façon, c'est elle qui invite donc c'est elle qui décide. Ils ont pas mal de choix, autour d'eux. « La prochaine fois, je paye. Faut que je te fasse goûter les hot-dogs d'un vendeur ambulant sur New York. » qu'il lui lance, d'un ton sans appel. Il est sincère. New York, c'est pas loin. C'est beaucoup plus proche que San Francisco, pour commencer. « C'est par où? » qu'il demande à l'ancienne légionnaire, curieux. Où est-ce qu'elle va l'emmener cette fois?

Un chat feule sur leur passage, passe en trombe juste devant leurs pieds après les avoir gratifié d'un regard agressif. Noah lève les yeux au ciel, soupire, et toise le chat qui s'en va. « J'aime pas les chats. J'préfère les chiens. Pas toi? » Il tourne la tête vers Teagan, désigne un golden retrieve allongé à l'ombre d'une table sur la terrasse d'un café, aux pieds de son maître: il somnole. « Ces saletés sont vraiment vicieuses, j'les hais. » qu'il reprend, mauvais, fixant son regard bleu tranchant sur la silhouette féline qui disparaît un peu plus loin.

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La mine mauvaise, tu regardes les passants. Ils vous regardent, un air hautain sur le visage. Vous faites la paire, deux gamins de vingt ans qui boivent à midi, une bouteille dans les mains. Si seulement ils savaient ce que vous aviez fait pour eux, les aviez sauvés de la vieille folle, ta bonne copine Gaïa. Tu méprises ces gens, ignorants de tout, pas heureux pour un sou ; vous vous sauvez le monde, eux ils batifolent, pleurent pour des bêtises alors que vous perdez les vôtres sous vos yeux, une famille décimée, inexistante. C'est bien rare d'avoir un frère ou une soeur, des deux même parents qui soient des demi-dieux. T'as eu de la chance d'un côté, t'as Thybalt avec toi, vous êtes pas souvent d'accord, encore moins dernièrement ; mais tu l'aimes. T'es un peu jalouse des grandes familles, t'as jamais vu ton père, tu sais pas ce que c'est une figure paternelle ; tu n'en as jamais bénéficié. Ta mère elle est restée accrochée à Mars, lui est restée fidèle. Elle a jamais eu d'aventures en dehors du dieu, t'sais même pas comment elle fait. Toi, tu couches à droite, à gauche, tu t'en fous ; t'y accordes pas d'importance. Un sourire mauvais s'affiche sur tes lèvres, tes lèvres s'inclinent, tu soupires. Vie remplie de malheurs.
Le soleil atteint son zénith, s'écrase sur ta peau, t'en peux plus de cette chaleur. Tu préfères le printemps, la nature qui renaît, les jours doux. Tu le regardes sans dire un mot ; t'es pas bien douée pour parler, autant ne pas se compliquer la vie à essayer de la faire, t'y arriveras pas de toute manière, à quoi bon vouloir le faire. Plus d'efforts. Ouais t'en as marre. Tout comme t'en as marre de cette vie remplie de dangers. Qu'aucune erreur ne soit faite, pour rien au monde t'abandonnerais ta partie divine, dans aucun cas ; t'es juste fatiguée de devoir sauver tout le monde, pas penser à toi. Tu lâches un p'tit sourire triste, parce que tu t'en rends compte. Tu fais plus peur aux gens qu'ils ne t'aiment. C'est l'essence même de ton pouvoir, ouais ok. Mais ça n'empêche pas qu'un peu d'amour te ferait du bien, autre que fraternel. Tu les as, les contacts physiques, charnels, t'as juste besoin d'amour pur et dur des fois. Quelqu'un contre qui te blottir. Tu serres les dents, t'es une fille de Mars, tu devrais pas penser comme ça. T'as envie de te taper la tête contre un mur de penser comme ça. Faiblesse passagère. Ouais c'est ça, c'est juste passager, rien de plus, rien de moins. Tu fais rien à part acquiescer aux paroles de ton compagnon, trop absorbée à ruminer contre tes propres pensées, ton esprit qui se rebelle, tu fulmines contre toi même. Tu le guides à travers Sanford, tu lui adresses un sourire, et hoche positivement la tête à sa proposition concernant New York. Tu n'y as que rarement mit les pieds, t'étais en Californie du temps des romains toi. Maintenant t'es dans un bled paumé dans le Maine ; état aussi paumé que la ville à ton goût. Rien que pour ça, le camp te manque. Mais y aurait trop de souvenirs là-bas pour te rappeler ta vie antérieure, comme tu l'appelles. T'en as recommencée une autre quand t'es arrivée au troisième camp. Tu hausses les épaules, t'as pas vraiment de préférence niveau animaux, en fait tu les aimes pas bien. T'affectionnes seulement les bêtes sauvages, les indomptées. T'aimes à croire qu'au fond, t'es un peu comme elles. J'suis pas très animaux Noah tu sais. J'aime les loups, les sauvageons tu vois. Vous bifurquez dans une rue plus large, une avenue, et tu t'arrêtes devant un restaurant. Tu n'y es venue qu'une fois ou deux, t'en gardes quelques bons souvenirs. Tu rentres sans attendre de voir si ton compagnon est derrière toi, t'installe à une table, pose ta veste, attend. La fraîcheur inonde ton corps reposé, ton esprit se libère.




(je me suis rendue compte après avoir écrit que j'avais écrit avec tu. :rip: pardon. :rip: :rip:)
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Noah S. Warsmond
Noah S. Warsmond
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13 août 2016 - Il fixe le félin d'un oeil mauvais, réprimant tant bien que mal ce désir de lui coller son pied au derrière. La maltraitance animale, c'est mal. Sauf quand l'animal en question est une manticore venimeuse qui veut te faire la peau - là, il faut la tuer. Enfin, si t'as pas envie de mourir. De toute façon, les monstres se régénèrent dans le Tartare, c'est pour ça qu'ils tombent en poussière dorée au lieu de se vider de leur sang. Quelle plaie. Comme si leur vie était déjà pas assez compliquée - faut qu'en plus ils aient un stock interminable de créatures qui leur colle au cul, h24. M'enfin, ils ont de la chance tous les deux - c'est une journée tranquille, et ils ont pas l'air d'attirer trop de monstres. Des fois y a des vieilles qui les regardent, mais ça doit plus être à cause de leur dégaine qu'autre chose. Quelles vieilles peaux.
Teagan lui sort qu'elle préfère les animaux sauvages. Il sourit, jette un dernier regard au p'tit golden sur la terrasse, puis hoche de la tête. « Ça m'étonne pas. J'te vois pas avec un angora sur les genoux. » A moins qu'elle soit tétraplégique et que le chat lui saute dessus sans lui demander son avis, à supposer qu'elle le tue pas d'un regard, Tegan et animal de compagne semble être une association étrange à ses oreilles. Comme elle dit. Ce qui est sauvage, ça lui va mieux.

Les voilà dans le restau. Le soleil tape fort sur la terrasse, il sent déjà son cuir chevelu qui chauffe mais il supporte, il a l'habitude. Il bosse les week-end en plein New York, la chaleur étouffante ça le connaît depuis le temps. Il regard la déco, soft, et il hume l'odeur. C'est rassurant. Ça lui rappelle ces après-midis quand sa mère cuisinait pour eux deux, et ces journées passées dans New York avec Niahm à manger une glace dans un parc ou une crêpe. Il prend un sale coup dans le moral, mais il dit rien.
Puis il la regarde. Elle a l'air de connaître l'endroit. « T'es déjà v'nue ici? » Question un peu idiote, vu l'assurance avec laquelle elle a tourné dans la rue et les a menés ici. Mais parler pour combler le vide, ça, il sait faire. Maître des mots, conteur dans l'âme, parler c'est son arme. « Hm. » Il regard autour d'eux, un peu méfiant, la guerre ça l'a rendu comme ça. Pourtant de base, c'est pas un guerrier Noah. Juste un mec qui fait pousser des plantes, et qui aime bien faire rire les gosses en leur racontant des histoires au coin du feu.

C'est calme comme endroit. Et convivial. Il aime bien. Les murs sont blancs, lumineux - les rayons du soleil passent par la baie vitrée, baignent leur visage de sa chaleur. La température est ambiante. Les quelques clients bavardent entre eux, créant une petite ambiance qui met tout de suite à l'aise. Les serveurs et serveuses sont souriant, à l'écoute - ils ont une étiquette avec leurs prénoms, à côté d'un petit smiley personnalisé. Il sourit. C'est pas prise de tête comme endroit, il aime bien.

(hrp: t'en fais pas j'ai aucun problème avec le tu! I love you )
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sky full of stars (teagan)
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