-"Tue-le."

Je regardais l'homme en face de moi. Je savais parfaitement ce qu'il voulait, je savais parfaitement ce qu'il attendais de moi. Je savais qu'un jour ce moment allait arriver. En même temps, je n'étais pas vraiment surpris. J'avais grandis avec un autre groupe d'enfants comme moi, supposément des orphelins d'anciens membres du clans. Pas de mère, pas de père c'était le groupe qui s'occupait de nous. Et arrivé à un certains moment, ils choisissaient de faire de nous des membres actifs ou des membres cachés. L'une d'entre nous était destinée à devenir avocate, un autre médecin, d'autres comme moi, généralement les moins bons à l'école, devenaient des membres plus... noirs. C'était un peu ce qui m'était arrivé, dyslexique, hyperactif, c'était un peu impossible pour moi de réussir des études intéressantes pour le clan. Alors, je devenais un petit soldat. Je pris la dague que l'on me tendait, regardait le gars devant moi. On avait grandis ensemble. Lui et moi... Il connaissait tous mes secrets, il savait que je n'étais pas comme tout le monde. C'était mon meilleur ami. Ce con... il avait fallut qu'il touche à la mauvaise nana. Il avait fallut ça pour que je me retrouve à devoir le tuer pour survivre. C'était ça leur preuve. La preuve qu'on leur était fidèle, jusqu'au bout. Je me rapprochais de lui doucement. Je le regardais droit dans les yeux, faisant tourner la lame dans ma main. Je ne  voulais pas qu'il souffre, je ne voulais pas... Et je l'entendais qui me disait de me dépêcher, que l'un de nous deux devait vivre, qu'il était désolé.  Je lui tranchais la gorge sans broncher, relevais la tête tandis que son corps tombait doucement sur le sol. Mon cœur aussi était entrain de sombrer. Mais, je ne devais pas le montrer. Jamais. Un sourire satisfait sur le visage, mon chef s'éloigna. Je masquais mon sourire haineux. Un jour, il allait s'en vouloir, un jour. Elle aussi. La fille qui avait causée la mort de mon meilleur ami. Cette fille avec son charme presque surnaturel. Il y avait quelque chose d'étrange chez elle, je n'entendais pas ses pensées.

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-"Je ne comprend pas, il est rentré, tout allait bien et il a sauté par le fenêtre quand j'ai appelé son prénom. Je ne comprend pas."

Normal que tu ne comprennes pas imbécile. Même si je te disais ce qui était arrivée, tu n'y comprendrais rien. Dans mon costard, je payais mes respects à une famille particulièrement émotive. Des imbéciles, des menteurs, des idiots. C'est ce que je voyais dans cette foule. J'étais fatigué, fatigué de leur obéir, fatigué de faire semblant d'être loyal. Je n'étais loyal qu'à moi même. Tuer mon boss avait été tellement facile. Après avoir étudié la psychologie comme je le pouvais avec mes propres difficultés et avoir appris l'hypnose en secret, le faire sauter par une fenêtre avait été un jeu d'enfant. Il faut croire que j'étais doué pour ça. Pourquoi tout ça? Parce que je comptais me lancer en solo, me contenter d'un clan ne m'intéressait pas. J'avais mis de l'argent de côté, et je commençais déjà à tout prévoir. Il fallait bien l'admettre cela n'allait pas être simple. Enfin... simple. Tout était légèrement compliqué dans la vie n'est-ce pas. Je me sentais déjà pousser des ailes. Il me manquait uniquement de tuer cette nana, celle qui avait provoquer la mort de mon meilleur ami. Celle dont il n'aurait pas du s'approcher. Je ne disais rien tandis qu'un de mes collègue s'approchait. Collègue... Quelle ironie. Je savais qu'il me suspectait, je le savais pertinemment. Je l'entendais ce le murmurer à soi-même. Il me tendit un verre de vin que j'acceptais avec un sourire lent et un petit hochement de tête. Il verrait ce qu'il verrait bien. Il ne manquait plus que cette nana. Mais, depuis quelques temps, elle n'était plus la seule de laquelle je n'entendais pas les pensées. D'autres, plus étranges... Il me semblait bien que l'un d'eux n'avait qu'un œil.

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Un demi-dieu? On pouvait dire que j'avais envie de rire. Même si tout ce qu'ils me présentaient me semblait la preuve qu'ils disaient vrais. N'empêche que j'avais du mal à ne pas exploser de rire. Pourquoi? Parce qu'à 25 ans, j'avais déjà construit ma vie comme je le voulais. Je n'avais pas besoin qu'une supposée mère que je n'avais jamais rencontré vienne tout ficher par terre. Mais, en même temps, manque de me faire tuer par un monstre avec une apparence encore plus dégoûtante que ce que j'avais pu rencontrer jusque là. A savoir, pas mal de choses. Je pouvais peut-être trouver des informations précises qui pourraient m'être utile pour survivre en dehors d'ici. Parce que je ne comptais pas rester. Ces histoires là ne me disaient rien qui valent. Si c'était pour me lancer dans la même chose que ce que je vivais depuis que j'étais gamin. Non merci. J'étais peut-être un peu suicidaire mais, pas tant que ça. Et puis, il faut dire que je détonais dans mon costard entouré de gamins en short et t-shirt. Je n'avais pas porté ce genre de vêtements depuis... des années. A vrai dire tellement longtemps que je ne m'en souvenais même plus. Que voulez-vous, jusqu'ici, j'avais une image à tenir. Je ne comptais pas me laisser aller pour autant. Si je devais passer du temps ici, cela veut dire que mes patrons et mes clients allaient se poser des questions. Je n'avais aucune idée du temps que j'allais rester ici parce que malheureusement, je ne comprenais rien du tout à ce monde pour l'instant. Hécate. Une blague aussi. Une famille. Je n'en avais pas et je ne pensais pas que je pourrais réellement être capable d'en supporter une.

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Rejoindre un camps... Je n'avais jamais eux un tel projet, je préférais me relancer dans mon business. La guerre était finit mais, j'avais mes propres combats dans le monde humain. Avant d'être un demi-dieu, j'étais un criminel qu'on le veuille ou non. Je n'étais pas un gars des plus gentil. Même si j'avais combattu du côté de la colonie, je ne me considérais pas comme en faisant vraiment partie. J'avais toujours du mal avec les gens et avec la vérité. Je ne les détestais pas. Est-ce que je pouvais vraiment tout comprendre, réussir à accepter. Aucune idée. De toutes les manières, j'avais encore du temps devant moi.