Zaya comme tout le monde l'appelle, à commencé à emmerder le monde dans la petite ville portuaire d’Ystad en Suède. Car oui elle est Suédoise. D’ailleurs ses cheveux roux lui proviennent de sa mère ayant elle-même les cheveux de feu courant dans les pays scandinaves. Elle a quitté son pays natal quand elle avait sept ans donc elle n’en a pas de véritables souvenirs marquants, hormis sa filiation avec Héphaïstos. Mais sa mère lui a raconté qu’elle avait causé des problèmes à l’école, elle avait notamment brûlé le bras de l’un de ses camarades. Cette capacité était bien plus faible à l’époque que maintenant mais tout de même. Elle s’est fait réprimander par la directrice de l’école, mais sa mère l’a rassurée, lui disant que ce n’était pas de sa faute, qu’elle était trop jeune pour se contrôler. A l’époque Zaya ne savait pas encore qui elle était. Elle n’avait donc pas bien compris le sens de ces paroles. C’est certainement la surprotection de sa mère sur elle qui a fait d’elle ce qu’elle est aujourd’hui. C’est à dire que tout ce qu’elle peut faire mal, elle trouve toujours une excuse pour le justifier. Ce n’est jamais de sa faute. C’est extrêmement rare qu’elle reconnaisse ses erreurs ou bien qu’elle s’excuse.
Elle a vécu en Suède jusqu’à ses sept ans, c’est à dire jusqu’au moment où elle apprit qu’elle était la fille d’un Dieu, c’est dingue non. C’est sa mère qui lui a appris cette filiation, avec plus ou moins d’efficacité il faut le dire. Zaya n’y a d’abord pas cru une seconde, pensant à une blague de la part de sa mère, même si ce n’était pas tellement son genre. Selon sa mère ça expliquerait ses troubles du langages et son échec scolaire et en société. Mais un jour tout à changé. Son père est venu lui parler dans un de ses rêves, il n’était pas beau et n’avait pas vraiment d’atout physique à première vue, mais il avait quelque chose qui le rendait hypnotisant. Héphaïstos, car oui c’était bien lui, discuta avec sa fille et évoqua son pouvoir d'insuffler de la chaleur, chose que seules sa mère et elle-même savaient. Il la alors reconnue comme sa fille. Un marteau en feu se matérialisa au dessus de la tête endormie de Zaya, elle était dorénavant fille d’Héphaïstos. C’est à partir de là qu’elle s’avoua à elle-même ce qu’elle était. Dans ce fameux rêve, Héphaïstos en profita pour lui demander de faire passer un message à sa mère *il est temps* disait-il. Temps pour quoi ? Zaya le sut quand elle se retrouva dans un avion direction long-island aux états-unis. Une chance que sa mère était une parfaite bilingue et lui a appris à parler Anglais depuis qu’elle est haute comme trois pommes.
Elles sont donc arrivées dans ce nouveau pays, avec cette langue qui heureusement sonnait familière aux oreilles de Zaya. Elle sont d’abord dormie dans un hôtel miteux car elles avaient peu d’argent sur elles. Mère et fille n’ont pratiquement pas parlé du voyage. La première refusant de dire à sa fille où elle se rendait si précipitamment. La seconde ayant cessé d’insister, sachant que c'était vain. Le lendemain elles partir de l’hôtel après avoir loué un taxi jaune. Elles en descendirent dans un endroit totalement paumé, le chauffeur les regarda comme si elles étaient folles. D’ailleurs Zaya pensa la même chose. Que faisaient-elles ici ? Sa mère les guidaient dans ce lieu inconnu grâce au morceau de papier, elle ne le quittait pas des yeux. Zaya suivit le pas alors qu’elle ne comprenait rien à ce qui se passait. Elle était trop jeune pour protester de telle manière à soutirer des informations à sa mère. Au bout d’une longue heure de marche, elles arrivèrent devant une grande arche sur laquelle était marqué des inscriptions. Ce fut là le pire moment d’incompréhension. Sa mère voulait la laisser là. Seule. Elle lui expliqua rapidement quel était cet endroit, mais Zaya ne comprenait toujours pas, ne voulait pas comprendre. Pour elle il n’y avait eu aucuns problèmes jusqu’alors alors pourquoi y en aurait-il maintenant ? Soudainement, des créatures sortirent et se dirigèrent vers elles. Zaya les regarda avec un air de défi bien qu’elle eu peur (heureusement que son père lui avait parlé des satyres lorsqu’il s’est adressé à elle). Elles étaient là pour la guider dans le camp. Oui, le camp des sang-mêlés. Il y en avait donc d’autres comme elle. C’était rassurant d’une certaine manière de savoir qu’elle n’était pas la seule. Après de courtes paroles échangées avec les satyres, sa mère l’embrassa sur le front et lui dit au revoir. Zaya senti au fond d’elle que quelque chose allait se passer. Mais elle n’avait pas le choix. Elle est partie à la colonie. Son arrivée se fit discrètement, ayant déjà été revendiquée. Elle s’installa au bungalow 9, celui de son père.

Deux jours après avoir quitté sa mère, on lui apprit que celle-ci venait de mourir. Elle n’a e fait jamais atteint l’aéroport pour retourner en Suède. On a expliqué à Zaya que des créatures avait dû sentir son odeur sur sa mère et ne trouvant pas l’enfant, l’avait tuée. Zaya en tomba malade. Elle eu de la fièvre durant plusieurs jours et n’arrivait pas à croire que c’était vrai. Après cette phase, elle s’en prit à elle-même, pensant que c’était de sa faute. Puis enfin, elle voulut venger la mort de sa mère.
Son intégration à la colonie fut un peu compliquée après cela...Elle ne supportait pas que quelqu’un lui donne des ordres. Depuis la mort de sa mère elle était devenue irritable. Elle a d’ailleurs gardé cette irritabilité aujourd’hui. Elle se plongea dans ce qu’elle savait le mieux faire : réparer des objets et en construire d’autres. C’est l’une des seule activité qui la détend, avec l’entraînement au combat.
Douze ans plus tard son caractère s’est affirmé. Elle ne s’entend pas avec tout le monde certes, mais elle respecte la plupart de ses congénères. Ça a été un véritable coup dur pour elle d’apprendre la trahison de certains demi-dieux.

Elle a assisté à la bataille de Manhattan et elle regretta de ne pas y avoir participé en tant que combattante.Elle se dit que peut-être elle aurait put sauver certains de ses compagnons qui lui étaient chers. Ainsi elle s’est battue lors de la grande bataille. Elle en est ressortie meurtrie, tant sur le plan physique que sur le plan psychologique. Ce sont bien ces dernières blessures qui la poursuivent encore. Elle se réveille en sursaut la nuit pensant aux horreur du champ de bataille, et aux hommes qu’elle a vu mourir pour sauver leur vie ainsi que celles des autres. Elle croit entendre des sons alors qu’il n’y a rien et réagit violemment à une situation stressante. Elle a du mal à garder son sang froid et est toujours sur les nerfs. Rares sont les moments où elle se sent bien, en sécurité. Elle ne souhaiterait qu’une seule chose : retrouver sa vie d’avant : insouciante, relativement joyeuse. Aujourd’hui, tout le monde est marqué par la guerre et ça se fait sentir.