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Emy R. Kherin
Emy R. Kherin
+ messages : 55
+ face and credits : Willa Holland

A la base, les esclandres, ce n'est pas vraiment son truc à Emy. Elle préfère largement se faire discrète, bien que ses habitudes de vie semblent légèrement en inadéquation avec cet objectif. Que voulez-vous, lorsque tout semble intéressant, et que les règlements nous passent par dessus la tête, il est assez peu aisé de passer inaperçu. Oh, elle essaye, elle essaye réellement. Mais bon, parfois, y a des ratés.

Donc, le jour où elle entre d'un pas ferme, le visage déterminé, dans le hall de l'une des plus importantes entreprises de New-York, on sent qu'il y a comme qui dirait, une couille dans le pâté. Parce qu'Emy n'est pas colérique. Clairement pas. Mais elle se sent pousser des ailes la petiote – ce qui est assez drôle dans son cas, vous en conviendrez – et elle ne veut pas dériver de sa lancée. Même quand il est question de donner de la voix devant deux standardistes, pour le moins surprises :

« Alors, c'est comme ça les super entreprises en 2017 ? On recale quelqu'un parce que quoi ? Il est pas assez bien habillé ? Il est noir ? Y a des trous dans son historique de boulots ? » Elle reprend à peine son souffle pour continuer. « Vous devriez avoir honte ! Ça se dit l'avenir mais ça ne choisit que l'élite selon une définition obsolète ! » Okay, elle est un peu fière d'avoir fait des recherches quand même. Tellement de mots intelligents en à peine trente secondes, un record.

Du coin de l'oeil, elle voit la sécurité arriver et un éclat de peur traverse son regard avant de reprendre une expression dure. Son ami est un gars bien qui essaye toujours de joindre les deux bouts pour sa famille, tout en remboursant l'argent qu'il doit à la banque pour ses études. Alors que son CV, pas aussi parfait qu'un diplômé de grandes écoles, soit rejeté à la poubelle, ça l'énerve. Qu'ils envoient la sécurité, tiens.

… Ouais, enfin bon, on va éviter de s'éterniser tout de même, hein. La fille d'Hermès laisse son regard glisser sur toutes les personnes présentes dans le hall, près des ascenseurs ou ailleurs et repousse la gène naissante pour se détourner. Ni une, ni deux, elle se faufile à travers les doubles portes à l'entrée, et disparaît dans la rue sans demander son reste. L'avantage de pouvoir avancer un chouïa plus vite que la plupart des gens. Puis, elle avait dit ce qu'elle avait sur le cœur, et une chose est sûre : elle ne remettra jamais les pieds là-bas.
*****

21 mars 2017. Une journée comme une autre dans un monde où le maître mot semble être le temps. Marcher plus vite. Manger plus vite. Travailler plus vite. Elle le ressent dans toutes les fibres de son corps, comme une règle tacite parmi l'ensemble des new-yorkais. Est-ce que les gens ont seulement conscience qu'en pressant les secondes les unes après les autres, c'est leur vie qui passera trop vite ? Elle n'en sait rien, et a depuis longtemps appris à ne pas juger ceux qui croisent sa route. Puis... Faut avouer que les retardataires, en général, ça fait sa journée.

« Bonjour, j'vous dépose où ? » Parce que ouais, Emy est taxi, et qui dit clients pressés, dit argent à la clef.

Un sourire et une manœuvre plus tard, et la voilà insérée dans le trafic urbain. Ses réflexes sont bons, ses connaissances aussi. Elle roule vite, anticipe et réagit, et dépose toujours ses passagers à l'heure. Et en cette matinée de mars, les choses ne dérogent pas à la règle. Client après client, elle se débrouille toujours pour prendre les meilleurs itinéraires. C'est un peu un défi pour elle. Sans compter que les gens semblent tellement malheureux dans leur façon d'être. Des cernes, du stress, des soucis inscrits sur les visages. Quelque part, elle a toujours l'espoir de pouvoir changer ça. Alors quand elle voit le signe d'une main tendue sur un trottoir, Emy n'hésite pas et va se garer pour laisser la personne monter.

« Bonjour, où est-ce qu'on va ? » Et ça recommence, inlassablement. Attendant la réponse, elle regarde la route pour voir si c'est dégagé. Le client finira bien par parler. De ce qu'elle en a brièvement vu, il est en costard, et il n'y a pas l'once d'un sourire sur ses lèvres. Welcome to New-York.
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Entrant tranquillement dans le hall, un matin comme les autres j'avais bien l'impression, mais ce n'était pas le cas. À dire vrai, j'étais arrivé en retard et je ne pensais pas que ça changerait quelque chose, mais comme on dit, rien n'arrive pour rien et il fallait que quelque chose arrive. Comme j'entrai, je voyais que quelque chose ne tournait pas rond. Et évidemment, ce quelque chose qui ne tournait pas rond était une jeune femme qui se faisait entendre sans aucun soucis je devrais dire. Fronçant les sourcils devant une telle attitude, je m'avançais pour entendre un peu plus ce dont il était question. Sans me faire voir, sans me faire remarquer, je n'avais pas besoin de me faire voir à dire vrai. Juste comprendre ce qui se passait à dire vrai.  Et ainsi, lorsque je fus à la bonne hauteur, entendant ses paroles, je levai un sourcil, amusé devant autant d'affront, mais également un peu inquiet que mes employés étaient si lents à réagir devant une jeune femme qui pourrait peut-être faire du grabuge et encore plus. En tant que demi-dieu, j'avais hélas peur de ce que l'on pouvait croiser, voir et ne pas voir à dire vrai. Et on savait jamais réellement à qui on avait à faire. Ainsi, je gravai néanmoins son visage, ses traits dans mon esprit... me disant que si elle l'Avait fait une fois, elle pouvait bien recommencer. Et c'est sur cela que je retournai travailler, sans vraiment en faire plus de cas, à dire vrai.

***



Tournant en rond sur ma chaise, je ne savais plus quoi faire de ma personne. Je ne savais plus quoi faire. Je ne faisais que poser mon regard sur mon bureau, je ne faisais que poser mon regard sur tout ce qui était autour de moi sans vraiment porter attention à ce que je devais réellement faire. Glissant un regard dégoûté à la paperasse que j'avais à faire et à remplir, je poussai un long soupir avant de pousser délicatement pour faire rouler ma chaise vers la fenêtre. Fermant les yeux, je laissai les rayons du soleil me caresser le visage et inspirant lentement. Vais-je un jour me sortir de ce cauchemar qu'était les papiers? Posant doucement la tête contre la fenêtre, je laissai la fraîcheur m'envelopper et rendre ma tête plus légère qu'elle ne l'était à ce moment-là. Jetant un coup d'oeil à ma montre, je secouai doucement la tête avant de me lever. Je dois changer d'air sinon je vais devenir dingue. Mais que faire alors que l'on a tout l'argent du monde et que l'on ne sait plus quoi faire avec ce sang qui me pourrit tranquillement la vie et ses pouvoirs qui ne font que me rendre plus amer que je ne le suis réellement? Pas grand chose à dire vrai. Pas grand chose. Et c'est ce pas grand chose qui me motiva à me lever, attraper ma veste et la remettre. Ajustant ma cravate, bleue aujourd'hui, pour aller avec mes yeux comme dirait ma mère. Un petit sourire s'étira sur mes lèvres alors que je terminai de replacer mes vêtements pour me rendre présentable et que je jetai un coup d'oeil à mon reflet dans le miroir. Toujours cette même belle gueule aux grands yeux tristes et froids. La pensée de ma mère, ma mère adoptive me conseillant sur mes couleurs s'évanouit aussitôt et ma hargne, mon côté réservé habituel reprit le dessus. Si on peut dire réservé. J'attrapai mon manteau et l'enfilai, sans le refermer, nul besoin lorsque l'on fait qu'entrer et sortir et me dirigeai vers la sortie de mon bureau. Étant le patron, je peux foutre le camp à n'importe quelle heure et personne ne peut me contredire.


« Vous partez déjà Monsieur?» Je relevai la tête pour croiser le regard de ma secrétaire avant d'acquiescer à sa question. « Renvoyez les appels importants à ma boite vocal, Flavia. Autrement, je ne veux pas être dérangé.» Devant mon ton froid et peu amène, elle se contenta d'hocher la tête et me laissai partir sans plus de cérémonie. Me dirigeant vers l'ascenseur, marchant d'un pas rapide mais mesuré à la fois,
je tentais de me dire que je faisais ça pour le mieux, que je ne voulais pas me rendre malade alors j'agissais de manière à prendre un peu de recul et que je devais me détendre. Mais justement, que faire pour me détendre?
Je laissai l'ascenseur me descendre au rez de chaussé sans savoir ce que j'allais faire. En sentant le vent sur ma nuque, je laissai entendre un soupir de satisfaction. J'étais toujours aussi heureux sous le froid et toujours aussi bien,
même si nous n'étions plus en hiver. Je m'avançai et hélai un taxi pour me rendre je ne sais où mais pour me rendre à quelque part. Le visage fermé,
je vis qu'une jeune dame avait fait de même que moi et par excès de galanterie, je le lui laissai, l'aidant avec ses nombreux sacs qu'elle avait avant d'héler le suivant et de me diriger vers celui-ci. J'ouvris la porte et me glissai à l'intérieur, prenant place en diagonale du chauffeur pour avoir une vision de la personne qui me conduirait. Inutile de dire que si le chauffeur à l'air d'un fou, je vais débarquer. Haussant doucement un sourcil devant son entrain évident et.. son énergie? Depuis quand ils ont l'air si énergique les chauffeurs? Je me raclai doucement la gorge et parlai d'une voix calme et mesurée. « Faites juste vous balader mademoiselle, je vous le dirai quand vous arrêtez. Je fixai mon regard sur la fenêtre, sans vraiment savoir où j'allais, où je devais aller et où j'irai à dire vrai. Je lui jetai un regard avant de laisser entendre un « À moins que vous saviez où je devrais aller parce que j'en ai moi-même aucune idée.»
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Emy R. Kherin
Emy R. Kherin
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Les new-yorkais – les vrais de vrais – sont un peu comme une espèce à part. Les sourires, c'est souvent en option, et le cellulaire semble être une extension d'eux-mêmes. Emy ne s'inquiète plus de ce genre de choses, mieux, elle a gagné en patience. Et peu importe qu'elle ne soit pas de ceux qui ont le nez collé à leurs écrans, parce que le monde est tellement beau qu'elle préfère largement le voir de ses propres yeux. Un peu insouciant, peut-être. Mais sincère, voilà tout.

« Faites juste vous balader mademoiselle, je vous le dirai quand vous arrêtez. » Ah. En voilà qui en a gros sur la patate. Emy laisse son regard dériver sur la rue où les voitures s'alignent, victimes d'un feu rouge. Et quand il parle à nouveau, elle acquiesce en silence, pensive. Des gens comme ça, elle en croise de temps en temps. Ils sont fatigués, poussés par leurs responsabilités, et les contraintes du quotidien. Bien sûr qu'elle ne juge pas, franchement vu les différences entre leurs mondes, ce serait même ridicule de le faire. Mais parfois, elle se demande ce qui vaut à ce point la peine qu'on se maltraite ainsi. Quand elle a fait son choix, la jeune femme esquisse un léger sourire, et hoche à nouveau la tête. « Bien, c'est vous l'patron. » Avec une sorte d'accent texan complètement raté. Elle engage son véhicule sur la chaussée, et suit le flot qui redémarre, autorisé par le voyant lumineux. Dans ses yeux, brille une lueur de malice, une lueur continuelle de cette espèce d'insouciance qui ne vas pas de paire avec la naïveté. Parce qu'elle n'est pas naïve, Emy – bien que que nombreux sont ceux qui la qualifieraient ainsi. Elle prend juste le chemin que la plupart des gens ignorent. Faudrait voir à ne pas se montrer trop immature, surtout à New-York. Comme elle, elle s'en fout du qu'en dira-t-on, ça change la donne.

Les secondes glissent sur le bitume, suivent le mouvement des roues, et semblent capables d'hypnotiser n'importe quel passager montant dans un taxi. Est-ce le cas de l'homme assis à l'arrière ? Distraitement, Emy jette un coup d'oeil dans le rétroviseur et enregistre l'image de son client. Droit, le visage dur et pensif, et vêtu d'un costume impeccable, il a l'air de sortir d'un magazine de mode. Cette pensée la fait grimacer un peu. Elle n'a rien contre les mannequins, mais elle aime trop manger pour s'empêcher de se nourrir comme elle le souhaite. Est-ce qu'il fait la même chose ? Elle grimace à nouveau et décide de changer un peu son trajet pour s'engager dans un driving. Pour l'attente, elle met la radio en marche, et cherche une chanson actuelle, histoire de ne pas donner l'impression à son passager de devoir parler. Les costards cravates n'ont pas vraiment le dialogue facile en général. La voiture de devant bouge et c'est à son tour de commander. Elle marmonne des trucs, posent des questions sur les jouets et acquiesce plus pour elle-même qu'autre chose. Même si hey ! Ils ont des caméras dans ces trucs là, c'est vrai ! Elle se fige à cette pensée, plisse un peu les yeux et cherche un voyant où regarder, mais y a rien qui l'aide dans sa démarche. Désabusée, Emy esquisse une petite moue, remercie la vendeuse, et avance. Après avoir payé, on lui donne sa commande. Elle tend le bras derrière elle et dépose un sandwich, des frites, et une boisson pour son client. Oh, elle se doute bien qu'il est surpris, mais elle se tourne vraiment vers lui cette fois et lui sourit. « Vous inquiétez pas, je ne dirai rien à votre agent. » Sur ces paroles, elle se replace et reprend la conduite, grignotant des frites tout en manœuvrant à travers la ville. Une fois qu'elle a trouvé ce qu'elle cherchait, elle se gare en double file, et montre le monument d'un geste de la tête. « Venir ici, ça aide à se rappeler qu'on est vivant. » A côté d'eux, s'élève le mémorial du 11 septembre. Elle sait qu'elle ne pourra pas rester garée là très longtemps, parce que c'est très surveillé mais ça lui donne le temps de manger son cheeseburger vite fait.
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J'avais juste besoin de me changer les idées. De changer d'air. Avoir autant de pouvoir sous les mains, avoir autant d'employés, de décisions à prendre, la pression que je subissais, il y avaitdes moments où je n'en pouvais plus. Je n'en pouvais simplement plus et je devais faire fi de toutça.
Je restais au fond ce petit orphelin qui avait toujours tout perdu ce à quoi il avait tenu et là...
je devais simplement faire face à quelque chose qui était trop, une accumulation et lorsque j'en avais trop, mon intérieur me criait de foutre le camp, de partir et de ne jamais revenir parce que je ne pouvais rien faire. Et pourtant, je pouvais faire tant de choses. Je n'avais pas la moindre idée de ce que je pouvais faire, d'où je voulais aller alors lorsqu'elle me le demanda, je n'avais pas vraiment eu de réponse. Pourquoi prendre le taxi alors que j'avais une voiture avec un chauffeur privé? Parce que je ne voulais pas avoir le regard d'une personne qui me connaissait un peu plus que l'image que je projetais partout où je pouvais aller. Alors oui, c'était le regard rivé sur mon écran à regarder les actualités sur mon téléphone que je parlais, me laissant porter. Elle serait payé comme il se le devrait avec un pourboire généreux alors je n'avais pas besoin de m'en faire. Évidemment, elle ne le savait pas encore, mais bon, je pouvais me l'assurer... à moi-même... mentalement.Génial Gallagher, vraiment génial.
Elle ne croyait pas si bien dire en disant que c'était moi le patron. Je l'étais effectivement et là, j'étais juste fatigué de l'être. Un sourire triste s'étira sur mes lèvres alors que je murmurai doucement « Si seulement vous saviez...»   Je me contentai de ne pas regarder, de simplement prendre mon temps, de regarder autre chose et profiter du fait que pour une fois, je n'étais pas capitaine et maître mais bel et bien un passager. Je fermai les yeux un instant et soupirai doucement. Bon sang, qu'est-ce que ça pouvait faire du bien de juste souffler un peu. Entendre le moteur gronder, sentir la voiture se déplacer et faire cette danse bien connue dans la ville de New York, ville qui était mienne, ville qui était mon coeur, ville qui était ce que j'adorais le plus au monde.

Ainsi, dans cette position, les yeux clos, bien adossé contre mon siège et me laissant porter, je ne me rendais compte de rien. Évidemment, mes sens étaient en alerte, ma chevalière toujours à mon doigt et j'utilisais les autres sens que la vue. Néanmoins, lorsqu'elle alla au drive d'un fast-food, je sentis le mouvement de la voiture, je sentis un peu ce qu'il se passait, mais en même temps, je n'étais pas inquiet. Il suffisait d'un petit souffle et je pouvais venir à bout de cette fille et puis probablement, cet arrêt était pour elle, ça ne me dérangeait pas du tout. Alors, je ne pipai aucun mot et attendit tout simplement. Le temps passait lentement et moi, délaissant le repos pour mon téléphone, cette fameuse guerre entre les deux qui se jouaient encore et encore à savoir qui allaient avoir le droit d'être choisi en premier entre les deux, je composai un mail, histoire de quand même faire quelque chose même si je n'étais pas au bureau. Je relevai parfois la tête, jetant des regards légèrement agacé à la radio, mais ne lui offrit aucun mot. En réalité, elle me tira d'un état de concentration lorsqu'elle me passa mes trucs.... en arrière.

«Je.. Mademoiselle....»   Les sourcils légèrement froncés, je croisai son regard et dénotai son sourire avant d'analyser ses mots. Mon agent? Attendez... elle me prend pour un mannequin? J'ai aucunement la gueule et encore moins la taille d'un mannequin... J'attrapai le tout, conservant la petite partie de ma personne qui semblait rire de la situation pour moi-même et je glissai le tout à mes coups, conservant la boisson dans mes mains. Une simple bouteille d'eau, on ne peut pas faire d'erreur avec ça. Au bout d'un moment, je l'ouvris et en prit une gorgée tout comme l'on se garait devant le monument du 11 septembre. Je levai délicatement un sourcil à ses mots avant de piocher dans le sac qui était à mon intention à l'arrière. « Si vous avez besoin d'un aide-mémoire pour savoir que vous êtes en vie, vous avez quelque chose à vous faire pardonner, comme si vous aviez le remord du survivant en quelque sorte j'imagine.»   Lentement, d'une voix ferme, mais douce. Sensible à ce genre de sujet, je devais faire attention à ce que je disais en tout temps et avec l'habitude, mes réponses se tricotaient encore plus vite que je pouvais l'imaginer. Luttant contre des flashs de la mort de Josh, je pinçai légèrement les lèvres avant de parler à nouveau. « Allez vous garer dans le stationnement du musé. Vous allez avoir ainsi le temps de manger convenablement et je vais pouvoir vous assurer que nul besoin de craindre mon agent, je n'en ai point.»   Retirant ma cravate pour ne pas la tacher, je lui lançai un regard qui n'offrait aucune réplique, elle devait bouger et retirer ça de ma vue. Ce ne fut que lorsque nous fûmes garer à nouveau que je me permis de me détendre. « Vous ignorez donc qui je suis. C'est assez rafraîchissant mademoiselle...»   Point de suspension, la question ici était très claire. Je lui laissai la chance de m'offrir son nom et en retour, je lui offrirais certes le mien. Ce n'était pas comme s'il s'agissait d'une denrée rare de toute manière et encore moins un secret.
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