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Meera Rainleigh
Meera Rainleigh
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we can put on a show

28.06.2017 // Elle a relevé ses cheveux dans un chignon compliqué d'où s'échappent quelques mèches, d'apparence un peu folles mais ondulées avec soin. La robe qu'elle porte n'a rien de provocant, montrant juste assez de ses jambes pour suggérer le nécessaire, dévoilant juste suffisamment de son décolleté pour que l'on puisse se dire, je veux en voir plus. Le collier de perles qui repose contre sa gorge attire juste assez l'attention, tout comme l'éclat de ses boucles d'oreilles, du même doré qui orne l'encolure de sa robe. Elle rajuste le collier soigneusement, passe les mains sur ses hanches, les laisse glisser sur ses cuisses pour qu'aucun pli ne vienne casser sa silhouette. Dans le miroir, elle se voit esquisser un sourire en coin, accentué par le rouge à lèvres sombre qui se détache de sa peau claire. Son eyeliner, appliqué avec soin, donne à son regard une innocence déjà aisée à imiter, avec ses yeux immenses et expressifs. Elle rectifie son teint, repoudre légèrement son visage, et est satisfaite. C'est un grand soir. L'un de ceux où, des années plus tôt, Joe l'aurait prise par les épaules pour lui faire répéter son rôle, tentant de la piéger sans succès. Aujourd'hui, elle est seule. Elle plante son regard dans le miroir. Elle n'a plus besoin de Joe. Elle n'est plus la fragile Asa en apprentissage. Elle est Meera. Elle n'a besoin de personne. Elle s'installe, jambes croisées, sur le fauteuil de la chambre d'hôtel qu'elle loue. Et elle attend.
Le sms n'arrive qu'une heure plus tard. Court, précis. Il est là. Elle n'y répond pas. Ils la verront entrer, de toute façon - elle a du monde posté un peu partout, dans la ville. Le monde serait surpris de ce que les sans abris et autres mendiants entendent et remarquent, dans les rues. Eux, personne ne les remarque, de parfaits espions. Elle se relève, vérifie la présence de son arme, glissée dans son sac à main - un pistolet simple, basique, le genre qui permet de cligner des yeux d'un air angélique, vous savez, ce n'est pas sécurisant d'être une femme seule dans la rue, de nos jours. C'est un grand soir. Après des mois à observer, approcher son entourage, cumuler les informations et à formuler divers plans, elle entre en contact. Et elle sait qui il est - elle sait qu'il ne se laissera pas berner aisément. Elle sait qu'il n'est pas Andy, qui a cru épouser une innocente fille de la campagne, qu'il n'est pas tous ceux avec qui elle a prétendu. Il est un défi, certes. Mais il est surtout dangereux. Ses employeurs ne sont pas à prendre à la rigolade, et elle n'a pas droit à l'échec. Mais le défi suffit à l'intéresser. Elle n'a aucun doute quant à ses capacités de parvenir à ses fins. C'est son travail, depuis toujours. Elle a été élevée comme ça - fabriquée comme ça.

Le bar qu'il a choisi n'a rien de spécial. La devanture est ornée de lettres lumineuses, la plupart d'entre elles semblant faiblir à intervalles réguliers. Ceux qui le fréquentent semblent tout droit sortis du travail et d'être entrés directement ensuite, pour ne pas ressortir avant des heures. Elle détonne, dans le décor. Apprêtée. Elle entre, promène le regard méfiant de toute femme qui entre dans un lieu inconnu dans la pièce, repère sa cible. Il est contre le bar. Elle va s'y installer, à l'opposé de lui. Il ne faut qu'une minute avant que le barman ne s'adresse à elle, et elle commande un martini, deux olives s'il vous plaît. Une fois que la boisson est posée devant elle, elle dépose un billet, et penche la tête, clignant des yeux. Les larmes lui brûlent les yeux, et elle se force à inspirer profondément, avant de descendre une, deux gorgées de son verre. Son mascara laisse une empreinte en croissant de lune, juste sous ses yeux. En quelques minutes, son verre est terminée, et elle pose un regard larmoyant sur le barman. "Un autre, s'il- s'il vous plaît." Elle hoquette, avant de croiser le regard de ceux qui sont aussi accoudés au bar. Elle voit la curiosité dans leurs regards. Elle les ignore, et pose les yeux sur sa cible. Elle sait qu'il l'a vue. Et elle lui jette un regard où se mêlent intérêt, larmes et gêne. Oh non, ce type est hot, et je suis une épave. Elle masque son visage dans son verre, qu'elle vide plus lentement, ses larmes se calmant doucement. "Désolée," qu'elle murmure au barman, la voix pleine d'émotions.

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