Tu te demandes encore ce que tu fabriques à cette réunion, une idée de Spike afin de vider un peu son sac et de ne pas totalement être déconnecté de la réalité, dû moins humaine et qu'on a vécu ensemble au front. Tu sais qu'il a été beaucoup plus atteint que toi à ce niveau là et pour cause, il endure des séquelles physiques que tu n'as pas. Mais au delà de ça, tu es venu dans un premier temps pour ne pas abandonner ton meilleur ami, croyant également que ce genre de réunion peut être capable de t'apporter certaines choses que tu n'oses pas dire ou que tu recherches à dire justement. Depuis que tu es présent dans les réunions d'anciens combattants, tu n'as pas prononcé un seul mot hors mis le fait de te présenter. Parce que tu ne ressens pas tellement de séquelle psychologique dû aux combats de front que tu as dû mener à l'extérieur du territoire. Non tu fais peut être des cauchemars mais ton véritable combat a été d'accepter la mort de ta famille, un passage assez compliqué de ta vie. Certes aujourd'hui tu t'en sors, tu as réussis à accepter ça en passant par ces fameuses phases dans un deuil. Tu te souviens rapidement de la phase du choc et du déni. Cette phase n'a pas durée très longtemps mais elle a été forte en émotion. Tu te souviens encore lorsque tu as reçu cette lettre au front annonçant le décès de ta famille, de lire les prénoms de ta mère et ta sœur, surtout celui de ta petite sœur. Cela t'as tellement serrer le cœur tu n'avais plus l'impression que ton sang circulait dans ton corps. Cette sensation de vide, d'absence de toute émotion, cette monté de vertige et d'envie de vomir tout ce que tu as dans tes tripes. C'est comme une brève acceptation avant que le déni prenne enfin le dessus. Ce fut dans un moment de panique que tu as courus après le facteur afin de chercher une confirmation qu'il ne pouvait avoir, il n'était là que pour délivrer le courrier et rien d'autre, sûrement mécontent également de faire ça dans un territoire aussi hostile alors que sa vie est jeu comme toutes celles des soldats présents. Tu as nié les faits jusqu'au bout, tu ne pensais pas que ça pouvait arriver, pas à ta famille, surtout pas. Tu pensais qu'en étant loin d'eux, ton influence sur les monstres par ton odeur les mettra en sécurité et que dans le pire des cas, ton père, Héphaïstos pourrait faire quelques choses pour elles. Tu as reçu cette lettre alors que tu étais à l'infirmerie pour tenir compagnie à ton meilleur ami qui avait subis des dégâts explosif durant une attaque à la bombe. Trop de chose à gérer, ton cerveau n'a pas pu tenir et tu t'es comme mis en veille, passant le restant du temps dans l'avion pour le retour en mode silencieux, alors que ton ami dans un pseudo coma était également du voyage, rapatrié aux Etats Unis. Une situation compliqué mais dont Spike arrive à parler, aujourd'hui encore durant cette réunion de groupe. Tu l'observes un moment avant de jeter un œil à sa jambe biomécanique de ta fabrication. Il revient de loin et tu admires son sens de la positivité, tu en es bien incapable. Ils te regardent tous à pressant et tu entends le responsable de la réunion s'adresser à toi, " Et bien Monsieur Reeves, avez-vous peut être quelque chose à partagé avec nous ? " , ils ont du remarquer le regard insistant sur la jambe de ton ami, tu réfléchis un moment, est-ce une question envoyé afin de te laisser libre champ pour enfin parler de ce qui t'es arrivé. Tu ne t'en sens pas encore capable, tu préfères alors déclarer, " Désolé, je suis toujours aussi impressionner de la force qu'il met à son rétablissement. " , te mets-tu à sourire de manière sincère, " Mais c'est grâce à toi Sam, sans ton talent, je serais en chaise roulante. " , tu secoues la tête, n'aimant pas trop ce compliment car même les prothèses humaines sont de bonnes qualités. Même s'il est vrai que maintenant grâce à ta prothèse biomécanique il peut tout faire comme s'il avait une jambe normal voir plus. Tu souris bêtement aux félicitations des autres avant de glisser ta main sous ton haut pour venir les quelques rares séquelles physiques que t'as laissé l'armée, à savoir quelques cicatrices pare-balles. Puis survient le moment de la pause, tout le monde se lève soit pour aller marcher un peu, sortir fumer, prendre un café ou quelque chose à manger. D'autres se mirent à discuter en un groupe plus restreint sur différents sujets autre que ceux abordés entre nous. Tu t'approches du buffet pour choper un verre de jus en commençant à le boire avant de sentir la main de ton ami sur ton épaule, " Mec, faudrait que tu lâches un coup, sérieusement ça doit faire quoi ... 6-8 fois que tu m'accompagnes depuis que je t'ai demandé de venir et tu as presque rien dit. Je sais que c'est difficile mais croit moi, ça fait du bien. " , tu le regardes un moment avant de hocher de la tête et lui servir un verre, " Je comprends, je t'assure. J'aimerai bien me vider mais j'y arrive pas. Je pense que finalement une partie de moi n'a toujours pas fait le deuil de ... leur mort. " , tu as sentis sa main se resserrer sur ton épaule, et tu as continué à discuter avec lui en buvant, changeant de sujet car c'est comme ça qu'il est Spike, il n'insiste pas, il conseil et a toujours la belle phrase pour te faire réfléchir mais ne va pas plus loin quand tu n'es pas prêt. Et puis la réunion a repris de plus belle, tu écoutais d'anciens histoires comme des nouvelles, des détails sur certaines que tu n'avais pas encore entendu car ils n'était pas également prêt à les relever. D'autres étaient tous aussi fermer que toi si ce n'est plus. Ton regard se porta dans le vide et lentement un souvenir t'es revenu, qui t'arracha un large sourire avec un petit gloussement ce qui coupa la personne qui était entrain de parler et sans demander l'autorisation, juste par envie sur le moment tu pris la parole en fixant toujours le même point, une affiche scolaire sur un concours de princesse pour enfant, " Je me souviens d'un jour en particulier. Il faisait extrêmement froid à l'extérieur, on s'approchait du week end et pour éviter qu'on tombe inutilement malade, ma mère m'a fait gardé ma petite sœur à la maison. Ce jour là, on avait décidé d'organiser une journée du Château comme disait ma sœur. Elle, c'est bête hein, mais elle déplaçait un peu le canapé et les coussins afin de construire un château qui ressemblait plutôt à un lit géant qu'autre chose. Et puis, on se regardait quelques films ensemble en mangeant des pop corn. La plupart du temps, on commençait par son film préféré Mulan, elle l'adorait parce que dans le fond elle avait le même caractère que Mulan. C'était une fille qui ne voulait pas être considéré comme moi forte qu'un homme, bien au contraire, elle se sentait tout aussi capable. Et ce jour là, elle s'est déguisé, enfilant l'armure que je lui avais faite avec quelques bricoles, elle en était fier et la montrait à la première occasion qui se présentait. Et puis à un moment pendant le film, elle s'est retourné et elle m'a dit qu'elle savait que j'étais différent, que je vais dans un lieu spéciale pour les personnes comme moi. Et qu'un jour tout comme Mulan, elle deviendra assez forte pour s'occuper de notre mère et que j'arrête de m'inquiéter pour toutes les deux. Je ne sais pas pourquoi elle m'a sortie ça, à ce moment là en me disant après qu'elle sera aussi toujours là pour me protéger même si je suis plus fort qu'elle. Et c'est cette image ... " , je me suis tus ensuite en réalisant tout ce que je disais, levant des yeux larmoyants sur mes camarades de combat, je soufflais un coup, bien évidemment pour ne pas craquer et je continuais par l'appuie du regard de Spike, " J'ai l'impression de l'avoir trahie, t'avoir été un peu égoïste de partir m'engager à l'armée en pensant qu'elles seraient en sécurité loin de moi. " , bien entendu ce message seul Spike pouvait le comprendre et c'est lui qui répliqua aussitôt, " Personne ne pouvait savoir ce qui allait se passer. Ce n'est pas parce que tu n'étais pas là que tu en es responsable, et parler d’égoïsme alors que tu t'es engagé dans l'armée pour mener combat au front afin que tous les américains puissent vivre en sécurité, ce n'est pas ce que j'appelle de l'égoïsme. " , tu te grattes un peu la poitrine comme si quelque chose te gênait alors que la gêne venait de l'intérieur. " J'ai pas cette impression là ... c'est comme ces réunions, je veux dire je sais que j'ai vécu la guerre, que j'ai vu des choses à en faire pâlir plus d'un. Mais je me sens pas à ma place ici, comparé à vous, j'ai l'impression d'être passer à chaque fois à côté, de ne jamais avoir pris le bon chemin finalement. " , les chuchotements se faisaient un peu plus fort et bruyant alors que Spike reprit de nouveau la parole, un peu plus sec cette fois. " Tu rigoles ou quoi, à peine rentrer à l'armée, tu as déjà su te faire remarquer et monter vite en grade, tu es mené plusieurs opérations à risques sans laisser un seul homme derrière toi. Tu as su nous guidé et penser à notre sécurité tout en réalisant les missions suicidaires dans lesquels on nous a envoyé. Tu es un exemple pour nous tous ici Sam. Tu ne peux pas parler comme ça parce que ça serait dénigrer ceux qui te voit comme tel, un leader aux valeurs humaines qui pensent plus à ses frères qu'à remplir une mission quitte à y laisser des hommes. " et puis ce fut un déferlement de paroles à la suite, un débat que tu as lancé, tu devenais soudainement le sujet de conversation pas de manière brusque mais tout de même et sans le savoir tu t'es mis à déballer des choses personnels sur ta vie. A comprendre certaines choses tout en les dévoilant, mettant de côtés ces horribles sentiments de tristesse pour laisser place à un échange de groupe positif. Le soutien et la compassion émanant de chaque personne, c'est de ça dont te parlait Spike, de ce bien être là q'apporte ce genre de réunion. Quelques heures après ça, tu es partie accompagné Spike tout en discutant sur le chemin, riant plus qu'autre chose en vous rappelant des bêtises faites au sein de l'armée car ils y avaient quand même pas mal de bon moment. " Bon, du coup, je compte sur toi pour la prochaine réunion, tu passes me prendre ? Tu as fais un grand pas aujourd'hui, je suis vraiment heureux pour toi. " , tu t'es mis à le remercier avant de confirmer ta présence et puis de repartir à ton tour vers New York afin de rejoindre l'appartement que tu partages en colocation depuis quelques temps maintenant.

Quelques jours plus tard, alors que tu quittais la Colonie de sang mêlé après avoir utiliser un peu leur forge pour tes fabrications, vu qu'en attendant que tu te trouves un lieu adéquat mais surtout sécurisé, tu retournes de temps en temps en Camp pour profiter de la leur. Ce qui bien évidemment te rappeler beaucoup de souvenir et notamment de tes débuts en tant que fils d'Héphaïstos, officiellement parlant du moins. Lorsque que tu as enfin été reconnu tes pouvoirs ont commencés à faire leurs apparitions petit à petit en commençant par cette transformation complexe que tu subis avec ton pouvoir Heatshield. Tu n'en avais pas du tout saisi le sens et la manière de l'utiliser les premières fois, le mettant de côté pour te concentrer sur un pouvoir un peu à ta porter qu'est celui de la Super Force. Ce qui t'as valu pas mal de soucis au sein du camp à cause de tout ça d'ailleurs, ta maladresse en écrasant sans le vouloir ou brûlant certaines choses aussi. Bref tout ça pour dire qu'après ton départ du camp, sur le chemin du retour sur New York, tu as rencontré Melanie cette fameuse demi déesse que ta mère et ta sœur avait pris sous leur aile et protéger en la ramenant jusqu'au camp après une attaque de monstre. Au début, tu ne pouvais pas la voir, cela te rappelait tellement de mauvaises choses, et notamment ta phase de colère durant ton deuil, cette colère que tu as transformé en haine et en état de vengeance contre toutes créatures que tu croisais. Mais en faisant la part des choses, tu as finis par passer à autre chose et surtout voir en Melanie, cet être exceptionnel qu'on surement dû voir ta mère et ta sœur. Et puis en sachant que certains de ces traits te rappelle beaucoup Amel, tu ne peux lui tourner le dos plus longtemps que tu l'as déjà fais. Lorsque tu arrives à sa hauteur et qu'elle te voit enfin, elle file directement dans tes bras et tu l'accueil chaleureusement, " Et bien, je sais que ça fait un petit moment qu'on s'est pas vu mais tout de même. " , elle relève le regard sur toi avant de sourire et retourner se dorloter contre toi, " Je sais mais tu m'as manqué, plus que t'habitude. Comment tu vas ? " , tu glisses tes bras autour d'elle pour la serrer lentement avant de déposer un bisou sur le haut de sa tête, " Je vais bien, je reviens de la forge du camp et toi ça se passe bien à Sanford ? " , tu enchaînas donc la discutions avec elle, partant dans un café afin de vous poser et continuer à échanger tranquillement. " Tu sais, j'ai beaucoup parler de toi au camp, on aurait vachement besoin d'un forgeron comme toi. " , tu souris du compliment en buvant un coup de ton jus, " Et bien je suis prêt à vous donner un coup de main au besoin mais tu sais bien que je m'installerai pas là bas ... " , elle se mit à grimacer en buvant son café liégeois en répliquant, " J'espère que tu ne fais pas ça que pour elle. Je pensais que je comptais dans ta vie moi aussi. " , elle prit une mine boudeuse ce qui te fit éclaté de rire, " Oh tout de suite, toujours la phrase de trop. Je ne mets personne avant personne, tu le sais bien. Et je ne vais pas ça QUE pour ça. Je le fais pour moi aussi, je préfère me sentir utile partout où je vais plutôt que de rester à un point fixe, tu me connais, j'ai la bougeotte, je ne peux pas faire autrement. Et cette vie me plait, j'aime mon appartement et ce que je me suis construis ici à New York. " , la discutions a tourné encore un peu autour de se sujet avant de partir sur autres choses. Sur la fin, vous avez été rejoins par Evanna dont la présence te ravivait à chaque fois et également par un autre demi dieu qui accompagnait Melanie. Afin de mettre en place quelques échanges et avancer des recherches que vous produisez , Evanna et toi même. Vous qui avez décidé de rester neutre au niveau des camps afin d'aider le plus de demi dieu possible mais surtout ceux qui ne sont pas capable de s'identifier dans aucun des cas. Votre but étant de les mettre à l'abris et pour ça de faire pas mal de recherche sur des artefacts magiques qui pourraient vous y aidez. Certes le cerveau étant Evanna, tu es plutôt les muscles celui qui part sans réfléchir à l'assaut de ces artefacts afin de mettre la main dessus avant d'autres. Une vie mouvementé car il y a toujours quelques choses à faire mais ça te plait, ça te rappelle que tu aimes être actif et que même dans ce que tu vis aujourd'hui tu es encore capable d'aider les autres. Après que Melanie et son ami soit partie, tu te retournes pour faire face à Evanna et sortir un bout de papier que tu avais en poche, " Je pense avoir trouver quelque chose, ça risque d'être compliqué vu que tu peux que j'ai réussis à retranscrire, on risque de tombé encore sur une grotte remplis de piège et d'énigme ... Du coup, tu vas devoir m'accompagner encore une fois ... sauf que cette fois ci , on part pour l'Alaska. " , voilà ce qu'est devenu ta vie maintenant. Des destinations incertaines et inédites mais qui te donnait toujours ce goût de l'aventure que tu n'as envie de perdre pour rien au monde. Par moment, tu partais en mission récupération avec Spike ou un autre demi dieu errant afin d'en former quelques uns notamment au combat et à la défense. Et par moment, tu t'en allais avec Evanna, comme dit juste avant le cerveau de ce petit groupe fraîchement créer afin qu'elle déjoue les pièges et répondent aux énigmes car elle seul possède les capacités nécessaires pour. Quand tu dis que tu es plutôt les bras que le cerveau, ce n'est pas un mensonge mais une vérité que tu assumes d'ailleurs. Mais finalement, tu ne regrettes rien de tout ce qui t'arrive en ce moment en espérant juste tout de même, au fond de toi, qu'un jour tu puisses les revoir afin de leur demander pardon et pourquoi pas les prendre une dernière fois dans tes bras, geste que tu regrettes de ne pas avoir eu l'occasion de faire.