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  into the wild- no, the kitchen. just the kitchen. (mica)Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Ophelia Shaw
Ophelia Shaw
+ messages : 88
+ face and credits : chloe bennet. (sassenach.)

Il est à peine onze heures quand Ophelia s’engouffre dans sa chambre, désertée depuis la veille. Elle vibre d’énergie - quatre cafés et un smoothie aux fruits rouges ne font rien pour arranger son hyperactivité, et elle a déjà une idée en tête. Elle balance son ordinateur sur son lit sans grande considération, jette son téléphone portable juste à côté (ils sont difficilement utilisables à la Nouvelle Rome), et se laisse tomber au bout du lit, les bras étendus de chaque côté. Elle reste là quelques minutes, juste pour respirer : elle était à San Francisco toute la nuit, et ce n’était pas prévu et c’est une longue histoire (qui implique un groupe d’inconnus lancés dans un projet de court métrage dans lequel elle s’est embarquée sans faire exprès), et elle vient juste de rentrer après une matinée à traîner dans un café et sur Pinterest. C’est magique, Pinterest. Quelle que soit la recherche, tout est beau, et c’est généralement une heure passée sur le site qui suffit à lui mettre en tête l’idée de construire une cabane en bois de ses propres mains ou de repeindre l’intégralité de la maison. Pour dire vrai, Melody lui a donné l’interdiction de se rendre sur le site depuis de longs mois, mais ce n’est pas comme si Ophelia écoute réellement sa soeur. Elle enregistre le conseil. Le remplace par une storyline cool lue dans un comic. Et la situation recommence. C’est une bonne chose, après tout : Ophelia est persistante, et ne s’arrête pas sur un échec. C’est un bon truc à coller dans un CV. Même si la minuscule cabane à oiseaux accrochée dans le jardin ressemble plus à une maison hantée de films d’horreur qu’autre chose, elle a essayé. Eh, c’est déjà ça.
En se redressant, elle sautille une ou deux fois sur place, pour dégager un peu l’énergie qui l’a envahie depuis le matin, et rassemble ses affaires avant de s’enfermer dans la salle de bain. Une douche rapide, où elle colle de l’eau partout parce que ses cheveux gouttent et qu’elle est plus concentrée sur le bleu qui s’étale sur son bras gauche (cadeau d’entraînement) que sur l’essorage de sa crinière. Il ne lui faut pas longtemps pour enfiler un t-shirt Wonder Woman (duh) et un short en jean, et il est un peu d’onze heures et demi quand elle entre à nouveau dans sa chambre, les cheveux encore humides. Ils sècheront à l’air libre, parce qu’Ophelia n’a jamais la patience pour les sécher et faire sa princesse comme Melody. Il ne lui reste plus qu’à mettre son pseudo plan en action : et pour ça, elle a besoin de Mica. Elle checke une dernière fois sa chambre - rien d’oublié - et sort à nouveau pour aller frapper à la porte de Mica. Elle ne prend pas la peine d’obtenir une réponse pour ouvrir en grand (espace privé, c’est quoi ça ?), et s’adosser contre l’encadrement de la porte. Bras croisée, elle toise Mica d’un air pseudo inspiré. « Hé, tu dors ou quoi ? » Là encore, elle n’attend pas de réponse (à la place, elle zieute la chambre de Mica d’un air d’espionne à la recherche d’informations) (c’est pour la science), et enchaîne. « J’ai besoin de toi, devine quoi... J’ai passé la matinée sur Pinterest. » Elle arque un sourcil, un peu fière, et donne un petit coup dans un truc qui traîne à ses pieds. « J’ai décidé de cuisiner, et j’ai besoin de ton aide, ô grand maître de la cuisine, sinon Mel me laissera jamais m’approcher des casseroles. » Pas sa faute si elle a fait brûler une poêle entière la dernière fois. Et fait coller au plafond les crêpes de la fois d’avant. Et fait exploser le micro ondes la précédente. ... Bon. Il y a une certaine schématique, d’accord. Mais qui sait, peut-être que le karma s’est acharné sur elle. C’est peut-être vraiment pas sa faute, et celle-ci pourrait être la bonne. ... Non ?

Elle est déjà en train de s’éloigner de la chambre de Mica tout en continuant à parler. « Je veux faire un truc stylé, mais bon. Genre pas une salade, tu vois, on est pas chics comme ça. Des sushis, ou des onion rings, des trucs bons, quoi. » Elle est plongée dans sa réflexion, et ne vérifie pas vraiment si Mica suit : de toute façon, avec son énergie, elle parle tellement fort que toute la maison pourrait l’entendre. « J’ai besoin de ton savoir et j’ai besoin que tu me guides, Mica, parce que sans toi, je ne suis rien. » Qu’elle poursuit, extrêmement sérieuse. « Enfin, en cuisine, hein. Parce que bon, on va pas se mentir, au laser game, t’es une grosse quille et je préfèrerais avoir Terminus dans mon équipe plutôt que toi. » Un instant, durant lequel elle réalise qu’elle est peut être un peu en train de bousiller ses chance d’obtenir de l’aide. « Enfin, euh. J’te choisirais quand même si le monde était envahi de zombies, parce que t’es doué en médecine. Tu serais mon number one d’apocalypse et de cuisine, même si c’est pas le cas pour le laser game. » Elle grimace. « Pour de vrai. J’essaie pas de t’acheter, promis. »
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Mica Walker
Mica Walker
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ophe & mica

into the wild - no, the kitchen, just the kitchen

En général, je ne me souviens pas de mes rêves. Je suis à peu près sûr d'en faire parce que certains bouts me reviennent pendant la journée – ce qui peut être carrément gênant comme le jour où, en plein petit-déjeuner avec mes coloc', je me suis rappelé avoir rêvé que Melody faisait un strip tease devant moi juste jetant un minuscule coup d’œil sur ses fesses pendant qu'elle se penchait pour ramasser un truc : j'ai pas pu la regarder dans les yeux pendant presque deux jours – mais ce ne sont à chaque fois que des fragments qui ne veulent pas dire grand chose les uns mis à la suite des autres. Cette nuit ne fait pas exception à la règle : je n'ai pas la moindre idée de ce qu'il se passait dans mon rêve pendant que je dormais. La seule chose dont je me souviens, c'est d'une immense plaine parsemée de fleurs jaunes, d'un chat au regard flippant et de Kevin Spacey qui me murmure très sérieusement à l'oreille que j'ai une gueule de petit puceau en me pinçant les tétons. Je sais pas ce que c'est sensé révéler sur moi tout ça, mais faut croire que j'étais pas d'accord parce que quand les deux coups cognés contre ma porte m'ont réveillé, le premier truc que j'ai sorti c'est « Non c'est pas vrai... » d'une voix pâteuse en me redressant en sursaut. Encore dans le coltard, je lance un regard en biais à Ophe qui me demande si je dors. Pour toute réponse, je me contente de me frotter la face en grognant, pas franchement content d'être réveillé comme ça le seul matin où je peux faire la grasse matinée : « Qu'est c'que tu veux ? T'as interrompu une grande conversation entre Kevin Spacey et moi, j'espère que ça vaut le coup... » A l'entente du mot ''Pinterest'', je me laisse retomber sur mon matelas en grimaçant, les yeux fermés. Ça, dans la bouche d'Ophe, ça peut être une arme de destruction massive : ce site, il lui donne des idées chelous, un jour en rentrant à la maison j'ai même pas été capable de reconnaître notre salon. Depuis, je vis avec la trouille constante qu'elle essaie de faire un ravalement de façade à ma piaule. Et vu la gueule de sa cabane à oiseaux, j'ai vraiment pas envie de voir ce que ça pourrait donner. Aujourd'hui, elle a pas l'air de vouloir s'en prendre à mon antre, mais ce que j'entends me rassure pas non plus : elle veut cuisiner. Tout d'un coup je me redresse de nouveau en fronçant les sourcils, l'écoutant avec beaucoup plus d'attention. Ça sent pas bon ça, je peux pas la laisser toute seule aux fourneaux : elle risquerait de nous faire un remake de Jeanne d'Arc et de nous transformer en kebab ce dont j'ai PAS DU TOUT envie. Ou alors elle ferait exploser la maison, ce qui serait franchement pas mieux. Je hoche la tête en plissant les yeux parce qu'elle me file la migraine à hurler comme ça – en plus elle shoote dans mes fringues non mais oh ! - avant de la regarder avec toute l'indignation que j'ai en stock lorsqu'elle dénigre mon talent au laser game : « Hé dis donc ! Alors déjà tu vas arrêter de donner des coups de pieds dans mon T-Shirt de l'équipe de Liverpool parce que sinon je te fais avaler une plaquette entière de laxatifs qui te feront chier en spray jusqu'à la fin de tes jours et ensuite d'OU TU TE PERMETS DE PRENDRE TERMINUS PLUTÔT QUE MOI AU LASER GAME ? Il a même pas de BRAS ! » Je suis sur le point de me jeter hors de mes draps pour protester avec encore plus de véhémence, mais je me retiens juste à temps en me rappelant que je suis juste en caleçon et que... c'est le matin. Je me racle la gorge avant de faire signe à Ophe de se tirer de ma chambre. « Ok j'arrive mais... va t'en ou au moins tourne toi parce que j'ai le tipi dressé et je ne pense pas que tu sois prête à voir l'ampleur de ce qui te passe sous le nez tous les matins ma chère. » Élégance et finesse, mes ancêtres british doivent en pleurer de fierté. Dès que je suis à peu près sûr qu'Ophe regarde pas, je rejette ma couverture et chope le premier pantalon qui me passe sous la main avant de l'enfiler. Un peu trop précipitamment puisqu'en sautillant sur place pour passer ma deuxième jambe, je glisse sur une feuille de brouillon qui traînait là et m'éclate comme une merde par terre. « C'est bon, je vais bien ! » je précise à Ophe sans vraiment savoir si ma chute vertigineuse l'inquiète plus que ça. En grognant, je parviens à me relever et à boucler ma ceinture et pousse un soupir quand c'est fait. « Ok allons-y, mais j'te préviens la cuisine c'est MON territoire alors pas de conneries ! Et puis... » je m'arrête de parler une seconde le temps de renifler l'air. La vache ça sent pas bon là... Après une légère investigation, j'en conclu que l'odeur vient de moi et avant d'enfiler un t-shirt je précise : « Attend je vais mettre du déo parce que là je r'foule sévère. » Dès que c'est fait, je choppe le haut Superman que les filles m'ont offert à mon anniversaire et l'enfile dans le couloir en suivant Ophe jusqu'à la cuisine. C'est qu'une fois qu'on y est que je remarque qu'elle porte son t-shirt Wonderman, ce qui me fait rire 5 secondes avant de me rappeler qu'elle a dit préférer Terminus à moi au laser game tout à l'heure. « Je t'en veux toujours pour ton insulte de tout à l'heure. » je juge bon de lui préciser même si en vrai elle a pas tord sur le fait que je suis vraiment à chier au laser game. « Tu veux cuisiner quoi ? Parce que les onion rings c'est cool mais faut les faire frire et si tu manipules de l'huile bouillante pendant que je suis dans les parages, j'ai peur de devenir borgne. T'as pas une idée un peu moins dangereuse ? » En soit, n'importe quoi qui inclurait Ophe et une cuisine dans la même phrase serait susceptible d'être synonyme d'aller simple pour la morgue, mais on sait jamais hein !  


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