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  i don't care about your abs, i care about your words. (lyall)Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Ronan Byrne
Ronan Byrne
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+ face and credits : brandon flynn (c) honeybadger.
RONAN & LYALL
excuse me what did u say ? I can’t hear u,
I have an ear disease called « I don’t fucking care ».

11 février 2017 - Il s’est éloigné du centre de la salle pour redemander à boire. Danser, ça fatigue. Puis des fois aussi, la foule fatigue. Un peu. Et, surtout : il a soif. Il a perdu de vue le groupe dans lequel il s’est incrusté quelques heures plus tôt, mais ça lui importe peu : là, tout de suite, il veut juste de l’alcool. Il a presque dépensé les quelques billets trouvés dans les vêtements de son colocataire (désolé), et rage un peu de ne pas avoir le super pouvoir de Nevh (bien pratique) pour transformer tout liquide en alcool. Eh non, va bien falloir dépenser ses sous là-dedans… ou plutôt, les sous de quelqu’un d’autre. Il a pas franchement d’économies, Ronan, et puis son colocataire fait jamais trop gaffe apparemment (et s’il s’en est rendu compte un jour, il ne lui en a pas encore parlé).
Son dernier billet part dans une bouteille de vodka (tant qu’à faire, c’est mieux que de demander des shots toutes les cinq minutes). Il n’a pas envie de se retrouver à nouveau au milieu de la chaleur des fêtards, alors prend place au bar, tourné de sorte à avoir une assez bonne vue d’ensemble sur la salle. Ça n’est, en soi, pas une grande salle ; peut-être bien que l’alcool lui souffle qu’elle est bien plus grande et bien plus bondée que prévue. Il avale une gorgée de vodka pour chasser rapidement l’étau qui commence à se former, et finit par bouger sur le tabouret et tourner complètement le dos à la piste.
Ce soir, sa meilleure amie, c’est cette bouteille. Plus que le reste, plus qu’un corps, plus que n’importe quoi. Il compte bien rester jusqu’à la fermeture du bar – dans pas longtemps, en fait, peut-être dans grand maximum une heure et demi, et encore, la notion du temps lui échappe un peu (comme tout dans la vie) – et, après, il verra bien s’il rentre dormir ou non. Peut-être qu’il pourrait balancer des capsules sur Theodore, ou sur Kai, ou même sur Nevh en fait (et pourquoi pas sur Declan), juste pour prouver… quelque chose. Il n’sait pas trop ce qu’il cherche à prouver, en toute vérité.
Il sirote sa vodka sans un mot, dans sa bulle. Le bruit commence doucement à lui donner mal au crâne ; c’est l’amusement qui redescend. Il a deux comportements face à ça, Ronan : soit il y retourne, soit il se laisse couler. Il choisit, pour aujourd’hui, la seconde option, et continue à boire en se demandant comment gratter quelques shots d’un autre alcool après cette bouteille – s’il peut la finir, déjà, ce sera bien (il s’en donne intérieurement le défi).

Et puis sa bulle éclate. Ça le fait reposer sa bouteille sur le comptoir, une main possessive (et crispée) autour du goulot, et tourner les yeux, pas même la tête, vers sa gauche. C’est un mec. Un mec qui a une drôle de manière d’aborder les gens. Ronan marmonne une injure dans la barbe qu’il n’a pas. Ça l’énerve déjà. Il boit une nouvelle gorgée, et puis une seconde et grimace un peu, la gorge lui brûlant cette fois-ci.
Enfin, il tourne légèrement la tête pour dévisager celui qui le dérange. C’est pas pour dire, mais même assez alcoolisé, la tête du mec lui dit quelque chose. Ou ses bras tatoués, peut-être (quoique, pourquoi aurait-il pris la peine de remarquer ça ?). Il l’observe silencieusement, n’écoute pas vraiment ce qu’il dit, ne sait pas s’il parle, s’en fiche énormément, va lui casser la gueule quand il aura lâché sa bouteille (pas tout de suite, donc).
« T’étais à l’autre soirée. » que Ronan balance. Comme ça. Ses yeux dardés sur le mec dont il a clairement oublié le nom. Il n’est même pas sûr d’avoir su son nom un jour ; il sait seulement que lui, a donné le sien, mais vu les circonstances, il se dit que… le sentiment est réciproque : ils ont tous deux oublié l’autre. Ça ne l’étonne pas beaucoup.
De toute façon, comme Ronan l’a déjà bien clamé, il n’est pas intéressé. Ni l’autre soir, ni ce soir. Ce soir, il veut juste boire, et boire, et boire. Probablement frapper aussi, ou peut-être pas, il verra bien quand l’alcool aura fait son effet (ou pas, d’ailleurs, il n’a pas besoin de ça pour taper sur un mec).
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RONAN & LYALL
Oh come on lover boy, don't u want me?.

11 février 2017 - Un soirée. De la danse, de l'alcool. Un vrai terrain de jeu pour ma personne. Suffit d'un petit sourire spécial blancheur et ils sont tous à mes pieds, en pamoison, demandant encore et encore un sourire, une caresse, une attention qui les ferait sentir meilleur qu'ils ne le sont vraiment. Pffff. Du petit peuple. Pfff... Un sourire toujours charmeur aux lèvres, il fallait bien mettre en évidence le slogan de la compagnie, je virevoltais d'un convive à l'autre, testant le terrain savoir si je pouvais me permettre de le ramener chez moi le soir même. Je ne pouvais pas passer une seule nuit sans avoir quelqu'un dans mon lit. Pas une seule. Mon porte-feuille qui souffrait d'obésité morbide à mon arrivée commençait à retrouver un poids moralement acceptable alors que certains me reconnaissaient pour mon mannequinat. Ouais, c'est bien moi, Remus Calloway. Comme quoi avoir un nom qui fait trois cents mètres de long, ça arrange. Malheureusement pour moi, il n'y avait que du petit poisson à cette soirée. Rien qui ne valait bien haut sur mon échelle de trophée. Quelle perte de temps, quel ennui. Si seulement je pouvais pousser un soupir théâtrale, ça m'aiderait réellement, mais bon, dans une boîte comme ça alors que la musique te fait la grâce de tuer tes tympans et inutile de prendre une pose de dramaqueen, personne ne pourrait voir réellement. N'empêche que cette pensée donna naissance à un petit sourire amusé sur mes lèvres alors que je me déplaçais vers mon royaume. Le bar.

Un dernier verre et puis après basta. Mais qui est-ce que je trompais? Je ne pouvais jamais faire avec un dernier verre. Jamais. Pas avant d'avoir eu un dernier garçon, une dernière caresse, un dernier regard enjôleur. J'avais besoin de tout ça. J'avais besoin d'être ce lover-boy. Et les dieux savent que je l'étais. Par contre, je devais dire une chose. Normalement les mecs clairement en couple avec une demoiselle phallique qui se laisse faire des cunnilingus un à la suite de l'autre en récompensant son amant d'une gorgée de l'eau de vie à chaque fois, ça ne m'attire pas. J'étais pas tant dans les bouteilles et bon, je pouvais l'être dans les filles, biologiquement parlant, suffisant de trouver le trou et hop! Mais là, je sais pas, ce mec... J'avais une impression de déjà vu. Alors oui, sans aucune gêne, je posai ma main sur son épaule, m'approchai de lui et lui chuchotai doucement dans l'oreille. « À te voir boire avec autant de passion, je me doute de quoi tu serais capable de me faire ce soir, lover boy.» Et là, à ce moment précis, j'entendais les petites voix dans ma tête qui me faisaient : Oui... maiiiis, s'il est pas dans les garçons? Fastoche, même chose que pour les filles. Trouver le trou, assez fastoche même avec les mecs, y'en a un de moins que sur les femmes, et tu fais ce que tu sais faire de mieux. Fuck them, make them go wild and then leave them. Et c'était un simple conseil de Lyall Renzi, ou Remus Calloway ou... simply fuck off.

Ce fut seulement lorsque je croisai son regard à nouveau que je me souvins que j'avais déjà dragué ces beaux yeux là. Déjà Renzi, tu t'amollis. Pas deux fois la même... Pfff. Éclatant de rire devant son commentaire, je pris place à ses côtés, avec une nonchalance et une grâce qui me faisait sembler ici dans mon élément avant d'acquiescer. « Comme tu l'étais aussi, sinon tu ne pourrais pas me dire ça, lover boy. Ce sont les tatouages qui m'ont trahis? Ou bien tu as reconnu ma voix dans ton oreille?» Rajoutant un petit regard pénétrant, je lorgnai un peu sa bouteille avant de laisser entendre un « Attention de ne pas la casser.... faudrait pas trop serrer tu sais. Je fis signe au barman de me donner un autre verre, j'en avais tellement commandé qu'il savait ce que je prenais et me tournait vers l'autre mec. « J'imagine qu'avec le masque, je n'ai pas partager mon nom. Donc,
je suis Lyall et c'est un très grand plaisir de te rencontrer et cette fois... sans un masque.»
Attrapant mon verre de whisky, je le calai d'un coup avant d'en commander un autre. La soirée avait été longue, mais longue..
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Ronan Byrne
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RONAN & LYALL
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11 février 2017 - Il ne lui en faut pas tant pour se crisper, sentir cette tension familière dans tout son corps. Si l’alcool et l’euphorie descendante de la fête ont déjà fait la grande part du boulot, la main de l’inconnu sur son épaule a fait le reste. Il y a un code pour les gens qui boivent seuls au bar : généralement cela veut clairement dire de ne pas les approcher, et de ne surtout pas poser votre putain de main sur leur épaule. La bulle personnelle de Ronan a été réduite en miettes en une seconde, en un seul geste, et ça l’énerve déjà à un certain point. Le petit commentaire tendancieux de l’inconnu lui passe au-dessus (il n’a ni le temps ni l’énergie pour ça) et il se contente simplement de lui faire remarquer, presque froidement, que cet inconnu en question avait participé à l’autre soirée. La soirée masquée – une soirée bien rigolote en soi si un gros lourd ne l’avait pas dragué pendant un certain temps.
Le gros lourd, c’est cet inconnu, il s’avère. Putain, ça le fait chier. Déjà. Ronan songe à écourter sa présence au bar, à vider sa bouteille plus vite que de raison, et de fuir, littéralement, sans un mot. Mais la gorge lui brûle toujours, et la vodka passe mal, ça le fait grimacer un peu. De même, il n’est plus sûr de garder son équilibre s’il quitte le tabouret. Le voici condamné à supporter le mec aux bras tatoués pour encore quelques minutes au moins, lui et son rire et ses remarques incessantes et son insistance. Le fils de Dionysos a très peu de tolérance pour tout ça en temps normal, alors là. Il l’observe, toujours ses yeux bleus dardés sur lui, la violence dans le regard. « Non. » Il n’a pas pris le temps de vraiment faire attention aux tatouages il y a quelques semaines, et très franchement, des mecs tatoués, y’en a un peu partout, l’inconnu est pas le premier à avoir des dessins incrustés sur la peau tout son corps. Et la voix dans son oreille, à part le faire tressaillir (de malaise), elle ne lui fait pas grand-chose. À part l’énerver, aussi, mais peut-être est-ce dû à l’alcool (définitivement pas). « Ton allure de shaper. » Son accent irlandais sort particulièrement fort (comme dans toutes ses insultes... en fait, comme quatre-vingt-dix-neuf-pour-cent du temps), et il boit un peu de vodka en secouant négativement la tête pour cacher le rictus sans vie qui veut s’installer au coin de sa bouche. Pour qui ce mec se prend ? Le nombril du monde ? Va jouer ailleurs, putain.
Les allusions douteuses continuent. Ronan en desserre sa prise sur le goulot de la bouteille pour la peine. Avant de se dire qu’il en a rien à foutre, et de se remettre à boire (pour oublier, comprenez). Il se sent extrêmement fatigué ; c’est pas de la fatigue physique, c’est de la fatigue sociale. Il a juste envie de rentrer, disparaître. S’échapper. Fort heureusement, il ne se sent pas encore entièrement pris au piège par l’inconnu, et ses poings ne se sont pas encore serrés (il a bien songer à se servir de la bouteille pour le frapper, mais ce serait du gâchis, y’a encore la moitié du liquide à l’intérieur, et au prix de la vodka, on va éviter de la gaspiller). Il soupire brièvement, fixe le comptoir et laisse l’inconnu parler.
L’inconnu s’appelle Lyall. Comme glaïeul, mais sans le « g ». Remarque, le nom va avec le physique. Un physique de connard, avec des manières de draguer assez ennuyantes (il arrive vraiment à pécho comme ça ? combien de coups de poing ou de claques s’est-il déjà pris ?). Ronan, sans surprise, n’est pas plus intéressé qu’à la première soirée - en fait, c’est même pire. Il n’a pas envie. Ni de ce mec ni de quoi que ce soit d’ailleurs. Alors, sans le regarder, il répond, las. « Ronan. Le plaisir n’est pas réciproque. » Ronan en a rien à foutre. Masque ou pas masque. Il pose une main sur son front, ferme les yeux une seconde, va boire une gorgée de vodka mais se dit qu’elle ne passera pas correctement, alors abandonne l’idée et se tourne rapidement vers Lyall, le regard acéré mais le ton las. « Va pécho ailleurs, Lyall. Tu ne m’intéresses pas. » Pas de sourire moqueur, pas de rictus au coin des lèvres, parce qu’il fait pas là-dedans, Ronan. Il est sérieux. Il n’est pas intéressé. Il espère bien que son regard insistant va faire changer d’avis Lyall, ou alors qu’il finira sa bouteille assez tôt pour quitter la discothèque et partir sans en savoir plus.
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RONAN & LYALL
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11 février 2017 - D'habitude, je dis bien normalement, je faisais face à deux genre de réaction. La première, il s'agissait d'un typique : The Hell dude! Des baffes, des claques, je n'allais pas y passer toute la liste parce que bon, voilà, mon égo allait en souffrir. On ne pouvait pas bien vivre avec ce genre de sous-entendu ou encore, on les embrassait pleinement et on les exécutait sans aucun soucis. L'embrassant alors plus que bien. Et après on avait l'autre réaction... Love the way you speak bae. Était-ce vraiment utile de dire comment ça se terminait ou bien les grincements de mon lit durant la nuit était une explication suffisante? Je savais qu'il s'agissait d'un pari risqué, mais bon, que ce serait la vie sans aucun risque. Que serait la vie sans que l'on y fasse quelque chose? Un quelque pari risqué? On se ferait bien chier, la voilà la réponse. Franchement, j'espérais que ce mec devant moi fasse partie de la deuxième catégorie. Parce que les The Hell dude! ils étaient toujours plus difficile à ramener. Vraiment plus difficile.

Et évidemment, il faut que ce soit toujours plus compliqué que l'on le veuille. Et bim, un non dans ta gueule. Soupirant de manière très théâtrale devant tant de violence dans de si jolis yeux, je levai les miens au ciel. Si ce n'était pas les tatouages, comment il m'avait reconnu hein? Parce que j'avais un beau cul peut-être? « Well how can I say it..... Do you have the ability to see through a mask? Because I didn't show you my face last time...Well, You saw the lips, but it's not possible to make a match with only those.» Un mot résonnait dans ma tête à son encontre. Menteur. Et tout ce que je voulais, c'était de le coincer. Le coincer à son propre jeu.

Fronçant les sourcils devant... c'était quoi déjà un allure de shaper? Aucune idée. Des conneries d'irlandais j'imagine, à entendre son accent. Pfff. Roulant encore les yeux, je laissai entendre un « Ma, credi che non sono in grado di comprendere, irlendese? Posso giocare insieme, lover boy.» L'accent italien que je cachais depuis le début de la conversation revint au galop et j'eus un petit sourire satisfait. Je ne pouvais peut-être pas comprendre ce qu'il m'avait dit, mais je pouvais me permettre de poser mes cartes et de faire ce que je voulais également. Et hors de question qu'il aille le dernier mot, question d'égo. Me posant sur le tabouret près de lui, je l'observai avec une certaine attention. Semblerait que le The hell dude était fort chez lui...

« Ronan... so... your nickname is Ron? Or is it Ron-Ron?» Affichant un petit sourire en coin, je jouais avec mon verre entre mes mains, gardant une distance respectable entre lui et moi. J'avais déjà envahi sa bulle, pas besoin de recommencer tout de suite. Et puis à voir son regard, à voir sa posture, il est juste là. Il est juste fatigué. Et pourtant lover boy, tu ne connais pas réellement la fatigue.

Levant les mains en signe de paix, l'ombre d'un sourire sur les lèvres, je le fixai un court instant avant de parler d'une voix calme et posée. Avec cette bouteille qu'il gardait jalousement et qui semblait très avancée, je savais que j'avais l'avantage sur lui. Pas si je continuais à gober des whiskys à la vitesse grand v, mais bon... « Ok, so, I would say we started off on the wrong foot, because, last time, you didn't seem like you wanted that I get away from you, Am I right?» Je m'avançais juste un peu avant de continuer. « So tell me, Ronan, how come you recognize me it's it isn't for the tattoos? » Je m'étirais un peu avant de regarder autour de moi et soupirer. « Unfortunatly, you are the only one worth the attentino here. So, stop being a prude, lover boy and chat a little bit, I won't eat you,
unless you want it.»
J'étais dans mon royaume, lover boy. Dans mon environnement. Et je faisais vivre le cliché du fils d'Éros.
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Ronan Byrne
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11 février 2017 - Lyall se croit sûrement roi de la soirée, de cet endroit, roi de tout. C’est le genre de personne qui n’accepte pas un refus et qui pousse un caprice quand on lui dit « non ». Ronan l’observe du coin de l’œil ; il capte des regards derrière Lyall et se demande pourquoi il a fallu que ça tombe sur lui et pourquoi le blond ne choisissait pas quelqu’un d’autre. Très franchement : il tire la gueule, seul appuyé au comptoir avec pour compagnie une bouteille de vodka à moitié vidée, ce n’est pas franchement le signal pour « viens me pécho stp » ou même pour être abordé d’une quelconque façon. Y’a pas de sourire sur son visage, y’a même pas de joie dans sa voix, putain, et Lyall reste. Lyall insiste. Ses mots ne parviennent pas entièrement jusqu’à lui : il n’en a rien à foutre. De cette soirée, et de l’autre soirée aussi, et du fait qu’il n’a aucune idée de comment il se souvient de Lyall alors qu’effectivement des masques avaient été impliqués. Sa démarche, peut-être. Sa façon d’aborder le monde et les autres, avec son sourire au coin des lèvres, le menton levé, le regard perçant et appuyé. Il s’prend pas pour rien du tout, ce mec, et ça l’énerve. Il a envie de lui en foutre une, parce que les gamins de bonne famille, bien sur eux, nés avec une cuillère en argent dans la bouche et Papa-Maman derrière eux, qui ont tout ce qu’ils veulent en un claquement de doigts ou en un caprice, qui savent ce qu’ils font, qui savent comment obtenir ce qu’ils souhaitent, qui n’ont aucun doute parce que quand t’as tout ça comment tu peux douter de conquérir le reste du monde ? Lyall ressemble à ces mecs de magazines photoshoppés sans l’être et, l’espace d’une seconde, Ronan se dit qu’il aurait pu être un gosse d’Aphrodite.
Le seul mot qui lui vient donc pour expliquer comment il se souvient de lui est « shaper ». Une expression irlandaise, qu’il a prononcé exprès parce qu’il sait que Lyall ne la comprendra pas. C’est pas tant une insulte que ça, ça désigne seulement un mec à l’allure et à la démarche arrogante et pompeuse. C’est tout. Mais Ronan ne s’imaginait pas être pris à son propre jeu, lorsque Lyall se met à parler… c’est quoi, de l’espagnol ? de l’italien ? Il n’en comprend que la fin, et lève les yeux au ciel. « Yeah, sure, whatever. » Il ne veut même pas la traduction. C’est un joli accent qu’il a le Lyall, autant lui accorder ça. Ça rappelle le sud.
Quand enfin il prononce son propre prénom, la réaction de son interlocuteur ne l’étonne pas beaucoup mais lui fait tout de même grincer les dents. « There isn’t any nickname. » Il dit ça calmement, presque dans un souffle. Il a tellement été appelé « Ron » ou, pire « Ron-Ron », dans sa vie que ça ne lui évoque désormais plus qu’une colère sourde. Par des gens un peu éméchés généralement qui pensent que ça le fera rire. Ils sont pas fichus de l’appeler comme il veut être appelé et ça veut l’avoir dans son lit ? Qu’ils aillent se faire foutre. C’est Ronan ou rien du tout. Son poing s’est un peu serré. C’est con, de s’énerver pour si peu, mais c’est son nom, c’est qui il est, et il ne supporte pas qu’on écorche ce qui lui reste.
Et puis Lyall change de tactique, ou ça en a tout l’air. Ronan fronce légèrement les sourcils tandis que le blond lève les mains comme pour signer la paix, et se lance d’ailleurs dans un tout autre type de discours. « What? » Il ne se souvient pas du passage où, il y a quelques semaines, il voulait que Lyall reste. Il ne se souvient pas avoir cédé, ou même avoir laissé la porte entrouverte à ses avances. Il regarde sa bouteille (espérant peut-être y trouver les réponses) ; il n’avait pas tant bu que ça, si ? Ou alors, il avait envoyé de faux signaux à Lyall ? Il se frotte le front deux secondes. Putain, suffit de balancer un signal à ce genre de mec et il vous harcèlera jusqu’à la fin de votre vie. Il a maintenant l’impression d’être pris au piège et lorsque Lyall se rapproche très légèrement, les yeux de Ronan se posent sur son torse, suivant son mouvement, avant de revenir vers son visage. Il n’a pas utilisé de surnom, Ronan en est un peu rassuré, mais répond avec un ton sarcastique. « Maybe I’m a physiognomist. » Une fois de plus, ses lèvres se portent à sa bouteille, la vodka lui brûle la gorge plus qu’avant. C’est le monde qui tourne un peu, désormais, et il fixe le comptoir pour se redonner contenance. Il se sent trop vulnérable pour finir la bouteille, et pense même qu’il a déjà été trop loin. Pris au piège. Vulnérable. Plus en contrôle. Quel con, putain. Heureusement que ses pensées lui semblent encore lucides.
Il entend très bien Lyall le traiter de prude, l’appeler une énième fois « lover boy » (sérieusement ?) et lui ordonner de parler un peu plus. Mais il n’a rien à dire, putain, est-ce qu’il a une tête à être bavard ? C’est à peine s’il parle avec ses proches, alors avec quelqu’un qui le met mal à l’aise ? Et parler de quoi, de la pluie et du beau temps ? Quelles conneries. Ronan se tourne un peu brusquement vers Lyall, une main sur le comptoir pour garder son équilibre. « What the fuckin’ hell you don’t understand in I’m not interested ? Don’t like taking no for an answer, do you ? » Il n’a plus de patience (en a-t-il jamais eu ?). En revanche, il s’étonne lui-même de savoir faire de longues phrases alors que l’alcool l’a frappé de plein fouet y’a quelques secondes. Il n’a pas trop le temps d’être fier de lui, son corps bouge de lui-même. Il se lève un peu brusquement, reprend sa bouteille d’une main et passe à côté de Lyall en le bousculant. « Fuck off. » Et il s’éloigne, grognant intérieurement, se dirigeant vers la sortie dans l’espoir que l’air frais de dehors lui fasse du bien. Là, il s’allume une clope, reste là une seconde, une minute, une éternité.
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11 février 2017 - Bon, pas que je commençais à trouver ça un peu étrange et surtout un peu lourd, mais c'était que je commençais à trouver ça un peu lourd. Toujours se heurter à un mur comme ça, ça commençait à faire... Et j'étais certain qu'il m'avait pas repousser la dernière fois... Alors, j'étais perdu. J'étais perplexe. Et je ne savais plus quelle carte jouer. Vraiment. Il était trop tard pour réfléchir putain!

Est-ce que je devais lâcher le morceau ou non? J'en avais aucune idée sérieusement. Je me disais que je devais peut-être aller voir ailleurs, mais en même temps cette résistance... comment dire.. J'aimais trop ça pour faire comme si elle n'était pas là. J'en avais besoin. J'avais besoin de jouer, j'avais besoin de tourner autour d'un mec, j'avais besoin de ramener quelqu'un. Je ne supportais pas d'être seul dans mon lit le soir. Et bon, il fallait le dire, les autres à cette soirée... ce soir... Ce sont des moches de chez moche mais pff... Il fallait qu'il le prenne comme un compliment, le fait que je vienne le... comment il a dit ça... le pécho? Oui voilà, ça devait être un honneur que je vienne le voir. Un compliment même. Lorsque l'on vient vous draguer, vous prenez ça avec un sourire et puis basta. Damn! Je pris appuis contre le bar et regardai autour de moi. Pourquoi est-ce que j'étais venu ce soir à cette discothèque déjà? J'en savais rien à dire vrai... Parce que je m'ennuyais? Probablement... Mais n'empêche que là, si ça commençait  comme ça, la soirée allait être encore plus longue que je pensais qu'elle n'allait l'être. Putain de merde, tu fais chier Ronan.. Et déjà que je permettais un genre de proximité, mais il me cassait royalement les couilles. Autant le dire voilà quoi. Il me bloquait, je ne pouvais pas avoir le dernier mot et je devais me forcer encore plus pour l'avoir. Mais j'allais l'Avoir, ô que j'allais l'avoir.

Riant un peu devant son expression et sa réponse face à ma petite réplique à ce mot dont je ne comprenais rien, note personnelle à moi-même de la chercher plus tard, je lui fis un clin d'oeil avant de me sourire largement. « Wanna a translation Ronan? Maybe it could be useful for you.» Ça ne se voulait pas méchant, juste.... bon ok, je voulais me la péter aussi, mais, je savais que les mots étaient la chose la plus puissante qu'il y avait sur cette Terre et comme je détestais l'incompréhension, comme le fait que je ne savais pas ce que shaper voulait dire, bah c'était plus fort que moi. Répliquer pour ensuite proposer de traduire? Une vraie faiblesse oui. Me passant vaguement la main sur le visage, je me reconcentrai sur lui et sur ce qui allait suivre parce que j'avais bien l'impression que cette soirée allait me demander de la concentration, il y avait avoir des rebondissements, tout ça. Tout ça oui, un prix pour le vocabulaire peut-être? Pinçant les lèvres, je regardai autour de moi avant de laisser entendre.« I'm sure that you have a nickname, simply Ronan. Even me, I have one. Even if my name is about
five letters long. So, I'm sure about a 100% that you have one. But fine, Ronan it will be.»
J'allais lui trouver autre chose de plus original, parce que bon, Roro, Ron ou bien Ronron, j'imaginais qu'il avait eu droit à tout ça à un moment dans sa vie et ça, c'était pas du tout original et ça me foutait un peu en rogne parce que je tenais à être original! Je voyais bien qu'il s'agissait d'un sujet sensible, je savais lire une physionomie moi aussi, mais je ne disais rien de plus. Inutile de faire détaler la gazelle au grand galop quand on veut la manger plus tard hein.

« So, you can read bodies? Sorry to say so mate, but I think you can't because you are only looking for an excuse.» Je le fixai dans les yeux avant de soupirer, voyant que l'alcool lui rentrait un peu dans le corps. Et puis merde, il allait encore se foutre sur ses chevaux parce que j'ai dit un truc qui allait pas lui plaire. Et puis merde encore... Mais bon tant pis, nous n'avions qu'une seule vie hein.

« Hey, chill out mate, ok? Voyant qu'il était disons moins raisonnable qu'il ne devrait l'être, je le laissai me bousculer sans répliquer, mais ça n'empêcha pas de le suivre parce que je me doutais qu'il pouvait faire un truc stupide, comme genre de me bousculer comme un ingrat, un barbare et de sortir tel un mec macho qui tend vers la dramaqueen. « You should know that smoking and drinking are not the best mix in the world, Lover boy! Je m'appuyai sur le mur, près de lui, croisant les bras et le regardai, voir s'il n'allait pas tomber bientôt. « So, sorry not sorry mate, I don't want to fuck off. I want to fuck you, so that is it for the word pun, for the rest, it's not safe to be there, with that fucking cigarette and this fucking bottle.» Je savais même pas pourquoi j'agissais ainsi avec lui. Voulais-je vraiment me faire frapper? J'en savais rien. Je m'avançais pour lui prendre sa cigarette et tirer une taffe. « I must say, you have a good taste.... for the cigarettes and your mouth.» Affichant l'ombre d'un sourire sur mes lèvres, je conservai cette possession, ce qui lui appartenait et le défiait un peu. « What are you gonna do Ronan?»


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Ronan Byrne
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RONAN & LYALL
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I have an ear disease called « I don’t fucking care ».

11 février 2017 - L’air frais le calme un peu. L’obscurité, la nuit bien tombée, également… À moins que ce soit la cigarette. Tant pis, il en profite. Le monde tourne toujours un peu quand il fait des mouvements trop brusques ou trop rapides, mais le froid lui fait garder les pieds sur terre et les pensées claires – du moins, assez pour qu’il puisse dire ça. Il en avait franchement besoin ; une seconde de plus à l’intérieur ne lui aurait pas été bénéfique, bien au contraire. La voix de Lyall lui revient, ça, et son attitude, et son insistance déplacée. Ronan fume frénétiquement comme si ça allait l’aider.
Pour qui Lyall se prend ? À le déranger comme ça, déjà. Puis à appuyer encore et encore et encore. Et sans parler de son petit speech sur les surnoms : c’est pas difficile putain, c’est Ronan et rien d’autre, et non il n’a aucun surnom. Il ne lui a rien répondu sur le moment, se contentant de secouer la tête, les yeux levés au ciel. Il y a bien quelques personnes (assez rares) qui l’appellent par son nom de famille, à savoir Byrne, mais sinon, non, il n’a pas de diminutif, pas de sobriquet, rien du tout. Il n’en accepte aucun, par principe. Que Lyall tente de se convaincre qu’il ment en balançant des arguments sur le nombre de lettres dans son prénom et en affirmant que lui, Monsieur, a pourtant des surnoms alors que ô putain c’est impossible, n’a fait que le mettre un peu plus en rogne et creuser davantage le malaise de la situation. Y’a aussi eu le commentaire sur l’aspect physionomiste de sa personnalité et, d’accord, Lyall n’a pas eu tort en disant qu’il se cherchait juste une excuse. Ou, pour dire vrai, une réponse. Et puisque Ronan n’est pas de ce type de personne, il n’a fait aucune remarque sur le fait qu’il « peut lire les corps », parce que, dit avec le sous-entendu, ça ne l’atteint pas. Il n’est pas comme ça.
Il aurait dû partir. Pas rester planté là devant l’entrée de la discothèque, près du mur. Il aurait même dû partir très vite. Lyall est déjà là. Et Lyall juge. “What are you, my mom?” Ronan lui crache, et soupire, tire une nouvelle taffe en secouant la tête, avec une espèce de rictus sans joie. Pour qui il se prend, putain ? Pour la peine, Ronan lui souffle sa fumée dans la figure, en le fixant, le regard sombre. Il fait ce qu’il veut, merde. Boire. Fumer. Rien à foutre. C’est pas l’avis d’un inconnu qui compte – pour tout dire, il se fout de l’avis de qui que ce soit. Lyall peut faire ce qu’il veut, lui faire la morale avec les bras croisés, Ronan va se contenter de ne pas le quitter des yeux et de se faire méprisable aussi. Il a une bouteille, une cigarette ; il fait nuit, y’a les néons de la salle qui se reflètent dehors ; tout va bien.
Du moins, ça devrait aller bien. Mais ce n’est pas le cas. Y’a tout dans son esprit qui lui souffle la fuite, mais l’alcool qui embrume sa tête le cloue ici, proche de la discothèque. De Lyall. Des problèmes. Le blondinet un peu (beaucoup) lourd se remet à parler, comme si Ronan en avait quelque chose à foutre. Ça lui arrache un souffle, un « Fuck me. » pour lui-même, parce que ça le blase tout ça, ça le fatigue plus encore qu’avant. Lyall n’est pas seulement insistant. Lyall est un prédateur. Lorsque cette pensée le frappe enfin, ça force Ronan à reposer toute son attention sur son « interlocuteur », et à passer du simple malaise et de la fatigue à un tout autre état d’esprit. Ça lui fait serrer les poings, et perdre son sourire au coin. Ça le fait tressaillir un peu, de colère. Eh bien, Lyall est direct. Lyall ne connait pas le mot non. Lyall ira jusqu’au bout, visiblement. Ses intentions sont très nettes (si elles ne l’étaient pas déjà avant). Ronan reste paralysé, sa cigarette entre ses doigts, à suivre maintenant le moindre mouvement de Lyall. Pris au piège. Rien à voir avec se retrouver dans un tunnel sous des milliards de mètres cube d’eau, ou une épée dans le torse, ou gisant quelques longues minutes dans une ruelle après t’être fait tabassé un peu trop fort. C’est une forme différente de peur. Son sang bat à ses tempes. Lyall lui prend sa cigarette, en tire une taffe; Ronan se crispe davantage, son regard se durcit.
Lyall, c’est le genre de mec qui fout du GHB dans le verre des filles aux soirées. Qui va te forcer à l’baiser en te disant ensuite que tu l’as voulu, que tu l’as allumé, qu’il est irrésistible de toute façon et que t’as aimé ça alors pourquoi tu te plains putain. Ce mec, il s’approprie ton corps, ton esprit, tout ce que tu es, et fait genre que c’est normal. Il te coince quand tes potes sont partis une seconde de trop, te bloque, te brusque, et balance comme excuse que Mais écoute, on s’amuse, hein qu’on fait que s’amuser quand tes potes reviennent et te demandent d’un regard si tout va bien. « What are you gonna do Ronan ? » Il se moque de lui, en plus. Il sait sûrement ce qu’il fait, en effet, à insister, à tout prendre, à tout détruire. À faire grossir le malaise un peu plus à chacun de ses mots. Peut-être même qu’il a vu que Ronan est pas dans son élément et pas bien du tout, qu’il a pâlit un peu, que c’est pas l’alcool qui a fait ça. Il sourit, avec ce sourire à la con, qui braille en silence des J’ai gagné, qu’est-ce que tu vas faire Ronan, hey, qu’est-ce que tu vas faire ?
Y’a une règle là-dedans, c’est pas seulement Owen, son demi-frère, qui lui en a toujours fait part, mais c’est aussi Mellan, son beau-père, et puis très franchement tous les mecs qu’il côtoie : sois toujours le premier à frapper. Toujours. C’est aussi un réflexe, la réponse combat-fuite. Il n’sait pas laquelle il choisit, son corps réagit avant toute réflexion. Bouge. Alors Ronan serre le poing et le balance dans la mâchoire de Lyall. Et il s’éloigne, d’un simple pas, prêt à recommencer, à attaquer ou à se défendre (toujours une question de point de vue). « You’re fuckin’ sick. » Les mots lui manquent. C’est que, de base, ce n’est déjà pas son truc mais là, il ne se sent pas bien. L’alcool, une panique grimpant un peu à l’idée de ne pas savoir se débarrasser de Lyall. Son poing qui tremble par instants. « Just… » Il fait une pause, avant de reprendre, grondant. « I don’t know what fucked-up game you’re playin’ but… Leave me the fuck alone.
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Anonymous
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RONAN & LYALL
Oh come on lover boy, don't u want me?.

11 février 2017 - No.. I'm not your mom. Les yeux rivés dans les siens, je reste l'air grave un peu, me remémorant ma propre mère avant de sentir un courant d'air froid parcourir ma peau. Parcourir mon être et me tuer un peu plus à l'intérieur comme à chaque fois que j'y pensais. Putain ce que tu es con Renzi!Regardant autour de moi, j'essayais de me rappeler ce que je faisais réellement. Si je n'étais pas encore perdu comme toujours. L'impulsion... L'impulsion qui me forçait à le suivre. L'impulsion qui me forçait à faire des choses comme voler une cigarette, parce que bon, j'étais salement en manque de nicotine. Et le regard qui dardait dans le sien, une mise en garde, je n'en savais rien, mais hé, depuis quand j'étais doué pour lire ce genre de chose? Je parlais le désir moi, pas la colère. Fallait pas me faire chier non plus hein, j'étais pas comme un de ses bourrins, rejetons d'Arès là. Je ne parlais pas l'homme de Cro-Magnon. Et pourtant, il aurait fallu que je le parle à un moment dans ma vie. Il aurait fallu, mais c'est ainsi que c'est plus drôle n'est-ce pas?


Dire que je n'ai pas vu le coup de poing venir serait un euphémisme. J'avais une doute. Jouer avec le feu ainsi, c'est toujours dangereux, je dois l'avouer, mais il y a toujours cet espoir que les gens seraient des êtres sensés et utiliseraient les mots à la place de la violence. Après, il avait dit non, mais je ne l'avais pas touché ce con, il pensait quoi, que j'allais le violer dans la rue comme ça? Pas mon genre. Donc oui, trop occupé à jouer avec ses nerfs, je ne vis pas le coup. J'avais bien vu un changement dans son attitude, je n'étais pas encore au point d'être aveugle, mais je ne le comprenais pas réellement. Fermant les yeux suite au coup, ayant relâcher la cigarette qui avait sûrement rouler au sol, je grimaçai de douleur avant de goûter du métal dans ma bouche... Enfin le goût du métal. Génial, en plus je me suis coupé avec mes dents. Putain. Crachant par terre, je me redressai, avec le peu de dignité qu'il me restait et crachait, légèrement énervé. « What do you expect seriously lad? You think you can come up here and live your poor and lonely life with your freaking bottle? It's 2017 for fuck's sake, open your stupid eyes!» Me frottant la mâchoire, je regardai autour, gardant ce pas qu'il avait instauré entre nous, sans bouger et ressorti une clope de mes propres poches avant de l'allumer et de la lui la tendre. « Take it, it's for yours. Attendant un peu sa réaction, voir ce qu'il ferait, elle était pour lui cette clope de toute manière, j'en avais que faire réellement... Je n'en voulais pas.

«I'm no sick mate, you are. I did not touch you, i did nothing to you. So the fuck! You wanted to be alone, well go fuck yourself elsewhere because here,
it's not the place of the angels, Ronan! It's for those who are trying to grasp a piece of salvation by sinning.
Crachant de nouveau par terre, je me reculai, l'air attristé, mais surtout plus qu'énervé qu'autre chose. Voyant son non-verbal, un sourire triste s'étira sur mes lèvres. « I'm not the worst, lad
and if you need a proof, I came out here to be sure you were okay. So chill the fuck out and slack on the drinking if you are not able to handle yourself!»
Tirant ma révérence, je lui montrai mon majeur suivit d'un « Pezzo di merda!» Et le contournai pour m'en aller. Pas envie d'y retourner. Je prendrais le risque de ne pas dormir cette nuit.

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Ronan Byrne
Ronan Byrne
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RONAN & LYALL
excuse me what did u say ? I can’t hear u,
I have an ear disease called « I don’t fucking care ».

11 février 2017 - Ronan avait presqu’oublié ce que ça fait de frapper, à quel point c’est facile (plus facile que les mots, que de réfléchir, que de regretter), et comment ça fait du bien, sur le moment. Comment une voix murmure, sans arrêt, provocatrice, Frappe-moi. Il en a rien à foutre ; Frappe-moi Lyall, réplique, sois un homme, entre dans le jeu. Mais la part de lui totalement flippée efface un peu ce sentiment ; il n’en est pas à la panique, mais il sait et il sent que la nervosité se fraye un chemin dans tout son corps et prend le contrôle, petit à petit (pas qu’il y ait des moments où elle n’est pas présente, remarque, à part peut-être quand il dort). C’est plus fort que le reste, ce besoin de fuir. Mais Ronan ne frappe pas une seconde fois, même s’il suit à nouveau chacun des mouvements de Lyall, qui se redresse, et qui a l’air passablement énervé. “What do you expect, seriously lad? You think you can come up here and live your poor and lonely life with your freaking bottle? It’s 2017 for fuck’s sake, open your stupid eyes!
On peut dire que Ronan, c’est pas a people person. Mais dans la liste des gens qu’il ne peut pas supporter, en particulier, il y a la catégorie des donneurs de leçons. Il y a glissé Alice Hunter dès leur première rencontre, toujours à le prendre en pitié, et y ajoute maintenant ce Lyall. Les mots du blond lui arrachent un rire jaune et un “Fuckin’ hell…” abasourdi. C’est qu’il ne se prend vraiment pas pour rien, le Lyall. Il se croit meilleur que lui, n’est-ce pas ? Bien sûr ! Parce que Monsieur ne boit pas, ne fume pas, sourit, se comporte comme si tout le monde allait se jeter à ses pieds ou lui lancer des fleurs. C’est vrai qu’en deux-mille-dix-sept, on n’a pas le droit de vouloir passer une soirée tranquille dans une boîte de nuit, d’y rester des heures et de finalement se poser seul au bar avec une bouteille, en solitaire, quand l’euphorie descend. C’est vrai qu’il y a un panneau « Loners et Losers s’abstenir » à l’entrée de chaque discothèque et de chaque bar et de chaque lieu où on est sensé faire ce qu’on veut. Si Ronan veut boire seul, c’est son putain de problème, pas celui de Lyall, à qui il n’a rien demandé d’ailleurs.
Lyall sort une clope, l’allume et la lui tend. Ronan la regarde d’un œil méfiant et ne la prend pas (par fierté, par principe). Le jeu auquel joue son interlocuteur lui échappe, alors il se contente de répliquer, entre autres, que Lyall devrait aller se faire soigner et, surtout, qu’il lui foute la paix, le laisse tranquille, dégage d’ici au mieux. “I’m no’ sick mate, you are.Allez quoi. Ronan lève les yeux au ciel. C’est ça, fais toi passer pour la victime, connard. Lyall balance qu’il n’a rien fait. T’en as fait assez. Peut-être qu’il ne l’a pas touché, c’est vrai, mais le reste suffit à prouver que ses intentions n’étaient pas innocentes, et que le consentement, visiblement, lui semble être un concept abstrait. Lyall essaye de lui faire croire que c’est de sa faute à lui, qu’il n’avait qu’à pas venir ici s’il voulait être seul. Sauf qu’on est en fin de soirée, qu’il était là des heures avant, qu’il s’amusait, que Lyall l’a trouvé au moment où il était le moins accessible. “…because here, it’s not the place of the angels, Ronan! It’s for those who are trying to grasp a piece of salvation by sinning.” Ronan ne peut dissimuler un rictus moqueur, et il darde ses yeux bleus sur Lyall. “Wow, aren’t you a poet...” Chercher son salut en péchant. Bien sûr, Lyall, bien sûr, c’est pas toi qui a dit qu’on est en deux-mille-dix-sept trois secondes plus tôt ?You should hear yourself. Not the place of the angels !” Ronan a un grand rire en écartant les bras pour désigner l’entrée de la discothèque, avant de retrouver son air agacé et de marmonner une énième injure face à toute cette situation.
Lyall n’en finit pas là, alors dès qu’il se remet à parler, toujours un peu énervé (et… oh, c’est un air triste qu’il essaye de prendre là ? pathétique.), Ronan hoche la tête avec un air faussement impressionné. “Damn… you’re not done yet…” Il est presque curieux de connaître le nouveau discours du blondinet, entendre quelles conneries il va maintenant sortir. Monsieur s’fait encore passer pour la pauvre petite victime, et en profite même pour prétendre qu’il s’en fait pour son bien-être. Conneries. Ca atteint un niveau… impressionnant. I came out here to be sure you were okay, mais putain qu’est-ce qu’il raconte encore… “Jesus fuckin' Christ…” Ronan se passe les mains sur le visage. Lyall a sûrement fait un million de recherches sur son téléphone pour savoir comment forcer quelqu’un à arrêter de fumer et/ou de boire. Ca lui rappelle encore Alice (ce qui n’inspire pas beaucoup de bonnes et jolies pensées). Sérieusement, leur problème, à l’un comme à l’autre, c’est qu’ils se croient mieux que les autres et qu’ils le font dire ou le font comprendre – si Alice reste très souvent sur une moue emplie de pitié avec son putain de sourire faussement compatissant qui donne juste envie à Ronan de lui en foutre une, Lyall ne se gêne pas pour dire à vive voix qu’il n’approuve pas son comportement, qu’apparemment il boit trop et qu’il devrait pas. “Like you care.” L’irlandais secoue la tête ; il a peut-être plus parlé pour lui-même, mais il l’a encore fait avec ce ton agacé. Il ne sait même plus ce que cherche Lyall, mais se permet tout de même de lui rappeler, puisque Monsieur veut lui faire croire qu’il l’a suivi pour voir s’il allait bien, que “I thought you came out here to, what was it? Oh, yeah, to fuck me.” L’attitude de Lyall ne fait pas plus de sens que la sienne. Ronan le fixe plus durement.
Quand Lyall montre qu’il en a terminé, Ronan ne se détend pas directement. Le charmant doigt d’honneur n’est qu’en continuité avec l’attitude de Lyall depuis le début ; ça n’étonne donc pas Ronan. Il ne comprend rien à l’italien (et il ne veut pas comprendre), et suit quand même Lyall du regard quand il s’éloigne, jusqu’à ce qu’il disparaisse. Il soupire, enfin, assez soulagé.
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i don't care about your abs, i care about your words. (lyall)
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