AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Partagez
  and i lived so much life, lived so much life (johanna)Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Oliver K. Özkan
Oliver K. Özkan
+ messages : 104
+ face and credits : tate ellington, reveneyes.
5 mai 2017 - Tout artiste se doit de chercher de nouvelles sources d'inspiration. Ollie sait de quoi il parle. Pendant plusieurs mois après la guerre, après s'être plongé dans l'élevage de ses aigles, il a cherché une façon de retrouver l'envie de peindre, de dessiner. Il a écouté de la musique. A renouvelé sa culture artistique. A beaucoup visité San Francisco, New York. Il a fait une bonne vingtaine d'expositions artistiques auxquelles il ne serait jamais allé en temps normal, tout ça pour retrouver l'étincelle - et c'est là qu'elle est apparue, sa muse. Une grecque. Il ne la connaît pas, mais pas besoin après tout - tant qu'elle l'inspire, l'aide à dessiner, il n'a pas besoin de tout savoir d'elle. Seulement son visage. Elle lui est apparue alors qu'il était de passage à la colonie - elle est sortie du bungalow des enfants d'Aphrodite, est passée devant lui sans le regarder avec ses écouteurs dans les oreilles, et elle a avancé avant d'aller saluer quelqu'un. Et son visage, il ne l'a jamais oublié. D'un douceur extrême, avec de grands yeux si expressifs qu'ils ont failli le faire pleurer d'une joie nouvelle - il avait retrouvé l'envie de dessiner.
Loin de lui l'envie d'avoir l'air d'un stalkeur, ou d'être malsain - sa fascination était purement artistique. Elle était sa Mona Lisa qui l'avait aidée à se sortir de sa toile blanche - elle lui avait apporté une nouvelle gamme de couleurs, de nouvelles idées, de nouvelles envies. L'anonyme aux cheveux frisés, c'était comme ça qu'il l'appelait dans sa tête - sa muse grecque, sa Vénus de Milo.

Oliver s'était posé à Central Park, dans un lieu assez prisé des familles, groupes d'amis. Assis sur un banc, il observait les différents types de personnes qui passaient - du travailleur exténué qui traînait sa mallette comme si elle pesait une tonne jusqu'au joggeur déterminé, en passant par l'étudiant en train d'écouter sa musique. Central Park était rapidement devenu un de ses endroits préférés de part la diversité culturelle qui s'offrait à lui quand il y faisait un petit arrête. Il trouvait toujours quelque chose qui attirait sa curiosité artistique, qui aurait semblé banal à quelqu'un d'autre.
Un regard égaré, un sourire discret, une crise de colère soudaine, une dispute de couple, une étreinte discrète - il avait vu de tout ici, et il continuait à voir de tout. Toutes ces petites choses qui l'inspiraient, qui contribuaient à l'aider à se renouveler, à se dire qu'il n'était pas condamné à cette toile blanche qui l'avait si longtemps handicapé et désespéré. Il avait retrouvé sa joie de peindre, son envie de dessiner - et il avait l'impression de revivre, de respirer à nouveau comme si on lui avait rendu sa raison de vivre.

Il huma l'air, tandis qu'une brise légère passa. Un peu plus loin se trouvait une petite fille avec son père, un peu plus loin se trouvait leur chien - un chiot, plus précisément. Un dalmatien. Ollie avait toujours aimé les dalmatiens, de part la diversité de leur pelage - chacun était différent des autres, et ces tâches noires le fascinaient. Elles l'avaient toujours fascinées. Son crayon se mit à dessiner tout seul, reproduisant la silhouette de la petite famille gardant un oeil prudent sur le chiot qui s'en allait renifler d'un peu trop près les chaussures d'une nouvelle arrivante - Ollie pâlit quand il la reconnu. Johanna.
Revenir en haut Aller en bas
 
and i lived so much life, lived so much life (johanna)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» you slowly complicate my life. (ronan)
» « No need to run and hide, It’s a wonderful wonderful life » - Dick

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
after war. :: 
cities.
 :: central park.
-