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Nico di Angelo
Nico di Angelo
+ messages : 12
+ face and credits : timur simakov ; lev

nico di angelo
ft. timur simakov
↘ carte d'identité
nom : di Angelo + prénom(s) : Nico + surnom(s) : Mort Junior, et ce n’est pas qu’il déteste ça mais il déteste ce surnom. + âge : Seize ans, tout rond. + nationalité et origines: Italienne, il y a des décennies de cela. + date et lieu de naissance : C’est très flou mais il est né à Venise un seize mai, quelque part au début des années trente, il est incapable de mettre le doigt dessus exactement, les souvenirs se sont effacés, déformés, déstructurés. + orientation sexuelle : Gay, ça a longtemps été quelque chose qu’il a dissimulé, quelque chose dont il avait honte, quelque chose qu’il était incapable d’accepter. + statut civil : Célibataire, jusqu’à preuve du contraire, c’est tout neuf et balbutiant, il commence tout juste à s’éveiller aux autres, à s’intéresser aux autres, à laisser les autres s’intéresser à lui. + occupation : Ambassadeur de Pluton au Camp Jupiter, ça compte ? Il vadrouille beaucoup, entre autre chose, essaye de ne pas s’épuiser, se demande quoi faire de sa vie, maintenant + groupe : Camp Half-Blood, il a mis du temps à y arriver, beaucoup trop de temps, mais il a fini par s’y installer, quand bien même tout ne le satisfait pas – et qu’il est vocal à ce propos.

parent divin : Hadès, c’est très compliqué, parce qu’il ne devrait pas être là, très compliqué, parce qu’il a une belle-mère divine (coucou Perséphone, qui l’a transformé en pissenlit une fois), compliqué, parce qu’Hadès n’est pas un père parfait, compliqué parce qu’il est un demi-dieu et que c’est toujours compliqué fatalement + pouvoir(s) : Il est nécromant, ça englobe beaucoup de choses mais le principal est qu’il réveille les morts, et peut les contrôler, dans une certaine mesure, ainsi que discuter avec les défunts. Glauque ? Pas du tout. À peine. Peut-être un peu. Dans une autre veine, il peut se déplacer par le biais des ombres, une sorte de téléportation en amélioré où il a failli laisser sa peau lors de la dernière guerre – étrangement, son médecin lui lance des regards noirs lorsqu’il fait mine d’envisager de l’utiliser + arme de prédilection : Une épée en fer stygien que Minos lui a donné, il y a des années, récupérée des réserves d’Hadès + particularité : Il sent la mort. Littéralement comme métaphoriquement, il ressent quand les âmes passent devant le tribunal, sent aussi le cadavre pour ceux qui ont l’odorat assez développé – les animaux, donc, particulièrement, qui ne sont pas spécialement fan de lui et il le leur rend bien.

↘ caractère
D’une certaine façon, il est plus difficile de le décrire comme un humain que comme une maison, antique et ancienne, grinçante et chancelante, hantée, désertée, abandonnée. D’une certaine façon, il a plus de ressemblances avec ces bâtisses sombres dressées au bas des rues qu’avec ses pairs, plus de ressemblances  avec les murs décrépis qu’avec les sourires amis. D’une certaine façon, il est humain, demi-dieu, vivant, pas tout à fait, d’une certaine façon, il est une chose et trop de choses à la fois, l’angoisse qui rampe au fond de la gorge et l’impuissance au bout des doigts, d’une certaine façon, il est ces demeures qui se pètent la gueule et une autre chose toute à la fois, le sang qui bat contre ses veines et les yeux dilatées, la gorge serrées et les poings crispés qui lui rappellent encore et encore je suis en vie, je suis en vie, je suis en vie, je suis en vie malgré tout, en vie et humain et demi-dieu, pas un antique temple ou une maison en ruine, pas un artefact de film d’horreur ou une illusion sortie d’un film. Il est adolescent et étrange, une moue boudeuse sur le visage et les sourcils froncés, adolescent et buté, borné, obstiné, les bras croisés et les épaules carrées, une réponse à chaque phrase lorsqu’il daigne s’exprimer, presque joueur, un rien sarcastique, les yeux levés au ciel et un soupir au bord des lèvres. Il en a trop vu, il en a trop subi, il en a trop connu, il en porte les stigmates, encore, les marques de son passé, les tombes et les cicatrices qui parsèment son histoire, les dents serrées, la méfiance et la peine à la frontière des paupières, même lorsqu’il tend la main, même lorsqu’il observe ce que d’autres ne voient pas, même lorsqu’il pense à ceux laissés derrière, ceux laissés pour compte, les oubliés, les effacés, les moins. Il les connaît, tout ceux-là, les outcasts, les outsiders, il les connaît par cœur et peut-être qu’il se reconnaît en eux ou peut-être qu’il les aime, peut-être que c’est instinctif, quelque part, mais il regarde, il observe, il attend, il sait, parce qu’il est comme cela, silencieux mais l’oreille tendue, à l’affût, prêt à faire son prochain mouvement.

↘ Depuis combien de temps sais-tu que tu es un(e) sang-mêlé(e) ?
C’est une question compliquée, comme un peu tout ce qui touche au temps, parce que tout semble se distordre autour de lui. Il l’a sans doute appris, des décennies auparavant, lorsque sa mère est morte, lorsqu’il a été baigné dans le Lethe, il l’a sans doute appris à ce moment-là, avant le Casino, avant d’entrer à Westover Hall, avant tout le bordel, il l’a sans doute su, avant. Dans les faits, il l’a appris quand il a rencontré les autres, quand les chasseresses d’Artemis l’ont tiré lui et sa sœur du danger qui les menaçait. Il avait dix ans, ou quelque chose comme ça, à peu près dix ans, en tout cas, lorsqu’il a été emmené au Camp Half-Blood et qu’il a regardé la vidéo de présentation, les yeux rivés sur l’écran avec une fascination enfantine. Il ne savait pas à l’époque qui était son père. Il a fini par l’apprendre, par réaliser, en fait, parce que tout s’aditionnait, parce qu’il pouvait sentir l’âme de sa sœur être jugé, parce que les morts se sont levés, parce qu’il était dévasté, déboussolé, que le camp n’était plus une maison, que rien n’avait plus de sens de toute façon.

↘ As-tu pris part à la bataille de Manhattan/du mont Othrys ? Et celle contre Gaïa ? Si oui, à quel camp as-tu choisi d'être loyal(e) ?
La vérité c’est que Nico n’a pas toujours fait les bons choix. C’est quelque chose de récurrents, quelque chose de logique, quelque chose de lié à la rancune et à la peur et au dégoût, c’est quelque chose contre lequel il ne pouvait pas lutter. La vérité, aussi, c’est qu’il a toujours fait les bons choix à ces moments-là, parce qu’il s’est battu aux côtés des demi-dieux grecs à Manhattan, parce qu’il a fait son possible pour les aider, parce qu’il a fait tout ce qu’il a pu pour que tous s’en sortent. Contre Gaïa, c’est la même histoire et c’est peut-être même pire, parce que son allégeance aux demi-dieux et aux olympiens l’a conduit au bord du gouffre, au plus profond de l’abîme, parce qu’il a regardé la mort en face et qu’il a eu peur, peut-être, pour une fois, parce qu’il a cru que toute était fini, parce qu’il a pensé que tout ce qu’il avait traversé avait été en vain. Ce n’est pas le cas. Ce n’est pas le cas, et il est envie, ce n’est pas le cas, et il s’en est sorti, avec des coupures, des griffures, des égratignures et des plaies béantes, sans importances. Il est en vie et c’est tout ce qui lui importe, en vie et il la rancune le foudroie moins.

↘ Et maintenant, que deviens-tu ?
Il y a toujours des restes, des choses qui collent à la peau, ce n’est jamais fini, jamais tout à fait, jamais complètement. Il y a toujours les soirs où il se réveille avec l’angoisse au creux du ventre et le noir complet qu’il a du mal à supporter, il y a toujours les endroits étroits qui le mettent mal à l’aise et l’odeur de la grenade qu’il a du mal à tolérer, parce que ça lui rappelle trop de souvenirs, parce que ça le chamboule, parce que ça le laisse pantelant et chancelant, le souffle court, ce n’est pas physique, ça ne se voit pas, parce que tout le reste saute aux yeux, parce qu’il a passé les premières semaines de son retour au camp alité, parce qu’il a été infernal, parce qu’il n’a pas retrouvé la pleine mesure de ses pouvoirs, pas encore, pas tout à fait, parce qu’il a désagrégé toutes ses forces dans la bataille et qu’il est cruellement conscient de ce fait. Ce n’est pas tout noir ou tout blanc, au final, malgré tout, parce qu’il a une place au Camp Half-Blood, maintenant, parce que ça a été difficile et étrange mais qu’il s’y sent chez lui, parce qu’il ne se sent plus seul, plus tout à fait, plus complètement, parce qu’il sait qu’il y a Hazel quelque part à proximité, parce qu’il sait qu’il y a Jason, parce qu’il sait qu’il y a tout ceux qui ont traversé l’enfer avec lui, Percy, à qui il fait confiance comme à personne, Annabeth, Gleeson, et tous les autres, parce que la liste des personnes qu’il tolère grandit, parce qu’il est devenu autre chose qu’un enfant amer, esseulé et rancunier, dans le processus, parce qu’il y a Will et qu’il ne sait même pas comment commencer à en parler.
derrière l'écran
lev
âge : 23 ans. + présence : approximativement régulièrement, de même pour le rp, j’essaye d’avoir un rythme un peu soutenu pour bloquer personne. + personnage inventé ou scénario/pv : PV. (je crois ?) + un dernier mot ? Nikita est un vendu. Un gros vendu. Un gros gros gros vendu.
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Nico di Angelo
Nico di Angelo
+ messages : 12
+ face and credits : timur simakov ; lev
i need to trust the tension
Bianca, j’ai peur.
J’aurais voulu pouvoir te le dire quand tu étais en vie, j’aurais voulu pouvoir l’admettre, le cracher, j’aurais voulu pouvoir faire autre chose que des mauvais choix. Bianca, j’ai peur. J’ai peur des gens, j’ai peur des autres, j’ai peur de moi, j’ai peur de perdre, j’ai peur d’haïr. Bianca, c’est difficile, sans toi. J’ai compris pourquoi tu étais partie, j’ai compris pourquoi tu avais décidé de rejoindre les Chasseresses, j’ai compris pourquoi tu avais décidé de te réincarner, j’ai compris, Bianca, j’ai grandi, tu sais. Tu me manques toujours. Ça ne s’efface jamais, c’est comme une longue balafre, quelque chose qui me lance, qui tire, qui tire toujours plus fort. La vie continue, évidemment, elle continue et nous nous battons, et nous nous battons encore et encore, mais ça ne change pas la douleur, parce qu’un coup ne chasse pas l’autre, parce que rien ne peut tout à fait faire disparaître l’abîme que j’ai dans l’estomac. Bianca, j’ai peur. Je me demande si tu serais fière de moi, je me demande ce que tu aurais pensé de moi le jour où j’ai laissé Minos me mener par le bout du nez, le jour où j’ai fui et accepté l’épée qu’il m’a donné, le jour où il m’a appris à me servir de mes pouvoir, je me demande ce que tu pensais de moi toutes les fois où j’ai tenté de t’appeler, je me demande ce que tu pensais de moi toutes les fois où j’ai essayé d’attraper ta main parce que je te détestais d’être morte, parce que je détestais Percy de ne pas avoir réussi à te sauver, parce que je ne supportais pas l’idée d’avoir perdu la dernière pièce qui me rattachait au monde factice dans lequel nous avions été conservé, deux poupées enveloppées dans une bulle, maintenues en stase pendant des années au Lotus par un père que je ne comprends toujours pas, dont je ne sais toujours pas quoi faire. J’y repense, tu sais, parfois, Bianca. Je repense à ton sourire et à ton rire, et à la façon dont les fossettes se creusaient dans tes joues, je repense à la façon dont tu redressais la tête et dont tu te moquais gentiment des cartes que j’accumulais, j’y repense et je me dis que tu aurais aimé Hazel, tu sais.

Je l’ai trouvée par hasard. Je cherchais quelque chose mais ce n’était pas elle, je cherchais quelque chose mais je ne m’attendais pas à tomber sur sa fierté et sa détermination, sur une autre enfant des enfers. Je te cherchais toi. Je cherchais ma sœur, je te cherchais encore et encore parce que je n’arrive pas à laisser tomber, parce que je n’avais pas compris à ce moment-là, que tu n’étais plus là. Je voulais profiter, tu sais, profiter d’une brèche dans le système, profiter d’un problème technique et te faire glisser en dehors des enfers, te faufiler à l’extérieur et te serrer dans mes bras en pleurant parce que c’est ça, qui me manque, ton contact et la facilité avec laquelle je t’aimais, l’aisance avec laquelle tu m’aimais. Tu n’étais pas là, évidemment, tu ne seras plus jamais là, et c’est tant mieux, mais j’ai trouvé Hazel à ta place. Elle ne t’a pas remplacée. Personne ne le peut. Une âme contre une âme, m’avait dit Minos, mais c’est insensé, mathématiques, absurde, les choses ne fonctionnent pas comme ça, pas réellement. J’ai tiré Hazel hors de là, je l’ai tirée aussi fort que j’ai pu, je t’ai perdue pour toujours, Bianca, mais j’ai gagné une demi-sœur, qui a des étoiles dans les yeux et une force de caractère que tu aurais apprécié. Hazel n’est pas une fille d’Hadès, tu sais. Pas vraiment. Son père s’appelle Pluton. C’est une mince différence, tu me diras, parce que tu as toujours été comme ça, mais dans les faits ça représente plus que ça. Son père est Pluton et elle est romaine, son cerveau est câblé différemment du nôtre, les épreuves qu’elle a dû traverser sont différentes aussi, sa vie est différente, en fait. C’est déconcertant, effrayant, au début, un peu, parce que ça veut dire que nous ne connaissons rien du monde dans lequel nous vivons, même en tant que demi-dieu, parce que ça veut dire que nous ne pouvons pas envisager la globalité de ce qui nous entoure.

J’ai fait des choses bien, tu sais. J’ai sauvé la vie de Percy Jackson, tu vois. Plusieurs fois. Je l’ai haï, aussi, tu sais pourquoi, tu sais, toi, évidemment, que tu sais. Tu t’en doutais, en tout cas, parce que tu me connais, Bianca, tu connais la façon dont je regarde les gens que j’aime, tu sais. Il m’avait promis, tu sais. Il m’avait promis de te protéger. Il n’a pas réussi. C’était plus facile de le détester, plus facile que d’assumer, plus facile que de faire face aux différences entre notre époque et celle dans laquelle no- j’évolue à présent, plus facile, parce que j’étais lâche, Bianca, fondamentalement lâche, parce que j’étais lâche, même quand j’ai tiré Percy des griffes de père, lâche même quand je l’ai poussé dans le Styx, lâche même quand j’ai argumenté, quand j’ai plaidé, supplié, quand je l’ai poussé à rejoindre la bataille qui grondait au-dessus de nos têtes, lâche. J’ai été lâche longtemps, tu sais, même en tentant de faire les choses bien. J’ai été lâche longtemps, parce que j’ai fui le camp, fui les gens, parce que j’ai tenté de faire tout par moi-même, parce que je me suis fait attraper, évidemment. Je me suis jeté dans les bras de Gaïa. J’ai été stupide. J’ai été absurde. Je ne sais pas ce que j’espérais, je ne sais pas à quoi je pensais quand j’ai décidé d’arpenter le Tartare par moi-même mais j’ai fini dans une amphore. C’était dur, Bianca. C’était dur, sans toi, dur parce que je ne voulais pas mourir, dur parce que je voulais vivre, dur parce que je voulais accomplir ma mission, dur parce que je ne voulais pas en finir là. J’ai avalé un par un les grains de grenade, j’ai laissé mon corps hiberner, j’ai espéré, trop fort, trop intensément, espéré que Percy vienne, espéré qu’il ne me laisse pas là, espéré ne pas perdre Hazel, espéré.

C’est un sentiment étrange, l’espoir, tu sais, c’est quelque chose que je ne sais pas bien manier. C’est ridicule, un peu cliché, peut-être que c’est d’avoir parcouru les recoins les plus sombres de l’enfer qui m’a fait ça, peut-être que c’est d’avoir nié, lutté, combattu contre moi-même, peut-être que c’est l’épée de Damoclès au-dessus de ma tête, peut-être, peut-être. J’ai espéré, pourtant. J’ai espéré et j’ai été sauvé, une épave, un naufrage, une moitié de moi-même. J’ai été sauvé et peut-être que j’annonce le malheur, tu sais, une sorte de chat noir en forme d’adolescent, parce que j’ai été sorti de ma jarre et que Percy et Annabeth ont été englouti par le Tartare peu après. J’ai eu le temps d’hurler, j’ai eu le temps de crier, j’ai eu le temps d’ordonner, de donner un point de rendez-vous, j’ai eu le temps de parler mais pas d’agir, de les rattraper de l’abysse dans lequel ils sombraient pour une stupide statue, une stupide querelle, un symbole absurde qui devait arrêter la guerre qui faisait rage, la guerre qui grondait, la guerre qui guettait. Je te raconte tout dans le désordre, Bianca, tu sais, mais c’est parce que le temps est flou, parfois, je te raconte tout dans le désordre mais les romains nous attaquaient et une grande prophétie était en marche, Gaïa se réveillait et le chaos régnait, Gaïa se réveillait et les Dieux étaient aux abonnés absents, déchirés entre leurs formes grecques et romaines, déchirés par un mensonge qu’ils avaient instauré des décennies auparavant, déchirés par une statue que les romains avaient dérobé et qu’il fallait ramener de Rome jusqu’aux États-Unis pour espérer ramener la paix.

C’était ma mission, ça, tu vois. C’était ma mission. Je n’ai pas reçu de prophétie, moi. Je ne fais parti d’aucune prophétie, j’apparais, parfois, au détour, mais je ne suis qu’un dégât collatéral, rien de plus, rien de moins, Bianca. C’était un dégât collatéral lorsqu’il a fallu récupérer un sceptre, un dégât collatéral lorsqu’il a fallu que je hurle, que je crache, que je craque, un dégât collatéral lorsqu’il a fallu admettre devant Jason que c’était mon amour pour Percy qui m’avait chassé du camp, que c’était pour ça que j’étais parti, pour ça que j’avais décampé, pour ça que j’étais un hérisson, maintenant, méfiant, renfermé, inapprochable, pour ça. Jason n’a rien dit. Jason n’a rien dit quand on a retrouvé Percy, rien dit à personne, rien dit à quiconque. Il aurait pu. Il aurait pu, bien sûr, il aurait pu être écœuré, dégoûté, il aurait pu me rejeter. Il ne l’a pas fait. Peut-être que ça m’a cassé un peu. Peut-être que ça m’a fendillé. Peut-être que ça m’a brisé. C’est sans importance, en réalité, parce que ce qui doit être fait doit être fait, parce qu’on a récupéré Percy et Annabeth, après une bataille acharnée, parce qu’on a récupéré une romaine qui nous a prêté main forte, parce que c’était Reyna, parce qu’elle a compris, évidemment qu’elle a compris, parce qu’elle était déjà une paria chez elle pour avoir osé franchir l’Atlantique, parce qu’elle a décidé de faire parti du voyage et que j’ai décidé qu’il était temps de tous nous ramener.

C’était ma mission, Bianca, et j’ai failli échouer, encore et encore, parce que mes pouvoirs m’épuisaient, parce que j’ai failli tous nous lâcher au-dessus d’un volcan, parce qu’Orion a failli nous attraper. C’était ma mission, Bianca, ramener cette statue au camps et le sauver et sauver Hazel, et sauver Jason, et sauver Percy parce que j’avais quelque chose à lui dire, parce que j’avais quelque chose à avouer, quelque chose à cracher. On a fini par réussir, tu vois. On a fini par arriver et le camp était assailli. C’est là que je suis tombé sur Will. C’est étrange, la vie, tu vois, parce que j’aurais dû le détester. Il est bizarre, Will, avec ses cheveux blonds et ces manies de docteur, avec cette façon de me contredire, bizarre parce qu’il m’a dit de rester, bizarre parce qu’il m’a dit que j’allais finir par disparaître, bizarre parce que je comptais, pour une fois, en tant que personne, en tant que fils de personne, en tant que moi, bêtement, Nico di Angelo, guerrier et roi des morts, abîmé, égratigné, bousillé. On a gagné la guerre contre Gaïa, finalement. On a perdu des gens, des amis, des proches, on a perdu Leo, on a failli perdre le camp. On a survécu. Je suis resté, tu sais, Bianca. Je suis resté et c’est étrange parce que je me suis laissé traîner à l’infirmerie et que je n’ai pas protesté, parce que je suis resté alité et que j’ai accepté de ne pas me relever. J’ai râlé, j’ai pesté, j’ai envoyé des piques, mais je suis resté là, parce que c’était la chose à faire, parce qu’il avait les cheveux blonds et quelque chose dans les yeux, parce que tout allait bien, pour une fois.
Bianca, tu me manques même si j’ai appris à vivre sans toi.
Bianca, je n’ai plus peur je crois.
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Ceren-Nevh Lynch
Ceren-Nevh Lynch
+ messages : 261
+ face and credits : tim borrmann. (faust)
UN NICO dans mon empressement j'avais écris MICO je tenais à le partager :wa: :wa: :wa: :wa:

bienvenue parmi nous :héé: excellent choix de pv, d'avatar, de tout, woah. le début de fiche déchire, j'ai juste hâte d'en lire plus. :cute:
bon courage pour la suite de ta fiche, en tous cas, et n'hésite pas si tu as des questions :keur:
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Raven L. Ortiz-Tempton
Raven L. Ortiz-Tempton
+ messages : 51
+ face and credits : M. Teixeira - #Pretty Young Thing
Ceren-Nevh Lynch a écrit:
UN NICO dans mon empressement j'avais écris MICO je tenais à le partager :wa: :wa: :wa: :wa:

bienvenue parmi nous :héé: excellent choix de pv, d'avatar, de tout, woah. le début de fiche déchire, j'ai juste hâte d'en lire plus. :cute:
bon courage pour la suite de ta fiche, en tous cas, et n'hésite pas si tu as des questions :keur:

:mdr: C'est exactement ce que j'allais écrire UN NICO !
Il est tellement énorme ce personnage (dans tout !) :urg: :yaa:
Bon courage pour ta fiche :cutie:
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Cassio E. D'Agosta
Cassio E. D'Agosta
+ messages : 48
+ face and credits : matthew clavane (hylektos) + signa (astra)
NICO :cute: trop contente de voir ce PV pris, j'ai hâte de voir ce que ça va donner en jeu! bon courage pour la suite de ta fiche :radis:
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Nico di Angelo
Nico di Angelo
+ messages : 12
+ face and credits : timur simakov ; lev
Vous êtes trop des amours merci beaucoup :keur: :keur: :keur:
Je vais tenter de finir cette fiche rapidement, j'ai hâte de vous rejoindre et de rp avec vous !
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Gleeson Hedge
Gleeson Hedge
+ messages : 117
+ face and credits : orny adams, eriam.
un nico :zad:
il va falloir qu'on parle lien toi et moi mon petit gars What a Face
en tout cas, je suis super contente que le personnage soit tenté, surtout par quelqu'un qui a une aussi jolie plume que la tienne. :keur:
bon courage pour la suite de ta fiche. :pepito:
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Mica Walker
Mica Walker
+ messages : 143
+ face and credits : jack o'connell (a)herjuliwii(ava) & lion's tears(signa)
ho bordel alors là, coup de coeur total pour le choix de l'ava :bave: je connaissais pas timur avant mais sans déconner j'ai fondu en voyant sa gueule, tu m'as carrément donné envie de jouer will solace pour le pécho :miguel:
bon, pas la peine de dire que c'est un SUPER OVER BON choix de perso, de toute façon c'est nico quoi, ce mec pue la classe à cent bornes :wa:
bon courage pour la suite de ta fiche et bienvenue parmi nous ! :luv:
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Kim Despre
Kim Despre
+ messages : 70
+ face and credits : ella weisskamp la plus belle, (c) venus in furs.
BRAVO
bienvenue, demi-dieu!

my god. :trist:
j'ai adoré lire ton histoire! ça m'a replongé dans le traumatisme de la mort de bianca. :naon: et puis, ton style est vraiment super agréable à lire, limite j'en voulais encore. :urg: du coup je viendrais t'embêter pour un rp un de ces quatre (avec gleeson, ou quoi tu veux, juste je kiffe ta plume. :pepito: ton interprétation de nico est super juste! je suis contente que nikita t'ais ramené(e?) ici. :zad:


En tout cas, bienvenue parmi nous dans le monde mythologique! On espère que tu te plairas ici, parce que tu peux plus nous quitter! Il y a quelques points importants que tu dois effectuer avant d'être membre à part entière :keur2: :

- tu peux commencer par venir te recenser par > là < histoire d'être bien dans les règles comme il faut. :radis:
- tu peux ensuite créer ta fiche de liens > par là <, parce qu'entre nous, c'est toujours mieux d'avoir des potes. Pour organiser tes rps, parler de ta vie dans un journal c'est > ici < que ça se passe.

Ensuite, pense à aller voir les animations ainsi que ce qu'il se passe du côté de ton groupe > ici < et > là < pour ne pas être à la ramasse! Pour finir sur une note un peu fofolle, on a aussi une catégorie de flood > ici < donc dès que t'as un peu de temps libre, n'hésite pas à passer nous faire coucou! :N:

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