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Noah S. Warsmond
Noah S. Warsmond
Admin
+ messages : 458
+ face and credits : jeremy allen white, (c) dark dreams.
23 août 2016 -
22 jours après la bataille

   
       

   
Appuyé contre le boxe de Spot et de Madeline, qui n'avait pas de porte car les pégases étaient des créatures libres avant tout, Noah regardait quelques adolescents s'occuper des chevaux ailés. Ils étaient trois, aujourd'hui - d'habitude ils étaient plus, mais ces derniers temps beaucoup étaient retournés chez eux dans leur famille mortelle, ou s'enfermaient dans leur bungalow. La plupart du temps, il arrivait à les faire sortir - mais aujourd'hui, il avait accepter de leur laisser un jour de repos. C'était aussi ça son rôle d'animateur - savoir quand ceux dont il avait la responsabilité avaient besoin d'être seuls. Il pouvait le comprendre mieux que personne.
D'un geste nonchalant, il retira le bouchon de sa gourde et but une gorgée d'alcool - whisky, aujourd'hui. Il variait un peu. La vodka, c'était la semaine dernière - le vendredi, c'est whisky! lança-t-il mentalement en refermant le bouchon. Les gosses ne faisaient pas attention à lui de toute façon, ils étaient occupés à caresser le petit Spot qui baissa la tête d'un air craintif et hennit doucement quand un garçon d'environ onze ans leva la main vers sa tête un peu trop brutalement.

Noah fit claquer sa langue contre son palais. Les trois gosses tournèrent la tête vers lui - un garçon, deux filles. Tous trois du bungalow d'Hermès - mais sûrement pas tous gosses de ce dernier, malheureusement, tous les demi-dieux enfants de dieux mineurs ne possédaient pas leur propre bungalow. Il connaissait des enfants d'Enyo qui devaient se coltiner les farces des Hermès, les pauvres. « Sois pas si agressif, tu lui fais peur. » lança alors le fils de Dionysos, à l'attention du garçon qui avait effrayé Spot. « Désolé. » souffla-t-il, en regardant le poulain qui dardait sur lui un regard méfiant. Finalement, l'animal ailé daigna se rapprocher - le manège dura encore une demie-heure avant que les quatre demi-dieux ne plient bagages, pour retourner chacun à leur bungalow. Noah les raccompagne jusqu'à la cabine des Hermès, avant de rejoindre la sienne, la numéro 12.
A peine monta-t-il les marches du perron qu'il sentit, à chaque pas, un poids s'alourdir sur sa poitrine. Sa cabine représentait un peu tout ses démons qu'il évitait - quand il s'y retrouvait, toutes ses peurs, ses craintes et ses cauchemars le rattrapaient ici, dans ce lieux où il ne pouvait rien contre eux.

La première chose qu'il vit en rentrant fut la couchette de Niahm, qui n'avait plus été utilisée depuis sa mort. Résolument vide. Tout comme celle de Castor. Les enfants de Dionysos n'étaient pas aussi nombreux que ceux d'Apollon, ou que les pensionnaires d'Hermès - certains arrivaient, mais d'autres partaient, ce qui faisait qu'ils n'avaient jamais eu à donner ces couchettes à qui que ce soit. De toute façon, Noah ne l'aurait pas permis. Laisser la possibilité à quelqu'un d'occuper le lit qui avait été celui de Niahm aurait été accepter pour de bon son départ - mais même aujourd'hui, quatre ans plus tard, il avait toujours du mal à s'en remettre. Il ne s'en remettait pas, à vrai dire. C'était ça le plus dur. Chaque année ajoutée au compteur lui faisait l'effet d'un coup en plein cœur.
Plus les jours passaient, plus il avait l'impression d'oublier les traits du visage de sa petite soeur - pour cette raison, il gardait précieusement une photo d'elle et de leur frère Loki, qui avait été prise peu de temps après l'arrivée de ce-dernier à la colonie. Ou plutôt son retour. Niahm avait tant insisté pour qu'ils prennent ce cliché que Noah avait cédé - il ne portait pas Loki dans son coeur, à cette époque. Et ça se ressentait dans le regard en coin qu'il lançait au blond sur la photo - la seule qui souriait à en faire rougir de jalousie le soleil était Niahm, toute petite et frêle entre leurs deux carrures imposantes. Avec un sourire nostalgique, le fils de Dionysos effleura le cliché avant de le glisser à nouveau dans la poche de sa veste, contre son coeur.

La deuxième chose, ou plutôt personne qu'il vit, ce fut ledit Loki. Il ne vit pas trop ce qu'il faisait, et n'y prêta pas une grande attention - ça ne le regardait pas, de toute façon. Noah n'était pas intrusif. « Ah t'es là. J'ai un truc pour toi. » Et il se mit à fouiller dans les poches de son jean pour en sortir un sachet plastique, qui contenait quelque chose de vert. « Attrape! » Sans attendre, il lança ledit paquet à Loki quand ce dernier eut tourné là tête - c'était un jeu entre eux, tester leurs réflexes. « Aujourd'hui, je t'apprends à rouler. C'est pas possible d'être aussi nul - tu feras comment quand j'serais plus là? » Plus là. Mince. C'était pas ce qu'il voulait dire. « .. absent. Quand j'serais absent. » Comment plomber l'ambiance en cinq secondes.


   

(c) naehra.

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23 août 2016 -
22 jours après la bataille

   
       

   
Assis sur ma couchette, la tête entre les mains, je tentais de respirer lentement. Lentement mais sûrement. Pas encore ça... pitié... pas encore ça... Il fallait que je me calme. Il fallait que je fasse le vide dans ma tête parce que je savais que ça n'allait pas le faire. J'allais péter un câble. Encore une fois. Qu'est-ce qui m'arrivait? Il ne fallait pas que je recommence, ce qui s'était produit à la bataille était juste un trop plein, j'avais juste trop peu de sommeil, C'était tout ce qui arrivait, voilà tout.

Soupirant longuement, je me passai une main dans les cheveux avant de me lever. Ma couchette grinça légèrement et m'arracha ainsi un sourire mi-figue mi-raisin. Côté discrétion, on repassera. Je me levai, me traînai jusqu'à la salle de bain et me lava le visage. Les yeux dans les yeux de ce reflet, je voyais toutes les imperfections, tout ce qu'il restait de ce que j'avais vécu et des cauchemars que je faisais encore et encore. Sérieusement, plus ça allait, plus je devenais une loque et je n'aimais pas ce que je voyais. Les cernes, la peau pâle. La barbe qui poussait sans que je ne la contrôle vraiment. Un grognement s'échappa de l'antre de mes lèvres alors que je farfouillai dans la salle de bain à la rechercher d'une chose qui pourrait me rendre plus présentable. «Sérieux où j'ai foutu.... le rasoir...» Les yeux encore collés par le sommeil ,je grognai et pestai contre moi-même alors que je farfouillais d'une main lâche et distance, faisant tout tomber ou presque. Pestant contre ma compétence géniale, je me penchai pour tout ramasser, trouvant le dit rasoir au passage et me frappai l'arrière de la tête en me relevant. « Bordel!» Je me frottai l'arrière de la tête et prit appui sur l'évier. Me fixant d'un oeil énervé, blasé, je cherchai la mousse à raser et entreprit de me faire une nouvelle coupe. J'étais dans ce bungalow depuis un peu trop de temps et je devais me bouger un peu. En vrai, j'avais leurrer Noah, j'en étais certain. J'étais debout lorsqu'il était parti et en vrai, j'avais attendu qu'il foute le camp pour aller me recoucher parce que je n'avais pas dormi de la nuit, encore une fois. Grimaçant contre la connerie du destin, je rendis mes joues douces, y allant un peu trop fort à certains endroits parce qu'il s'agissait de la colère qui guidait ma main et non la douceur. Jurant à mi-voix, j'essuyai les dégâts avant de m'accorder une coupe de cheveux, juste pour tout rafraîchir. Comme ça, j'aurai plus l'air sérieux lorsqu'il reviendrait et je pourrais mieux avoir mon rôle. J'ignorais l'heure qu'il était, j'avais juste l'impression que le temps passait beaucoup trop longtemps. Vraiment trop lentement à mon goût. Ramassant tout ce que j'avais fait et le jetant à la poubelle, je me laissai aller sous la douche et retirait toute la crasse qui était sur moi. Les cauchemars qui me collaient à la peau, tout ce qui était horrible, crade et dont je ne voulais plus jamais avoir.


Propre, habillé et bien rasé, c'est ainsi que je sortis de la salle de bain. Tournant autour de moi, je détaillai la pièce avant de m'installer sur ma couchette à nouveau et de commencer à lire le livre que j'avais ramener. Sur le travail du bois. J'adorais construire de mes mains, ça me détendait. Il faudrait que j'achète aussi des modèles réduits pour passer le temps. Je lisais le deuxième chapitre lorsque j'ai entendu la porte s'ouvrir. Ça ne pouvait qu'être Noah. Depuis un moment nous étions presque seuls au monde avec tout ce qui s'était produit, les morts, les disparitions, je préférais ne pas y penser. Je levai les yeux de sur mon livre et glissa un sourire sur mes lèvres, étant heureux de le revoir certes, mais en même temps, je ne voulais pas qu'il s'en fasse pour moi. Je ne voulais pas être un poids. Je ne voulais pas être un boulet. Mon frère avait besoin de moi, il avait besoin de moi de manière que je sois fort. Et je m'étais promis de ne pas lâcher sur ça. Alors oui, je me redressai pour le regarder, pour tenter de décoder ses émotions, posant mon livre à mes côtés et j'attendais, un masque serein sur le visage.

Je le laissai vagabonder sans rien dire, il avait certainement besoin de ça. Et donc, je me rallongeais en attendant, ignorant combien de temps ça prendrait réellement et attendit en silence. Le silence m'emplissait et si je ne faisais pas attention, j'allais encore entendre les cris et les coups d'épée, les combats. Prenant une grande inspiration, je me redressai en l'Entendant me parler et comme j'allai parler à mon tour, il me balança un sac. Sac que j'attrapai sans grande difficulté. Me levant et l'inspectant d'un oeil peu attentif, j'attrapai ma canne et m'appuyais dessus pour me rendre jusqu'à lui. « Non mais ça va pas de me balancer des plantes à la tronche No? J'suis déjà assez moche comme ça, pas besoin de verdure!» Un petit sourire s'étira sur mes lèvres. Avant qu'il ne parle à nouveau. Je me raclai doucement la gorge et posai le sac près de lui sur un bureau quelconque. « Ouais.... à ce propos, faudrait pas trop que j'en prenne.... j'veux pas devenir accro sinon.... qu'est-ce que dirait Niahm...» Et à l'instant même où je terminais ma phrase, je relevai les yeux, les yeux qui commençait à briller même, et je secouai la tête. Putain de connard d'idiot fini Jacob! Je soufflai d'une plus petite voix. « On roule ça comment? J'ai une bouteille de vin pour toi, il est bien..» Pourquoi j'avais ramené ça sur le tapis. Pourquoi?Con.Con.Con.Con.



   

(c) naehra.

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Noah S. Warsmond
Noah S. Warsmond
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23 août 2016 -
22 jours après la bataille

   
       

   

Dire que l'ambiance était monotone aurait été un euphémisme. Noah avait l'impression que les grincements du parquet eux-même étaient des gémissements de désespoir. Comme si le bungalow lui-même était dans une phase de déprime. A croire que l'ambiance générale de la colonie commençait à déteindre sur le mobilier maintenant - c'était assez flippant, à vrai dire. Comme s'ils n'avaient déjà pas assez à faire avec une population d'adolescents totalement traumatisés. Car c'était ce qu'ils étaient - des bombes à retardement, totalement déréglées, prêtes à exploser à n'importe quel moment. Parler avec eux c'était comme marcher sur des oeufs - un seul faux pas, un peu trop fort, et c'était l'explosion assurée.
Peut-être que comparer les demi-dieux à des oeufs n'était pas la meilleure des métaphores - mais personne à la colonie n'avait fait assez d'études pour savoir saisir le degré d'ironie d'une métaphore, et jusqu'aux dernières nouvelles son frère ne lisait pas dans les pensées. Tant mieux. Noah avait assez d'idées noires pour pousser le plus joyeux des personnages dans la déprime la plus noire.

Il ne savait pas comment faisait Loki. Toujours propre sur lui. Toujours à donner l'illusion que tout allait bien. C'était sûrement pour cette attitude pseudo parfaite que Noah l'avait tant haï à son retour à la colonie, lui, le frère venu d'une autre époque. Lui, qui lui avait volé son statut d'aîné. Lui, qui lui avait volé l'admiration et l'attention de leur cadette, Niahm. Noah avait détesté Loki - ou plutôt, il s'était senti menacé. Il faisait tout mieux que lui, ou du moins, il avait l'impression qu'il le faisait - et la façon dont Niahm le regardait, avec des étoiles dans les yeux, le rendait jaloux. Ou juste blessé dans son égo. Peut-être un peu des deux.
Et elle avait duré, cette pseudo rivalité. Nourrie par leur égo de mâle, et les moqueries de Loki pas méchantes pour un sous - mais qui ne faisaient qu'empirer la chose. Heureusement que le temps avait tassé les tensions - et la mort de Niahm quelques années auparavant n'avait fait que les rapprocher. Tous les deux, ils entretenaient jalousement le souvenir de leur jeune soeur. Elle et sa tignasse blonde qui, autrefois, courrait entre les cabines de la colonie - qui s'amusait à tresser les cheveux de Sylvia, ou à faire des ricochets à la surface du lac. Petit ange déchiré par la guerre.

La réponse de son frère aîné a pour effet d'arracher une moue à Noah. Il secoue la tête, l'air faussement peiné. « C'est pas de ta faute si t'es moche, frérot. Je vais pas te blâmer pour quelque chose dont t'es pas responsable. » Et il haussa les épaules, avant qu'un sourire moqueur et mesquin ne naisse sur son visage. Ils avaient beau s'être considérablement rapprochés, ils ne pouvaient pas nier cette rivalité qui était toujours présente entre eux - c'étaient ainsi qu'allaient les choses. Une rivalité "saine", en quelque sorte - pas ces rivalités qui vous bouffent des relations. Ils valent beaucoup mieux que ça, eux.
Le regard des deux fils de Dionysos s'éteint un peu, quand Loki cite le nom de Niahm. Ils ne le disent plus souvent - ils évident le sujet, à vrai dire. Parler d'elle, c'est comme raviver la douleur. Rouvrir la plaie avec les dents. S'exploser les veines avec du verre pilé. Ce genre de joyeusetés. Et pourtant, Noah sourit. Pas joyeux, ou heureux. Tristement. Avec un peu de mélancolie dans le regard - cette mélancolie qui est toujours associée aux souvenirs heureux. Ceux qu'on garde précieusement dans sa mémoire, et qu'on revoit pour se remonter le moral - comme ces téléfilms à la période de Noël, qu'on mate sous un plaid duveteux avec une tasse de chocolat chaud. « Elle aurait sûrement été la première à vouloir essayer. » qu'il rajoute en ricanant doucement, avant de secouer doucement la tête.

Changer de sujet.
Vite.

Il pointe la table basse, au milieu des couchettes, qui est en bordel. Des bouquins traînent dessus, des vieilles photos, deux-trois sous-vêtements aussi. Il va falloir qu'ils mettent les bouchées doubles avant les prochaines inspections des bungalows, sinon ils vont se faire détruire par les harpies. « Va chercher le vin, j'prépare la table. » Et sur ces mots, il s'assoit par terre, range tout ce qui traîne - ou plutôt, il déplace le bordel sur sa propre couchette, celle en-dessous de Loki. « T'es prêt pour ton premier cours de roulage? Le dernier joint que tu m'as montré criait au secours, alors j'me suis dit qu'il était temps de revoir ton éducation. » Un petit sourire en coin, un éclat de malice dans le regard, l'illusion est parfaite.


   

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23 août 2016 -
22 jours après la bataille

   
       

   
J'avais des responsabilités dans ce bungalow. Je n'en était pas le responsable, mais ça n'empêchait pas que j'étais le plus vieux, que quelqu'un tente de venir prendre ma place, il allait se le faire dire au moins une bonne fois, d'homme à homme, ou bien femme à homme, on ne fait pas de discrimination ici bas hein, les Dio, on est cool de chez cool. Mais pourtant là, je n'avais qu'une seule impression. Celle d'être un truc brisé, cassé qui ne pouvait pas survivre comme il le voulait. Je fermais les yeux et je voyais des fantômes de mon passé partout. Tor. Caroline.... Aaron... Ils étaient là, ils me torturaient. Et Niahm.... par les dieux qu'elle me manquait tellement. J'entendais encore sa douce voix me chanter des chansons tard la nuit pour me calmer. Et pourtant, pourtant avec tout ce que j'avais, les troubles, les blessures, je me devais d'être fort. C'était con, mais c'était le rôle de l'aîné. Et je pouvais seulement mal aller lorsque j'étais seul. Ce qui était très rare. Mais là, je devais rester fort pour mon frère, je devais rester fort pour la colo. Les gens avaient besoin de se changer les idées, tout était encore trop frais et si Loki Forester pouvait faire le con et se faire hurler dessus pour des conneries, au moins on ramenait un semblant de paix dans cet univers troublé. Trop troublé à mon goût.


Noah dans le bungalow, moi en mode larve totale sans vraiment trop le montrer, je ne savais pas trop quoi faire ni comment agir. Mais là, il semblait que la conversation se glissait vers un terrain glissant, woaw trop bien la rime t'as vu sissi, et moi, j'avais peur. Peur de tout perdre , peur de perdre le contrôle. Je ne voulais pas que Noah me voit faible, il en avait déjà trop vu. Il s'agissait de mon petit frère et je l'aimais de tout mon coeur. Même si ça n'avait pas toujours été le cas dès le début, maintenant, il s'agissait du passé et nous étions unis malgré tout ce qui pouvait se produire et c'était ça l'important. Je ne voulais pas ressasser le passé. Je n'étais qu'un petit con perdu. Maintenant, je n'étais qu'un petit con à sa place. Voilà la différence.

« Dis donc jeune homme, qui t'a appris le respect? Parce qu'il faudrait que je lui donne quelques leçons tu vois...» l'air de rien, les taquineries dans les airs, on pouvait dire que l'on vivait heureux. Heureux ensemble alors que nous étions vide à l'intérieur. Pourquoi est-ce que l'on devait venir se faire chier par la suite? Parce que DRAMA voilà pourquoi. Voir le sourire de Noah me tue de l'intérieur et je soupire longuement avant de poser le sachet pour éviter de l'échapper. Mes mains se mettent à trembler comme si j'étais un camé en manque, chose que je suis un peu. Je me sens devenir faible et pourtant, je ne dois pas l'être. Je ne dois pas l'être parce que ..... Il ne faut pas, je ne dois pas être le faible ici... C'est pas moi, C'est pas ma personne. Il s'agit d'une facette de moi que je ne peux pas supporter...

«Vin, presto poto!» Je n'osais pas relever sa remarque et allait chercher la bouteille pour me changer les idées. Bouteille que tu pourras boire comme de l'Eau encore une fois... pfff... Posant la bouteille sur la table, je jetai un coup d'oeil en coin à Noah avant de gronder. « C'est bon, ça va pas la peine d'être comme ça hein... J'ai d'autres talents que tu n'as pas, monsieur le camé.» Et un petit coup de coude avant d'ouvrir cette bouteille et d'en boire une gorgée .« Hmmm... Il en manque un peu, mais c'est pas mal.. Du moins ,ça va te saouler pour ce soir et moi... j'ai le truc vert et moche, comme ta tronche.» Attentif, je me positionnai pour qu'il me montre comment faire. Je voulais vraiment savoir parce que sérieux aller faire les yeux doux à chaque fois, c'est chiant.




   

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Noah S. Warsmond
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23 août 2016 - Le petit nuage noir semble être parti aussi vite qu'il est arrivé. Les vieux frères se regardent, font comme s'il ne s'est rien passé et passent à autre chose - comme à chaque fois, ils fuient le sujet fâcheux comme les lâches qu'ils sont. Des vieux lâches usés par la vie jusqu'à l'os. Os fragile qui s'effrite au fil du temps. Mais on s'y fait.
La vie, ses coups de pute, ses embûches, tout ça. On s'y fait, avec le temps. On s'y habitue, avec le temps. Cruellement. Malheureusement. C'est triste à dire, c'est triste à reconnaître, mais est-ce qu'ils ont vraiment le choix? Ce sont des demi-dieux. Malheur est synonyme de leur vie. Les moires font toujours tout pour leur compliquer la tâche, et quand ils pensent avoir atteint le fond de la négativité en général y a toujours quelque chose d'autre qui vient aggraver leur moral. Trop cool la vie de demi-dieu, franchement. On aime.

La réplique de l'ancêtre fait rire le cadet. Il secoue légèrement la tête, passe une main dans sa tignasse brune emmêlée dans tous les sens - faudrait vraiment qu'il songe à la brosser ou à les faire couper, un jour. Peut-être que Kenna pourra l'aider avec ce problème capillaire. Elle est toujours là à se la ramener avec le tee-shirt orange dégueulasse de la colo, au point que ça influence Noah maintenant. Si elle est pas fichue de lui couper correctement les cheveux, il va hurler à l'imposture chez les Aphrodite. Ou pas. Il a trop peur qu'elle l'assomme ou lui fasse bouffer sa palette Naked. « Je tairais son nom pour assurer sa survie, déso'. » qu'il répond à son frère, un sourire au coin des lèvres, avant de reporter son attention sur le matériel qu'il vient de poser sur la table.
Loki se vexe. Ou alors fait très bien semblant. Peut-être un peu des deux même. Le plus jeune des deux fils de Dionysos ricane, hausse des épaules tandis qu'il lui rétorque qu'il sait faire des choses que lui, sale môme, il sait pas faire. « Ah ça j'en doute pas. » qu'il lance d'un ton effronté, Noah, sans même le regarder. Il est concentré sur sa tâche. Même s'il a l'habitude de rouler et qu'il pourrait presque le faire les yeux fermés, il reste toujours appliqué sur tout ce qu'il fait. Même s'il a du mal à rester trop longtemps concentré sur quelque chose - merci le TDAH.

Noah termine, quand Loki termine de parler. Sa dernière réplique arrache un son offusqué au petit frère, qui lève les yeux vers lui et se campe d'un bond sur ses pieds, joint au bord des lèvres, quasiment outré. « Woah, tu m'as vexé c'est bon j'me casse. » Il lui lance ça, et file jusqu'à sa commode dans laquelle il sort un briquet. Il va à la fenêtre, l'ouvre en grand et fait brûler le bout du joint, prend quelques taffes et se tourne vers Loki quand il a fini son petit manège.
Il lui fait signe, histoire qu'il se bouge un peu parce que rester à rien foutre c'est facile, hein. Lui aussi il peut faire ça. « Allez tiens, fume-moi ça et dis-m'en des nouvelles. » qu'il souffle à son frère, un sourire aux lèvres. « Par contre fume à la fenêtre, manquerait plus que papa rapplique et vienne passer la soirée avec nous. Imagine un peu le bad. » Et il explose de rire. Sympa la soirée familiale dans la cabine des Dionysos.

Il reste à la fenêtre, regarde le ciel pendant quelques secondes avant de baisser son regard sur l'herbe verte et grasse qui se dresse aux pieds de leur bungalow. Toutes les plantes de la colonie semblent toujours pleine de vitalité, contrairement à ses pensionnaires. C'est presque ironique, à tel point que ça lui arrache un petit ricanement discret.
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