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  No matter what we do. [Kieran]Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Alice Hunter
Alice Hunter
+ messages : 134
+ face and credits : Lindsay Perry - .cranberry


15 Mars 2017. Les notes résonnent encore dans l'air que déjà une femme se lève pour frapper dans ses mains. Il ne fallut pas plus d'encouragements pour que le public suive et que dans ce théâtre historique retentissent la ferveur et l'engouement de l'auditoire. Les musiciens, souriants, se redressèrent, instruments toujours en main, et se penchent en réponse à ce brouhaha presque mélodieux.

Dans ses yeux, brille la joie d'observer un tel spectacle. Les gens ont été réceptifs et les musiciens, plus que talentueux. Lorsque le calme revient peu à peu, elle inspire profondément et se prépare. Si elle a accepté de jouer durant ce gala de charité, c'est aussi parce qu'elle aurait l'opportunité de faire quelque chose de bien. Alors, elle ne devait pas se planter.

Les instruments ont été déplacés et la scène paraît bien grande tout à coup. Son nom est lancé, et Alice force ses jambes à mener la danse. En vérité, elle n'est pas vraiment stressé, elle veut juste que tout se passe bien, sans accroc. Donc, pas de monstres, pas de fausses notes, rien qui pourrait nuire à cet effort collectif.

Doucement, elle manipule sa robe longue pour ne pas être gênée  dans ses mouvements. Violon à la main, elle prend un court instant pour s'installer sans heurt. La chaise est simple, comme elle l'a demandée. Placée à quelques mètres du public, Alice pourrait se perdre dans les regards les plus proches. Alors, avec ce simple constat, elle sait quelle est prête.

D'un geste élégant, né de la pratique assidue, elle lève l'archet et le pose sur les cordes. La salle est silencieuse, attentive. Alice prend une inspiration pour stabiliser son buste et le mouvement est amorcé. C'est la note décisive alors que ce n'est, pourtant, que la première. Bien d'autres viendront, bien d'autres suivent déjà et dévalent sur l'instrument de bois. Inconsciemment, elle ferme les yeux, se laissant porter par la mélodie comme si elle n'était pas maîtresse de la situation. Et quelque part, elle ne l'est pas. A chaque fois qu'elle joue, elle a cette sensation tenace que les rôles sont inversés. C'est elle l'instrument fait de chair et d'os, là où le violon est devenu le chef d'orchestre.

Et elle continue. Inlassablement. La composition qu'elle a choisi d’interpréter a quelque chose de mélancolique. Elle prend aux tripes et vous laisse pantelant. Un nœud à l'estomac qui se dénoue par les larmes. Tristesse, vulnérabilité et affection dans un même instant. Rien qui ne peut-être véritablement affronté. Le public subit les vagues de chagrin que le violon délivre. Des cris silencieux qui se perdent dans le néant. Et alors que l'instrument pleure, la femme est immobile. Son visage est un livre ouvert et pourtant, les émotions y semblent absentes. Sa voix a simplement changé, évolué. A quiconque pourra le comprendre, les notes viendront chuchoter des messages de souvenirs brisés. Ceux qu'elle éprouve, ceux qu'elle se remémore. Ceux qui sont en train de la perdre peu à peu.

Et puis, la réalité. La compréhension. Le réveil et les yeux qui s'égarent sur le public. Tous n'ont pas saisi. Peut-être est-ce pour le mieux d'ailleurs. Alice s'est laissé emporter au delà de ce qu'elle avait décidé. Quand le violon se tait, son souffle est presque paisible. Ses pensées, elles, sont un tumulte désordonné, des regrets et du désespoir.

Dans la salle, les secondes semblent devenir éternelles là où le silence est quasiment assourdissant.
Clap. Clap.

Alice cherche des yeux la personne qui applaudit mais trop vite, ses prunelles sont gênées par les silhouettes qui se redressent. Elle reste figée un instant avant de quitter sa chaise et se rapprocher du bord de la scène pour saluer. Quand la jeune femme se redresse, son regard croise celui de Kieran. Elle ne montre rien, l'observe un peu et puis, se détourne. Ce n'est qu'une fois la tranquillité revenue et les salutations finales qu'elle se glisse parmi les invités et leurs coupes de champagne pour rejoindre le demi-dieu. Une fois près de lui, elle attend qu'il se détourne de son interlocuteur pour prendre la relève. « Alors, entre deux flocons, on vient écouter un peu de classique ? » Un sourire léger sur les lèvres, elle attrape à son tour une flûte aux bulles dorées. « Est-ce que cela t'a plu, Kieran ? » Oh non, elle n'a jamais été intimidée par qui que ce soit et ça ne commencera pas aujourd'hui.
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10 Mars 2017. Les gens virevoltent, se baladent d'une mélodie d'artiste à un autre. D'une prestation à une autre. J'aimerais dire que l'on est juste une bande d'amateur, mais pourtant ce n'est pas le cas. Soupirant malgré moi devant une autre performance correcte, mais sans plus, je rebaissais les yeux sur le plan de la soirée et y lut un des noms qui était une des raisons pourquoi j'étais là. Alice Hunter. Passant un doigt sur mes lèvres un court instant, je me levai et applaudit en même temps que les autres pour remercier les musiciens de leur présence ici ce soir. Tirant légèrement sur les manches de ma chemise pour les remettre en ordre, droit et à leur place, je repris place sur mon siège et attendit la suite. Attentif. Un regard balayant la salle, je me demandais si je ne devais pas revoir mes passes-temps. Mais en même temps, je ne serais pas un cliché d'un homme riche qui s'ennuie si je n'allais pas à des concerts de ce genre.

Ma voisine m'adressa un sourire qui se voulait certainement charmeur, mais n'eut aucunement l'effet escompté sur ma personne. Je lui adressai un sourire poli en retour et me reconcentrai sur la scène alors que je voyais entrer une jeune femme sur la scène, virevoltant dans sa robe et venant nous offrir la performance de sa vie, un partage de son art. Fermant les yeux, j'attendis.
J'attendis sagement de me faire bercer par la musique. Par l'émotion.
Par cette mélodie qui serait mienne, qui glisserait sur ma peau, telle une goutte d'eau pour épouser ma personne et ne faire qu'un. Dieu qu'est-ce que j'adorais la musique... Et puis vint cette mélodie que j'attendais,
vint cette petite douceur qui venait réchauffer mon coeur froid et stérile alors qu'un sourire s'étira légèrement sur mes lèvres, les yeux de nouveau ouverts pour ne rien manquer du spectacle. Pour ne rien manquer de la suite.
Les mouvements, les émotions. Je ne voulais pas rien manquer. J'adorai aller voir des artistes dans leur milieu naturel, ainsi on pourrait le dire... Je ne voulais perdre rien de cette performance. Être plus pauvre, j'aurai dit que j'en voulais pour mon argent, mais là... mais là en l'écoutant comme ça, en me laissant bercer ainsi, tout ce que je voulais à dire vrai, il s'agissait d'oublier qu'il manquait qu'une douce mélodie à mon coeur pour me sentir bien.

Pour me sentir mieux avec moi-même. Et c'est avec un sourire léger,
le coeur léger et une larme perlant au coin de l'oeil, que je l'écoutais.

Je ne voulais rien manquer. Mon cerveau enregistrait toutes les informations comme s'il s'agissait de la dernière fois... mais à dire vrai... il s'agit juste d'un début. Parce que j'adorais trop les arts pour ne pas y revenir. J'adorais trop ça pour juste fermer la porte sur ça.

Et puis... la note de fin sonna à mes oreilles, je le savais alors que je ne connaissais pas la pièce. Me levant sans vraiment m'en rendre compte,
j'attendis qu'elle termina d'étirer délicatement cette note avant d'applaudir tranquillement, rapidement suivit par les autres membres du public. Je voyais dans son regard qu'elle cherchait les applaudissement, je voyais qu'elle revenait d'un long voyage  intérieur. Je voyais tous les détails que je n'avais pas voulu rater. Mon regard croisa le sien et un sourire s'étira sur mes lèvres,
mutin, mais discret. Elle allait venir me voir. J'y mettrais ma main au feu.
Alors, je me laissai évoluer tranquillement dans cet environnement, me baladant tranquillement, attendant sagement qu'elle vienne. Ce serait dommage que je me sois tromper... Vraiment trop dommage à dire vrai.
Une perte de temps et les dieux savent que je détestais les pertes de temps.

Discutant de choses et d'autres avec une connaissance, je le saluai pour enfin me retrouver face à elle et sa coupe de champagne. Un sourire légèrement amusé sur les lèvres, le champagne, symbole de la victoire et de la réussite. Inclinant légèrement la tête, je laissai entendre une voix calme et posé en réponse. « Ma vie n'est pas faite que de glace, Alice. Je sais apprécier des jolies choses également. Mon regard parcouru la salle un bref instant avant de me reposer sur elle. Elle voulait savoir si ça m'avait plu. Comment dire... Ça m'avait chialé bordel! Prenant mon temps pour répondre, je la regardai droit dans les yeux, faisant attention pour ne pas user de ce petit atout que j'avais en plus et acquiesçai. « Je suis un fervent supporter et admirateur du violon en plus que du classique. Je cache bien mon jeu, n'est-ce pas?» Attrapant une coupe à mon tour, je la portai à mes lèvres avant de soupirer intérieurement. Pas le meilleur, mais pas le pire... « Ainsi Alice, ta demeure n'était pas l'endroit où tu pouvais laisser ton art gagner ton pain? Il a fallu que tu en sortes pour venir ici?»Parler à demi-mots de ce genre de chose, c'était toujours la meilleure de choses à faire. J'étais au courant de ce troisième camp, qui ne l'était pas de toute manière et sincèrement. Et je ne lui dirai pas que j'étais venu que simplement parce que j'avais vu son nom.

Prenant une autre gorgée, je lui lançai un regard avant de poursuivre cette conversation de banalité. « Alors, comme ça, Monsieur Gallagher, c'était trop pour toi?»
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Alice Hunter
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D'un mouvement léger de la tête, elle vint à répondre silencieusement à Kieran. Pas besoin d'ajouter quoi que ce soit à ce prélude éphémère. Les conversations stériles, les jolies parures aux intrigues plus profondes sont monnaies courantes dans ce genre de soirées. Des robes colorées dans lesquelles on parade, des diamants qui brillent sur les peaux féminines, et ces sourires enjôleurs qui cachent parfois une intelligence redoutable. Un coup d'oeil sur les traits de l'homme d'affaires et Alice sent ses lèvres s'étirer doucement. « M'en voilà rassurée. » Quoi de plus terrible que l'ennui, que les obligations dont on ne peut se soustraire et qui seraient seules activités du quotidien ? Elle ne souhaiterait cela à personne, et au-delà de ce que le statut de Kieran l'amenait à endurer, elle espérait qu'il puisse faire ce dont il avait envie également.

Les bulles éclatèrent sur sa langue, et son regard s’étrécit alors qu'elle sentait l'attention d'un couple sur elle. A peine quelques mètres sur sa gauche. Parler n'était pas son sport favori, encore moins lorsqu'il était question de faire l'impression qu'aimerait son agent. Elle était étonnée qu'il ne lui soit pas déjà tombé dessus d'ailleurs. Logan se faisait plus vieux qu'elle ne l'aurait cru. A moins qu'il ne se prépare, rassemblant ses forces pour venir à sa rencontre. Son sourire se fit plus doux à cette pensée. Et puis elle sembla s'ébrouer un peu, se concentrant sur l'instant présent. Kieran était là. La foule, aussi grande soit elle, n'était qu'un ensemble de statues dorées disséminées ici et là. Mais le grec, lui, était bien réel.

« Je ne te connais pas suffisamment pour savoir quels sont tes jeux favoris. » Ses prunelles se posèrent sur lui, inquisitrices. Une seconde, puis deux. Finalement, elle haussa délicatement les épaules. « Je t'imagine bien jouer du piano dans une haute tour de verre. » Son regard se voilà un instant. « Si cela était le cas, jouerais-tu pour quelqu'un Kieran ? » Le temps sembla se suspendre, et lorsqu'elle se perdit dans ses yeux assez longtemps pour avoir la réponse à sa question, elle acquiesça plus pour elle-même qu'autre chose.

Portant à nouveau la flûte à ses lèvres, elle observa les alentours. Le couple se trouvait toujours au même endroit, et après avoir inspiré profondément, Alice murmura un « excuse moi » et disparut dans leur direction. Cela ne dura que quelques minutes, une poussière dans l'existence mais elle eut l'impression de recevoir tant d'émotions que son cœur gonfla aussitôt. Les sourires étaient sincères, et les questions, véritablement intéressées. Cela faisait du bien de rencontrer des personnes qui ne cherchaient pas le détail, l'indice de trop, celui qui leur permettrait de prendre la main. Néanmoins, comme toujours, elle n'était pas à l'aise face aux félicitations. Alors, quand elle jugea être restée un temps suffisant, la jeune femme s'éclipsa parmi les silhouettes éthérées. Elle chercha à travers la foule et lorsqu'elle devina le costume sombre de son précédent interlocuteur, elle se dirigea souplement dans sa direction. On lui parla, elle sourit, acquiesça, posa une question et rit. C'était léger, loin de toute intimité qu'elle affectionnait inconsciemment. La coupe était à moitié pleine au moment où elle parvint aux côtés de Kieran. « Je t'ai manqué ? » Un éclat de malice traversa son regard alors qu'un léger rire s'échappait de sa gorge. Même après qu'elle se fut calmée, un sourire resta fiché sur ses lèvres, les incurvant un peu plus d'un côté que de l'autre. « Et pour répondre à ta question, il est difficile d'ignorer une bonne cause. N'est-ce que pas la raison de ta présence ici ? » Elle ne savait pas si son argent serait utilisé à bon escient mais elle avait toujours eu foi en l'être humain. Naïve ? Alice n'aurait pas dit cela mais elle pouvait comprendre qu'on la pense ainsi.

Ps : Notifié dans SP.
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Je ne pouvais pas dire que j'étais nerveux, il s'agissait de l'effet complètement inverse, mais en même temps, je la regardais, je regardais cette artiste qui venait de se donner à nous, son public, corps et âme et je ne savais que dire. Je n'étais pas dans l'habitude de donner mon avis sur ce genre de chose et je ne voulais pas me prétendre fin connaisseur, comme si j'étais celui qui avait passé ma vie versé dans un art alors que ce n'était pas le cas. J'étais un amateur, un appréciateur et aussi quelqu'un qui adorait revenir dans le passé. Mais je ne pouvais pas juger son art convenablement et juste cette petite pensée faisant en sorte que je ne savais pas comment vraiment démarrer la conversation et l'échange de banalité, je pouvais faire, mais je m'en laissais rapidement. Alors, je devais trouver une solution pour tenter de ne pas me mettre moi-même des bâtons dans les roues. Un sourire léger éclaira mes lèvres, lui rendant donc le sien. Un sourire pour un sourire avant de reprendre une gorgée. À ce rythme là, j'allais prendre trois coupes ce soir et je ne pouvais pas promettre qu'une quatrième n'allait pas les rejoindre. Je tentais de faire comme si j'étais à l'aise, mais n'étant pas l'instigateur, n'étant pas le chef à la base, il y avait toujours une forme de malaise à l'intérieur de moi. Je devais contrôler et là, je ne pouvais que contrôler à moitié. Là était mon problème. Mais bon, je ne pouvais pas me permettre d'être si difficile, après tout, le monde ne tournait pas autour de moi et cette soirée n'était pas pour moi non plus. Il fallait que je fasse comme je le faisais toujours. Sourire et attendre, trouver une faille et prendre le contrôle de ce que je pouvais prendre le contrôle.

« Je dois dire que ton talent a dépassé largement mes attentes. Enfin, nul est mon intention de dire que je ne te pensais pas talentueuse, simplement que c'était encore plus que à quoi je m'attendais et pour ça, félicitations Alice, peu de gens peuvent se permettre de dire qu'ils m'ont impressionné.»

Évidemment, je savais que nous ne pouvions pas réellement discuter l'un et l'autre. Il fallait parler à demi mot puisque nous venions d'un monde qui typiquement ne devait pas exister pour les mortels. Et encore une fois, il s'agissait d'une facette qui agaçait ma personne, mais qu'est-ce que je pouvais y faire? Subir et regarder les choses passer parce que c'était que je pouvais faire de mieux en ce moment. Un bref coup d’œil autour de nous et je notai que quelques femmes et un homme me jetaient des regards en coin et malgré moi, l'ombre d'un sourire amusé s'étira sur mes lèvres. Il suffisait que je tente quelque chose sur Alice et ils allaient tous détaler comme des lapins, la mine plus basse que basse en se disant qu'ils ne pourront jamais avoir l'occasion de m'approcher. Je n'avais pas l'intention de faire ça à Alice néanmoins et je restais donc à une distance raisonnable avec ma flûte à la main.

« Mes jeux? Je dois dire que j'ai plus des hobby que des jeux.... Le sport, l'escrime... et évidemment une autre chose qui concerne la musique, sans trop vouloir m'étendre sur le sujet. Il s'agit de ta soirée et non de la mienne.» Un sourire poli qui voulait dire que je ne voulais pas trop parler de moi adoucit mes traits qui étaient surpris quelques instants auparavant avant que cette curiosité ne revienne sur mon visage encore une fois. Moi, jouer du piano dans une grande tour de verre? Un sourire doux s'étira sur mes lèvres alors que j'acquiesçai lentement.«Piano et guitare, mais pas dans une grande tour de verre... et s'il le fallait... j'imagine que je jouerais pour quelqu'un, mais pour le moment, je ne me vois pas le faire.» Ma réponse se fit sans vraiment réfléchir, sans vraiment prendre le temps de mesurer mes mots. Elle était honnête, elle se voulait vraie et non un jeu qui tentait d'être le plus fort et le meilleur dans cet univers. Juste... une banale conversation encore une fois.

Notant son regard fuyant vers un autre couple, je me retirai légèrement pour lui laisser la place. Il s'agissait de sa soirée après tout et je n'étais pas là pour lui voler la gloire. Néanmoins, alors qu'elle allait d'une personne à l'autre, un journaliste m'aperçut et tenta de me faire parler. Soupirant intérieurement, je répondis à ses questions de manière honnête, sans trop en faire, mesurant mes mots pour ne pas faire un surplus de publicité, mais sans ne pas en faire non plus. La générosité était certes l'une de mes qualités, mais je jugeai toujours avant de faire un don à une personne. Et pour Alice, le temps de jugement avait été très court. Je pouvais me le permettre. C'est après les petites questions qu'elle me retrouva. Que j'entendis sa voix à nouveau. Je me retournai vers elle avant de répondre. «Ne t'en fais jamais pour moi, je suis rarement laissé seul avec moi-même dans ce genre d’événement, mais je dois avouer que j'apprécie ton retour..»J'attrapais la fameuse troisième flûte de la soirée avant de la porter à mes lèvres et prit le temps de mesurer ma réponse avant de lui offrir mes mots et mes impressions. « Certes, ma présence est le résultat d'un support à cette cause, mais je dois avouer que le fait que ce soit toi qui a joué ce soir a fait transformer un chèque sans présence de son émetteur et ma venue ici» Je la voyais heureuse et je devais avouer que je ne regrettais pas du tout mon choix. Il s'agissait de changer d'air, de changer un peu pour se permettre de souffler. Et c'était ce que je faisais ce soir.

Je laissais le silence couler un peu avant de reprendre la parole. « Simple questionnement, bien que je ne sois pas un expert, ton violon, est-ce qu'il est haut de gamme? Non pas que le son n'était pas délicieux, mais si je peux me permettre de donner un coup de main, le tout pour la bonne cause, évidemment.» Je la sondai, regardai ses réactions et attendit la suite. Je venais quand même de lui proposer de lui servir de mécène quand même et ce n'était pas rien. Mon nom avait ses effets et le fait que j'avais fait de la publicité... Chose qui me faisait penser. «Au fait, il se peut que ton nom soit dans le journal demain matin, mais ne t'en fais pas plus que ça. » Un sourire amusé cette fois fit son apparition sur mes lèvres. Les joies d'être sur le devant de la scène,
les voici.








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