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  Lyha ✖ Love and loyalty that's what we stand for, alienated by society all this pressure give me anxiety... Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
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Liana P. Kennedy
Liana P. Kennedy
+ messages : 107
+ face and credits : Marie Avgeropoulos + bazzart

Lyha P. Kennedy
ft. Marie Avgeropoulos
↘️ carte d'identité
nom : Kennedy + prénom(s) : Lyha, Pandora + surnom(s) : Lyha est un prénom assez court, allez, je laisse libre court à votre immagination pour m'en trouver un fun. + âge : 21 ans + nationalité et origines: Américaine et grecque, longue, très longue histoire. + date et lieu de naissance : Le 5 octobre 1996 à Houston, au texas et par pitié évitez les blagues à la con du style : Oh t'es Texane, t'allais à l'école à cheval ? Elles sont ou tes santiags ? T'as déjà Combattu un serpent à mains nues ? Tu fais collection de chemises à carreaux ? + orientation sexuelle : Hétéro + statut civil : Célibataire + occupation : Pensionnaire à plein temps à la colonie, et ça me plairait assez de faire des études, mais pour ça il va falloir que je me détache un peu de la colonie... + groupe : Camp Half Blood

parent divin : Hermès + pouvoir(s) : Invisibilité : La femme invisible ça vous parle ? L'idée est plus ou moins là, je deviens invisible, assez pratique pour espionner, passer inaperçue ou filer à l'anglaise, non ?  & Aérokinésie : Très pratique, autant pour déplacer de petits objets grâce aux vents, que de faire des mini tornades. Le truc le plus fun ? Me servir des vents pour l'éviter, voler comme superman, pratique d'avoir Hermès comme géniteur !  + arme de prédilection : Un arc en bronze céleste rétractable en collier en or blanc en forme de caducée.  + particularité : Sens inné des pièges, je m'explique, en gros je suis très habile de mes dix doigts quand il s'agit de crocheter une serrure ou de faire des petits pièges ( et les déjouer... merci papa !) après tout, les gamins d'Hermès sont connus pour être des farceurs, doublés de voleurs, ça se tient, n'est ce pas ?

↘️ caractère
Mon caractère, vous voulez vraiment que je le décrive ? Soit, on y va !  Indépendante,  aussi libre que le vent, indomptable à souhait même si la colonie représente à la perfection mon point d’ancrage. J’ai des idéaux, et j’y tiens, ma loyauté est bien souvent sans failles, mais si on me plante un couteau dans le dos, je ne suis pas du genre à pardonner si facilement, j’ai la rancune assez tenace. Bon, j’ai aussi un souci à accorder facilement ma confiance, avant je me suffisais très  bien à moi même, habituée des foyers, d’être abandonnée par les gens qui comptaient pour moi, autant dire que ça calme tout de suite et désormais j’ai tendance à ne faire confiance qu’à mes proches et non pas à la population toute entière. Vous connaissez l’adage qui dit qu’il vaut mieux compter sur une poignée d’amis fidèle au lieu d’une rimbabelle de potes sans profondeurs ? C’est tout a fait le cas pour moi, cependant, je suis assez sociable, pas le moindre du monde fausse, si je ne vous aime pas, ça se verra tout de suite, je déteste faire semblant. De nature fonceuse, j’ai tendance à foncer dans le tas, à ne pas me laisser facilement abattre, à défendre ardemment mes convictions quitte à ce que mes paroles ne surpassent parfois ma pensée, muée un peu trop par mes passions. Oui, j’ai du tempérament, du caractère, je peux être une véritable tête brûlée et je ne suis pas du genre à me laisser marcher sur les pieds. Je défend les gens que j’aime et j’ai tendance à abhorrer qu’on s’en prenne gratuitement aux plus faible, pouvant me montrer particulièrement mère poule, défenseuse de la veuve et l’orphelin. Un sens de l’humour hors pair, après tout je reste une fille d’Hermès, pouvant me montrer parfois particulièrement légère, rieuse et bonne vivante. Dire non à un dernier verre ou à une connerie n’est pas mon genre. Pour finir et éviter de vous noyer avec la description de mon caractère je finirai avec une liste pelle mêle des autres traits de caractère qui peuvent me définir : joueuse – passionnée – têtue – protectrice – espiègle – méfiante –charmeuse – curieuse – impatiente – peut se montrer douce – secrète – drôle – indomptable – revancharde – combattive – intrépide – franche

↘️ Depuis combien de temps sais-tu que tu es un(e) sang-mêlé(e) ?
 Depuis que j'ai 13 ans, à mon arrivée à la colonie, j'ai la chance d'avoir un paternel qui reconnait assez rapidement ses progénitures. Avant compte tenu de mon histoire personnelle, je croyais être possédée, après quand j'ai eu un comics entre les mains, j'aurai presque cru que je détenais le gène X des X-men... Est ce que j'ai été déçue ? Bien que je me serai vue parfaitement intégrer le manoir du professeur Xavier, et que sur le coup, gamine je trouvais ça un peu moins classe que de descendre d'un dieu grec, je ne le suis pas du tout, ce sont mes origines et j'en suis assez fière. Il y a des jours ou je me dis que la vie serait beaucoup plus simple si j'avais été une simple humaine, sans ses histoires de guerre, de morts qui laissent une trace dans leur sillage, mais mon coté divin représente aussi celle que je suis, et contrairement à certain, j'approuve énormément de respect pour mon père, je ne suis pas si mal tombée du coté de mon géniteur. C'est grâce à lui que je ne suis pas seule, que j'ai malgré mes réticences mes frères et soeurs, une famille à laquelle j'aspirais depuis gamine. Je mentirai si je vous disais que ça avait été simple dès le premier jour, bien loin de là, surtout en tant que pensionnaire à l'année à la colonie et l'éloignement avec le monde réel...

↘️ As-tu pris part à la bataille de Manhattan/du mont Othrys ? Et celle contre Gaïa ? Si oui, à quel camp as-tu choisi d'être loyal(e) ?
Oui, parce que je me suis sentie concernée depuis le début, notamment parce que mon frère était le jouet de Cronos, mon coté téméraire et tête brûlée m'a faite prendre les armes. Mais comme dans toute bataille, nous avons eu des pertes, chaque fois que je referme les yeux, je vois les corps autour de moi, ceux que jamais, des amis, l'odeur du sang qui semblait ne pas vouloir me quitter. Ca n'avait rien d'héroïque, on s'est juste battus pour préserver le monde tel qu'on le connait, mais la bataille de Mahattan reste une guerre, avec tous les sordides détails qu'elle comporte.Les enterrements qui ont suivi, les larmes, la douleur de ceux que nous avons perdus.
Et que dire de Gaia ? La terre mère qu'on décrivait autrefois comme nourricière, bienveillante, ça n'a as été mieux, sauf que là, j'ai été mise K.O trop rapidement à mon goût, une blessure au bras, une cicatrice en forme de croissant de lune juste au dessus de l'omoplate droite et toujours ce sang, ces morts, ces hurlements sur le champ de bataille. Mon arme qui tombe a mes pieds, tachée de sang, l'incompréhension de devoir me battre contre ceux qui ont autrefois partagé mon quotidien... Comment peut on s'habituer à cela ?
Durant ceux deux batailles, je suis restée loyale au camp qui est toujours le mien, celui des grecs, la colonie, ma maison.

↘️ Et maintenant, que deviens-tu ?
Je reste accrochée à la colonie, même si la cohabitation avec mes frères et soeur et autres squatteurs du bungalow devient de plus en plus lourd à gérer, surtout à 21 ans. Je pense de plus en plus à me prendre un appartement en ville, rentrer les week-end, poursuivre mes entrainements en parallèles. A vrai dire, je n'en sais rien, je reste malgré tout fidèle aux dieux, la colonie m'ayant amené la stabilité qui me faisait défaut. Mais les batailles ont laissé leur empreinte sur chacun d'entre nous, j'ai perdu un tant soit peu mon amour pour les connerie, mon caractère est devenu plus sombre, plus mordant, et j'ai une certaine tendance à protéger les plus jeunes que moi et ceux auquel je tiens. Je me dis que si je suis toujours à la colonie, c'est aussi pour m'assurer que la paix y règne et que nos frères et soeur n'auront plus jamais à subir ça...
derrière l'écran
A. ( Albus Dumbledore :zad:) ou RedF.  
âge : :fuck: + présence : Souvent, très souvent + personnage inventé ou scénario/pv : Inventé bébé + un dernier mot ? J'vous aime  :keur:  :lov: ( vous avez gardé le :zad: putain !)
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Liana P. Kennedy
Liana P. Kennedy
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I'm not afraid of dying,
I'm afraid I haven't been alive enough
Un cri qui déchire la nuit… Qu’est ce qu’elle a fait bon dieu … Non, pas dieu, c’est de leur putain de faute si elle est en train d’accoucher dans cette foutue ruelle. Elle le maudit à haute voix, lui, le type qui l’a foutue enceinte il y a neuf mois, son sourire bright, son humour, sa gentillesse. Elle l’avait cru quand il lui avait promis monts et merveilles, pour lui faire ressentir pour la première fois de sa triste existence, qu’elle était la seule qui comptait. Elle la fille des rues, la nana paumée, un peu trop accro à l’héro, un peu trop volage, un peu trop tout en fin de compte. Qu’est ce qu’il lui a trouvé le dieu de voyageurs ? Elle même n’en a pas la moindre idée, elle est jolie, oui, mais c’est surement tout ce qu’elle a pour elle. Brièvement elle se souvient de son père qui lui parlait de la Grèce, des dieux païens dont on parlait comme si ils existaient toujours. Superstition ? Elle n’en savait rien, après tout,  son cerveau n’était en rien ressemblant à celui d’Einstein, mais ça lui avait toujours foutu la frousse. Un badaud qui passait par là finit par appeler le 911, il pleuvait ce jour là à Houston, même si la chaleur atteignait 35 degrés à près de onze heure du soir.  Elle dérangeait à hurler comme une chienne qu’on égorge dans ce quartier si paisible, cosy et chic qu’est Height Boulevard, les secours arrivèrent trouvant la mère, l’entre jambes en sang, un poupon hurlant entre ses bras maigres. Enfin, un endroit réconfortant, l’hôpital, ses murs d’un blanc immaculé, sa chaleur, ses animaux fantastiques dessinés sur les murs, mes yeux s’habituaient à la lumière du jour,  se posant sur ce visage qui me dévisageait d’un air perdu, malheureux et profondément exténué. Elle parle, non, elle hurle sans que je ne puisse comprendre ses mots, une infirmière dans une uniforme rose bonbon arrive et me prends dans ses bras alors que l’une de ses collègues calme ma génitrice. C’était la dernière fois ou je voyais ma mère. Elle n’était pas de taille à me garder, elle, qui ne savait même pas s’occuper d’elle même. Je ne lui en veux pas, elle a très certainement voulu me donner une chance de m’en sortir, de ne pas finir comme elle.

Cependant, contrairement à la plupart des gamins des Foster Houses, malgré le fait que j’étais plutôt mal partie dans la vie, j’eus la chance d’être recueillie par une famille dont le but était de m’adopter. La procédure est périlleuse, mais ils s’accrochaient avec les années, ne perdant pas l’espoir de me voir devenir un jour leur fille, moi, celle à qui la nurse de l’hôpital avait donné un nom : Lyha Pandora Kennedy. Un nom comme un autre, avec un prénom grec en second prénom pour faire écho aux origines de ma génitrice, un nom de famille passe partout dans ce si beau pays que sont les Etats Unis. Mais je m’éloigne, reprenons le fil. Je grandissais, choyée, aimée, un bijou, un cadeaux des dieux selon mes parents d’adoption qui avaient perdu tout espoir de le devenir en apprenant la stérilité de Julia, la mère de famille. Ils m’avaient moi, c’était ce qui comptait pour eux, qu’importe que je ne sois pas de leur sang, qu’importe sois-je aussi brune que ma mère était blonde, j’étais envers et contre tout leur fille. Pourtant comme toute gamine demi-déesse, je n’étais pas un ange, bien loin de là, je ne tenais pas en place, refusant de faire la sieste, courant sans cesse à droite à gauche, mais on me trouvait sans cesse des excuses, jusqu’à ce que le médecin de l’école ne convoque ma mère et que le verdict tombe une bonne fois pour toutes : Hyperactive.  Mais Julia refusais de me faire prendre un quelconque médicament qui m’abrutisserait plus qu’il ne m’aiderait . Bref, pas une ombre au tableau, un histoire un peu trop idyllique pour être réelle, on sait tous que la vie de la plupart des progénitures des dieux sont chaotiques.
Les gamins sont méchants entre eux,  cruels, chacun l’apprend à ses dépends, moi incluse. Une réplique de gamine qui me traitait de bâtarde, je m’étais battue, mes parents convoqués dans le bureau de la directrice, ce n’est qu’en rentrant à la maison qu’ils m’ont tout expliqués : je n’étais pas leur fille, mais j’allais le devenir. Ma mère répondit à toutes mes questions mais désormais, bien que je n’étais âgée que de sept ans seulement,  j’avais très bien compris l’enjeu, je devais me tenir à carreau si je voulais rester chez eux. Ni plus, ni moins.  

Neuf ans, des rêves plein la tête, la procédure d'adoption en cours de finalisation. Enfin. Ça ne tenait qu'à un fil. Sauf que moi, peu de temps avant mon neuvième anniversaire je faisais des terreurs nocturnes qui chaque nuit me réveillait en sursaut, des crises de panique, des pleurs, des cris, qui amenaient bien souvent de grosse céphalées. Tout les soirs. Je voyais un médecin, puis deux, puis trois, puis un nombre incalculable qui mettaient ces cauchemars particulièrement féroces sous le compte de l'adoption et de la peur du rejet. Rien d'alarmant selon eux, Julia et Carl se disaient que ce n'étaient qu'une mauvaise passade. Jusqu'à ce que Carl, une nuit, ne soit réveillé par mes pleurs, il se leva arrivant dans ma chambre et ce qu'il vit le tétanisa. Il eut un mouvement de recul en attrapant l'encadrement en bois de la porte, manquant de tomber à la renverse. Je flottais à dix centimètre au dessus de mon lit, profondément endormie, pleurant dans mon sommeil. Cette nuit là, il ne me réveilla pas, et Julia le retrouva au petit matin en train de siroter son café arrosé d'une bonne dose de whisky à la table de la cuisine. Sans détacher son regard de sa tasse, il murmura en frissonnant d'effroi, le regard vide : " Lyha... Ta bâtarde est possédée... Elle flottait au dessus de son lit. C'était toi qui voulait un môme Julia maintenant tu assumes !" Sur le coup, elle ne le croit pas elle aura besoin de voir la scène de ses propres yeux pour décider à prendre des mesures un peu plus radicales me concernant.

"Mam... Julia on va où ? " lui demandais-je, n'étant toujours pas habituée à l'appeler par son prénom. Carl entrait dans des colères noires des que je l'appelais maman, certes, il n'était pas dans la voiture avec nous, mais je ne voulais pas mettre en péril mon adoption. Autant filer droit. Julia me jeta un coup d'œil triste dans le miroir de courtoisie en reportant son regard sur la route, les mains crispées sur le volant de la vieille Chevrolet familiale. "Nous allons te soigner chérie. Je te promet que tout va rentrer dans l'ordre, comme avant..." Voiture garée sur là parking de l'église, le curé aux cheveux blancs comme la neige sortit pour nous accueillir. Ma main se glissa craintivement dans celle de Julia alors que nous entrions dans le bureau de l'homme d'église. Elle lui expliqua le problème sans prendre de gants avec les mots d'une grenouille de bénitier : "Lyha... Nous pensions qu'elle était perturbée par le fait qu'elle n'était pas notre fille, que son hyperactivité, sa dyslexie reposait sur tout cela. Nous avions tord, elle est possédée par un esprit diabolique, nous l'avons vu flotter au dessus de son lit... Alors qu'elle dormait et vivait l'un de ses nombreux cauchemars. Aidez la, mon père. Sortez le Démon de son corps..." Le supplia t'elle en sortant une photo pour prouver ses dires. Le prêtre pris la photographie, l'examina longuement avant de poser son regard sur moi, puis sur ma mère :"Savez vous qui était sa mère biologique ? Kennedy n' est pas votre nom de famille j'imagine puisque vous m'avez précisé pendant notre toute première entrevue que la procédure d'adoption était sur le point d'être clôturée ..." Ma mère fit non de la tête, répondant ainsi aux deux questions à la fois. Leur conversation continua un instant avant que l'homme d'église ne se tourne vers moi. "Tu vas me suivre Lyha, viens mon enfant ..."

Il m'emmena dans une pièce jouxtant son bureau ou un lit à sangles trônait au milieu de la pièce accompagnant une bonne centaines d'icônes religieuses éclairées à là lueurs de cierges tout aussi nombreux. Doucement, il me dit m'allonger sur la table malgré mes supplications. Je me débattais apeurée : " Maman où est maman ? Maman ! Si il vous plait je serai sage, je serai plus méchante, si il vous plait monsieur..." Je pleurais désormais à chaudes larmes alors que je sentais les sangles de cuir se refermer sur mes poignets, autour de mon cou et mes chevilles. "Reste calme ma fille, nous voulons t'aider ..." Le curé fit rentrer l'un de ses assistants plus jeune, portant un encensoir dans sa main qui diffusait un parfum de camphre, de bois de santal, de verveine et d'armoise. Le curé ouvrit un livre récitant une prière dans une langue je ne connaissais pas et que j'appris par la suite être du latin. Je continuais à pleurer à demander qu'on me détache, par la peur mon pouvoir de vol se déclencha à nouveau, mais retenue par les sangles mon corps n'avait bougé que de quelques centimètres. Le curé continua de plus belle, hurlant des paroles en latin alors que son assistant venait de me mettre un oreiller sur le visage pour m'empêcher de me plaindre. Je me débattais, toujours retenue par les sangles quand enfin le prêtre me demanda mon nom en hurlant dans mes oreilles pour couvrir les pleurs. "Lyha Pandora Kennedy..." Murmurais je alors que l'oreiller se relevait de mon visage. Je tremblais, volant toujours grâce à mon aérokinésie, alors que le prêtre me détachait pour me prendre par la main, me guidant jusqu'au bénitier. "Nous allons te baptiser Lyha, convertie au catholicisme l'esprit malin qui te possède ne pourra que te fuir." Me maintenant par la nuque, il me plongea la tête dans le bénitier sans que je ne sois préparée. Je hurlais dans l'eau, buvant la tasse à plusieurs reprises. Il réitéra l'action plusieurs fois, proférant toujours ses prières. Épuisée, profondément marquée par ce que je venais de vivre, je ne me rendis même pas compte que je parlais en grec, attirant à nouveau les fureurs du prêtre. D'un petit poignard d'exorcisme, il marqua mon épaule d'une petite croix sur laquelle il applique un onguent destiné à chasser le Démon en moi. Quand on retrouva ma mère, j'étais encore trempée, marquée par l'exorcisme, la marque de la crois sur mon épaule qui saignait toujours. Se tournant vers Julia, le prêtre lui donna un pot à onguents a appliqué sur la plaie. "Il faudra procéder à un autre exorcisme dans trois semaines... Pratique elle le grec a l'école ?" Ma mère secoua négativement la tête: "Non pas que je sache... Merci mon père..."

Bien entendu l'exorcisme n'a servi strictement à rien, si ce n'est à laisser une cicatrice sur ma main en forme de croix chrétienne. Je me réveillais toujours en sursauts, mon pouvoir de mimétisme air se déclenchait alors à sa guise. Un soir, j'entendis Carl et Julia en train de se disputer dans la cuisine, les papiers de finalisation d'adoption étalés sur la table d'appoint face à eux. "On va la renvoyer Julia, on ne peut pas garder un Monstre avec nous, l'exorcisme n'a servi à rien... Elle parle grec la nuit quand elle dort... Elle lévite de temps à autre. C'est un danger pour notre famille..." Julia se laissa tomber sur une chaise, la tète entre ses mains, des larmes coulant sur ses joues : "Mais Carl... C'est notre fille... Elle n'est peut être pas possédée, on ne peut pas la laisser. Nous n'avons élevée, nous l'avons vu grandir." Mais Carl ne l'entendit pas de cette oreille et devant les yeux de sa femme, il déchira mes papiers d'adoption avant de poser une main compatissante sur l'épaule de sa femme. "Nous pouvons toujours avoir recours à une mère porteuse ou à une autre enfant. Lyha quoi qu'elle soit n'est que l'incarnation du mal..." Je ne m'étais pas rendue compte sur j'étais à présent au beau milieu de la cuisine, pleurant à chaude larmes mais qu'ils ne me voyaient pas, utilisant pour la première fois mon pouvoir d’invisibilité. Je fuyais dans ma chambre, j'en avais déjà assez entendu.

Je me souviendrai toujours des lunettes de soleil fumée de Lyha, les larmes qui perlaient sur ses joues alors que Carl me jetait des regards noirs en conduisant. Celle qui avait été un jour ma mère n'eut pas la force de descendre de la voiture, ce fut lui qui me fit sortir, jetant la valise qui devait alors être aussi grosse que moi hors du coffre. Je tournais la tête vers la bonne femme de l'orphelinat comprenant que désormais je changeais de vie. Carl ne m'adressa pas un seul regard alors qu'il remontait dans la chevy. Faisant demi tour dans l'allée, les larmes floutant ma vue, je me mis à courir derrière la voiture: "Maman! Ne me laisse pas ! Maman ! "
Fin de l’histoire plus ou moins heureuse, fin du chapitre sur la première famille qui a un jour croisé mon existence.

Le sourire aux lèvres, je ne l’ai pas eu depuis plusieurs mois, après le départ des Treborn, j’avais été persuadée qu’ils viendraient me chercher, qu’ils regretteraient leur choix. Ces croix rouge carmin ornant mon calendrier s’étaient arrêtées au bout du sixième mois  laissant en cendres ma confiance en l’espèce humaine. Ainsi s’enchainaient, la première famille d’accueil, puis  la deuxième, la troisième ainsi qu’un nombre incalculable d’autres.  Une énième fois dans le bureau du directeur de l’orphelinat je roulais des yeux devant lui, me fichant totalement de son air menaçant, de ses mots qui voulaient me faire entendre raison, on m’aurait mis un hamster en jupon rose à paillettes devant les yeux, j’aurai été plus impressionnée… Petit à petit mon hyperactivité déteignait sur mes humeurs, j’étais intenable, j’enchainais les conneries qui me renvoyaient soit dans une nouvelle famille d’accueil, soit dans un nouveau foyer.  Mais ce jour là, j’avais le sourire aux lèvres, j’avais douze ans et j’étais enfin libre, surement avec la totalité des flics de la ville aux fesses alertés par l’orphelinat mais je m’en contrefoutais, avec les quelques billet volés au père de la dernière famille d’accueil, je levais les voiles, direction : New York. Adieu Houston, adieu la ville qui m’avait vue grandir, adieu mes vieux démons.  Plus d’autorité, plus de remontrance, mon début de crise d’adolescence version demi dieu dyslexique et hyperactif. On me parlait d’espoir… Je leur en foutrai de l’espoir, je n’en avais plus aucun, la seule personne sur qui je pouvais compter c’était moi même.  Vous dire que vivre dans la rue était facile serait un véritable bobard, j’avais froid, j’avais faim mais avec un groupe de gosses laissés pour compte on trouvait des squats, des endroits ou je passais inaperçue, moi et ce que je considérait être jusqu’alors des capacités de héros de comics…  Mais au moins j’étais libre, personne ne me disait quoi faire et ou marcher, et surtout personne ne me traitait de monstre. Mes compagnons d’infortunes étaient dans la même galère que moi, On survivait comme on pouvait, de petits trafics, en passant par des vols à l’étalage jusqu’à ce que tout dérape.
Je venais  à peine d’avoir treize ans,  je venais de crocheter une serrure avec l’un des types avec qui je trainais quand une ombre se glissa derrière nous,  ce que j’appris par la suite être un telchine. « Lyha… Il faut qu’on décampe ! » Me souffla Phil, mais je levais les yeux au ciel, croyant une énième fois qu’il me faisait encore l’une de ses simulations de «  danger » comme il les appelait et qu’il affectionnait particulièrement. Jusqu’à ce que je me retourne, nez à nez avec la bestiole. «  Et merde… C’est quoi ça ? » Sans un mot, alors que je restais pétrifiée devant la bestiole, il m’attrapa par la main, m’ordonnant de le suivre. «  Attends mec, t’es en béquilles, on a un monstre chelou aux basques et tu veux que je te suives ? » Pas de réponse alors qu’il tirait encore plus sur le pan de ma manche. De toute façon, on avait pas d’autre choix que de tenter de sauver notre peau et finir entre les crocs d’un … chien hybride dégueulasse n’était absolument pas dans mes plans.

On lui échappa de justesse et Phil me guida jusqu’à la colonie des sang mêlés, là ou enfin, je découvris réellement ou était ma place. Avouons qu’au début je les ai tous pris pour une bande de tarés défoncés à une drogue étrange qui leur faisait miroiter le fait d’être des gamins de dieux grecs.  Non mais mettez vous une minute à ma place, demain, vous croisez un type qui vous assure qu’il est le fils d’Héphaïstos, vous réagissez comment à ma place ? Là, on se comprend… J’ai eu du mal à me faire à l’idée que j’étais la progéniture d’un dieu et surtout je lui en voulais de nous avoir laissé au milieu de tout ça. J’appris également que Phil avait été mon guide, qu’il avait attendu que je sois prête à connaître la vérité. Rien ne semblait avoir de sens, Phil n’était pas vraiment humain, enfin devrais-je dire qu’il était à moitié humain ? Difficile de définir un type qui a un buste d’homme et un corps de chèvre. Enfin un bouc… Un satyre, ceux de la mythologie grecque. Cependant on pris le temps de m’expliquer, de me dire que ce sentiment que j’avais eu de ne pas avoir ma place dans ce monde était justifié, que mon hyperactivité et ma dyslexie n’étaient pas le fruit du hasard.

Puis au final je m’y suis faite, le bordel de la colonie, ses prises de tête incessante, l’habitude de jurer en grec, celle de prendre les armes, les quêtes rythmées par les prophéties de la vieille momie qu’on gardait dans grenier de Mister D.  J’ai pris gout à tout ça, les dieux ont été les premiers à qui j’ai porté allégeance, plus particulièrement par rapport à la place de mon père dans tout ça. Luke… Comme tous je le connaissais, il était mon frère, et malgré tout, sa mort,  reste l’une des épreuves les plus marquantes de ma vie, comme celle de ceux que j’ai aimé. C’est à ce moment là que j’ai décidé de prendre du recul une première fois avec la colonie, tentant de passer au dessus de tout ça, de tenter d’avoir une vie normale, mais ou aller ? Comment avoir une vie normale en sachant toute la vérité ? Je suis finalement rentrée, parce qu’indéniablement j’y ai ma place.  Les batailles m’ont rendue moins exigeante, moins capricieuse et nombriliste, mais elle ont aussi révelé mon coté le plus sombre, le plus à fleur de peau, le plus protecteur. Inutile de compter les nuits blanches entrecoupée de nuits cauchemardesques, ce torrent de sang qui s’infiltre dans un décor bucolique, souvenir encore douloureux des guerres qui ont secoués nos camps, ces guerres qui nous ont détruits, qui nous ont obligés à nous entretuer alors que nous avons tellement en commun. Quoi qu’il puisse advenir, je demeurerai fidèle au grecs, après tout, ils représentent mon unique famille, que serait-je sans eux ?

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Ceren-Nevh Lynch
Ceren-Nevh Lynch
+ messages : 261
+ face and credits : tim borrmann. (faust)
1) j'approuve le titre.
2) j'approuve toi.
3) j'approuve TOI. :content:

tu sais comme je suis ravie que tu sois parmi nous. :keur: j'ai vraiment hâte de voir ce que tu vas nous sortir comme personnage, et n'hésite surtout pas si tu as des questions, noah et moi sommes là. :héé:

bienvenue à toi, et du love sur toi, et garde moi un lien bieeeen au chaud :miguel: :keur:
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Gleeson Hedge
Gleeson Hedge
+ messages : 117
+ face and credits : orny adams, eriam.
OH T'ES LA I love you je suis trop contente I love you
en plus une hermès à la colo, viens pas trop m'emmerder sinon j'vais te foutre des coups de batte (faudrait pas que j'abîme ta jolie bouille :zad: ).
en tout cas bienvenue ici. :keur:
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Liana P. Kennedy
Liana P. Kennedy
+ messages : 107
+ face and credits : Marie Avgeropoulos + bazzart
Ma carotte pailletée : 1) J'approuve TOI
2) J'approuve Nevh :keur: :keur:
3) J'approuve TOI & NEVH !!!!!

T'en fais pas je te garde des liens au chaud mon poussin :zad: et tu n'imagines même pas à quel point je suis contente de débarquer par ici :aw: Du love sur toi et toutes tes générations ma biche ** ( Par contre comme je te le disais ma fiche ne sera pas finie de suite, donc je demande d'hors et déjà un délai :robin: ) mais je ne pouvais pas attendre d'être complètement dispo :zad:

Gleeson : TOI ( et ton choix de perso est génial **) ! :zad: :lov: Et oui, c'était le surprise du soir, vous croyez réussir à vous débarrasser de moi ? Naaaan, pas possible :yaa: Et t'en fais pas, je vais tenter de me tenir à carreau :a:
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Keith N. Stark
Keith N. Stark
+ messages : 134
+ face and credits : ○ Théo James // (c) sixty
Hé toi !!! :seksi: :hin: :cool:
Je suis content de récupérer ma superbe belle vue venant de la Colonie, if you know what i mean :smart:

En tout cas ravi de te compter parmi nous, et BIENVENUE officiellement du coup (la cb ça va mais faut faire les vrais présentations) :nya: :wa: :cc: :yé: :string:

J'approuve également le personnage, le choix de l'avatar bien évidemment Rolling Eyes et les pouvoirs tout ça tout ça , j'ai hâte de voir ce que tu prépares pour ce personnage là :cute:
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Charlie J. Keystone
Charlie J. Keystone
+ messages : 363
+ face and credits : Ira Chernova - Psychotic Kid
Bienvenue miss :radis:

J'attends de voir comment va avancer ta fiche, curieuse que je suis :zad:

Les gars ont tout dit (Keith, range tes yeux de pervers sérieux :mdr: )

Bon courage pour la rédaction ! What a Face
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Liana P. Kennedy
Liana P. Kennedy
+ messages : 107
+ face and credits : Marie Avgeropoulos + bazzart
Keith : Je crois qu'on se connait toi et moi non ? :zad: :seksi: :lov:
And I Know what you mean mais laisse mon derrière alone non mais oh, c'est pas la fête à mémé :urg: Et si je finis par te montrer mon fessier, tu me montres quoi à moi ? C'est donnant donnant Stark :mdr:
Bref, réserve moi un lien le vilain :a: et contente que mes choix te plaisent (a)

Charlie : Merci Charlie Wink ! Arme toi de courage, je viens de faire un pavé et mon histoire est loin d'être terminée... Rolling Eyes En espérant que l'histoire et Lyha plaisent :theo2:
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Luca M. Carnstairs
Luca M. Carnstairs
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bienvenue toi! t'es du genre à beaucoup écrire nan? :mdr: en tout cas j'ai beaucoup aimé ce que j'ai lu jusqu'à présent, ta petite Lyha a un sacré caractère :zad:
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Liana P. Kennedy
Liana P. Kennedy
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Merci Luca ! Pas tant que ça en vrai :mdr: Là je me suis juste un peu trop lâchée concernant l'histoire de Lyha :urg: Mais super contente que tu aimes ce que tu as lu :cute: Mais oui, elle a un sacré caractère :zad:
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Lyha ✖ Love and loyalty that's what we stand for, alienated by society all this pressure give me anxiety...
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