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  « Un homme prudent ne pisse pas contre le vent. » • Sully.Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
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E. Sullivan Washington
E. Sullivan Washington
+ messages : 12
+ face and credits : NB - Bazzart (viceroy)




Enki Sullivan Washington
ft. Nick BATEMAN
↘️ Carte d'identité
nom : Washington. Il se plait à croire qu'il est un lointain descendant de l'ancien président des États-Unis. Mais tout le monde sait que le premier président était apparemment stérile. Non, son nom bien que pas vraiment commun fut donné à son grand-père paternel, abandonné à la naissance dans un orphelinat dans l’état de Washington. Mais il ne l’avouera qu’à demi-mot.  + prénom(s) : Enki Sullivan. Enki est le nom du dieu des pluies et des orages dans la mythologie Babylonnienne. Sa mère était une fervente dévot de ce Dieu. Aller savoir pourquoi. Sullivan le nom de son grand-père. Il préfère bien évidemment son deuxième prénom Sullivan. + surnom(s) : Son deuxième prénom est devenu son nom d'usage. Souvent raccourci en Sully. + âge : Vingt-six ans. + nationalité et origines: Franco-Américain. Sa grand-mère maternelle était venue aux États-Unis en tant que fille au pair. Elle n'est jamais repartie. + date et lieu de naissance : Cotati, Californie, le 14 février. + orientation sexuelle : Open Bar. Il aurait pu se qualifier de pansexuel ou autre… Mais les termes étaient encore trop faibles pour qualifier son orientation sexuelle. + statut civil : Célibataire invétéré. Pour toujours. À jamais. + occupation : Doctorant en anthropologie des religions et théologie à l’université de New Yok. Pendant un moment, il donnait également des cours aux premières années, mais aujourd'hui il est barman dans un pub branché de la grande pomme. Il « joue » aussi au sorcier (tarot, astrologie et filtre/potions) à ses heures perdues pour des personnes de confiance. + groupe : The wild ones.

parent divin : Eole, maître des vents et qui vit sur l'île flottante d'Éolia. Il est responsable de tous les vents, du nord, du sud, de l'est et de l'ouest.

+ pouvoir(s) : Téléportation et Atmokinésie.

Téléportation : Rien ne sert de décrire ce genre de pouvoir. Tout le monde le connaît et le comprend. Seulement, il ne peut pas se téléporter dans des endroits qu'il ne connaît pas. Il a besoin d'avoir vu le lieu, que cela soit de ses propres yeux ou par le biais d'une photographie, d'une carte postale ou autre pour pouvoir y aller. Bien évidemment, il sera toujours plus simple pour lui de se téléporter sur de courte distance que sur de longue distance. Petite particularité, lorsqu'il se téléporte, une petite brise se forme à partir de l'endroit où il disparaît.

Atmokinésie : Contrôle des aspects divers du temps/de la météorologie. Souvent en rapport avec ses émotions, ses humeurs. Pendant très longtemps, ce fut un pouvoir qu'il ne contrôlait pas très bien. Beaucoup trop d'aspects. Et encore aujourd'hui, il s'agit d'un pouvoir qu'il utilise assez peu. Même s'il contrôle l'ensemble de ses aspects, il sait également que cela peut très rapidement dégénérer. Qu'il peut très rapidement en perdre le fil et ne plus du tout être maître de la situation.

+ arme de prédilection : Un boomerang aiguisé de lame de part et d'autre. + particularité : Vous connaissez l'expression se prendre un vent ? Bah, l'expression prend tout son sens avec Sully. Qu'il vous ignore de façon consciente ou inconsciente, vous vous prendrez en pleine tronche un véritable vent. Cela pourra être une petite brise comme une petite bourrasque. Fonction de l'importance du vent qui a été mis.


↘️ Caractère
Il est original. C'est le moins que l'on puisse dire. On dit souvent qu'il possède de brillants éclairs de perspicacité. Et très souvent on lui dit qu'il est bien plus spécial qu'il n'en est véritablement conscient.

Concrètement, il est altruiste, charismatique et moderne. Les problèmes l'intéressent. Membre à part entière de sa génération, c'est un visionnaire naturel et un humaniste de premier ordre. Il possède des principes nobles et généreux et il essaye de vivre en les respectant. Les terribles choses qui se passent dans le monde le scandalise ; mais les problèmes du jour l'animent. Il croit profondément en l'égalité des êtres humains et tout le monde l'intéresse. Les barrières de classes sociales, de races, d'âge, de sexe, etc. ne veulent strictement rien dire pour lui. Sympathique, décontracté, l'esprit ouvert, il n'est pas rare qu'il se fasse de nombreux amis (et qu'il les accumule) et pour son plaisir presque pervers, assez souvent ces mêmes amis ne s'apprécient pas mutuellement.

C'est un anticonformiste à l'esprit inventif, avec toute une collection de centres d'intérêt, d'habitudes et d'amis excentriques. La science-fiction, les nouvelles technologies, la philosophie, la religion (au sens large du terme), la sexualité et la politique sont autant d'aspects qui le passionnent et qui lui font apprécier la vie.

Seulement parfois, ses vues anticonformistes et indépendantes peuvent tourner à l'excentricité, au manque de prévenance, à la rébellion inutile. Il peut également être entêté et infantile, comme un petit rebelle qui tape du pied et ne veut pas avancer. Et son célèbre altruisme, qui peut être, son plus beau trait de caractère, peut sembler faux. Il est possible que les gens le trouvent réservé et distant, parce qu'il recule devant la véritable intimité (celle où il doit se livrer lui. Lui et uniquement lui. Le vrai lui) et le détachement est un de ces états naturels. Plus à l'aise avec les idées que les émotions, il peut être chaleureux à la surface mais froid en dessous parfois. Heureusement que son idéalisme est profond.

Seulement, comme il veut le meilleur, pour lui et pour les autres, les gens se sentent inévitablement attirés par lui et font ressortir sa chaleur.


↘️ Anecdotes
∞ Il ne croit plus vraiment à la « loi du triple retour » wiccan. Mais il ne préfère pas tenter le diable. Sa vie de demi-dieux est déjà assez compliquée comme ça, alors aucun besoin d'en rajouter. ∞ Il s'est toujours dit que si aujourd'hui on avait besoin de lui, il donnerait sa vie et irait se battre. Pas comme le passé. ∞ Il est hanté par de nombreux démons. Il ne l'avouera jamais. C'est un garçon compliqué ∞ Il chante. Plutôt bien même. Mais il n'a jamais osé pousser la chansonnette ailleurs que dans sa salle de bain. ∞ Il ne regrette aucunement d'avoir quitté la colonie et se dit extrêmement chanceux de ne pas être né de l'aspect romain de son père. Il n'aurait très certainement pas supporté cette autorité militariste. ∞ Il lui arrive de confectionner quelques filtres pour les quelques amis qui le connaissent bien, de faire des tirages de carte (bien qu'il l'avoue lui-même, ne pas être très bon dans cet art) et faire des thèmes astraux. ∞ Pendant un moment, certaines personnes ont voulu, qu'il devienne mannequin. Il a très rapidement refusé. Cette vie là n'était pas pour lui. Vraiment pas. ∞ Cela étonne toujours les gens lorsqu'il dit ce qu'il fait dans la vie. Mais il est très fier de ce qu'il fait et est véritablement passionné par cela. ∞ Il parle couramment anglais, grec, français. Possède quelques bases de portugais et quelques langues indigènes du Brésil. ∞ Il voue un véritable culte à sa mère. Il sait tout ce qu'elle a sacrifié pour qu'il survive et puisse aujourd'hui vivre sa vie. Il effectue tous les jours une prière pour elle. ∞ Il médite minimum 10 minutes par jour et fait tous les jours une centaine de pompes et abdominaux. ∞ Il aurait aimé être pilote d'avion ou bien zythologue. ∞ Il est verseau, ascendant gémeaux (deux signes d’air). ∞ Il a deux chiens Joey et Keeva. ∞


↘️ Depuis combien de temps sais-tu que tu es un(e) sang-mêlé(e) ?
Sa mère fut membre d'une sorte de société que l'on appelle le « Grey Council ». Une sorte de société secrète de personnes qui se considéraient comme des sorciers et sorcières, enchanteurs et enchanteresses. Durant leur rituel (dont certains se terminaient en orgies), ils appelaient les anciens dieux. Tous les anciens dieux. Sa mère avait des dons particuliers. Reconnus de tous. Elle voyait des choses. Elle voyait à travers la brume et avait des capacités médiumniques.

Elle savait depuis le début qui était son père. Elle ne lui avait jamais caché. Il a été éduqué, selon les percepts du Grey Council. Selon les percepts que les dieux entrent en contact permanent avec eux. Elle disait même qu'elle était elle-même la fille d'Hécate. Elle lui a toujours dit. Et même s'il était persuadé que tout ce qu'on lui avait inculqué était vrai, il pensait que c'était une façon, pour sa mère de le protéger. Il pensait tout simplement que son père n'avait pas voulu affirmer sa paternité. Mais finalement lorsqu'une aura est venue le chercher pour rejoindre la colonie. À ce moment-là, tout ce que sa mère lui avait dit, prenait sens.


↘️ As-tu pris part à la bataille de Manhattan/du mont Othrys ? Et celle contre Gaïa ? Si oui, à quel camp as-tu choisi d'être loyal(e) ?
Non. Je n'ai pas participé aux batailles. Ni à la première, ni à la seconde. Aujourd'hui, je le regrette amèrement. Mais sur le moment, c'était la meilleure chose que je pouvais faire. Vous savez lorsque vous êtes élevé, par des lois qui impliquent la non-violence (auquel cas, si cela n'est pas respecté, alors tout le mal que vous avez fait vous sera retourné multiplié par trois) et que vous n'avez pas entendu d'autres discours, durant les douze premières années de votre vie. Toujours rabâchée. Cela laisse quelques traces. Certains pourront dire que c'est de la lâcheté. Qu'il le pense. Cela ne change rien. Aujourd'hui, je ne suis plus à ce point endoctriné et si cela était à refaire, alors je resterai auprès de mes camarades pour me battre.

Pourtant, ce n'est pas le combat en lui-même qui est un souci. J'ai très rapidement et avec l'accord de ma mère, appris à me défendre. Seulement, toujours dans le respect de la manière dont on m'a éduqué, je n'ai pris que des cours de self défense et d'Aïkido. Deux techniques permettant la défense et de retourner l'attaque de l'ennemi contre lui, mais certainement pas d'attaquer. C'est sans doute mieux. Et même si je suis très bon dans ces deux domaines de combat, ce n'est pas pour autant, que je suis resté.

À cette époque j'ai toujours rêvé de voir Rio de Janeiro et son Christ Rédempteur. Alors, j'ai décidé de partir en voyage là-bas pendant un moment. C'est à ce moment précis que j'ai quitté la colonie. Et même si aujourd'hui, j'y retourne par moment, je ne m'y sens pas vraiment à ma place. L'impression d'avoir trahi ma famille et la volonté de faire plus pour ceux qui sont dans le désarroi… Mais qu'est-ce qu'un jeune homme qui n'a pas connu leur guerre, peut-il bien leur dire pour les réconforter ?


↘️ Et maintenant, que deviens-tu ?
J'ai décidé de quitter la colonie assez tôt, de me laisser vivre. J'ai beaucoup voyagé et surtout appris auprès de nombreux peuples. Bien évidemment je laissais des traces. Mon odeur de demi-dieux attirait les monstres. Mais grâce à mon pouvoir de téléportation, cela n'était pas un très grand problème pour moi. J'ai décidé de faire ma vie d'humain, tout en acceptant malgré tout, ma part divine, mais en ne me laissant pas happé par cette dernière. J'ai accepté cette partie de moi, mais je devais également vivre dans le monde des humains. Ce n'est pas pour rien que nous sommes des « demi-dieux » et donc également des « demi-humains ». Je me suis donc concentré sur ma vie en tant qu'humain. Ma mère décédée, j'ai continué à suivre ses traces. Je suis aujourd'hui un wiccan éclectique solitaire, comme elle le fut pendant de nombreuses années avant de trouver le « Grey Council ». Je profite de chaque expérience que la vie peut m'offrir. Je peux paraître quelque peu lâche, distant, non persévérant et surtout en manque cruel de courage. C'est ce que certains peuvent penser. Mais je ne suis pas comme cela. Du moins pas entièrement.

Je poursuis mes études afin de devenir un jour docteur en anthropologie des religions et théologien. Je suis loyal envers mes amis. Et même si aujourd'hui, je peux regretter certaines de mes décisions de jeunesse (et notamment ma non participation aux différentes batailles), j'essaye de me rattraper. Je ne peux décemment pas revenir à la colonie. Mais aujourd'hui, je pense que je pourrai être un atout digne de ce nom pour mes frères, sœurs, cousins et cousines éloignées de tous les camps.
derrière l'écran
acide chlorhydrique | Jo
âge : J’suis trop frais en vrai. + présence : Certainement jamais. + personnage inventé ou scénario/pv : inventé. + un dernier mot ? :N:
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E. Sullivan Washington
E. Sullivan Washington
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BLESSED BE MY CHILD


Fête de l’Aubépine – 13 jours après Beltane.

Beltane avait toujours fait partie de ses sabbats préférés. Il était le sabbat de la sexualité et l'on célébrait le mariage sacré du grand Dieu sacré avec la grande Déesse sacrée. Annonçant, la première moitié du printemps, le rite s'était particulièrement bien passé. Il s'agissait pour les femmes avec une volonté de grossesse, de sauter au-dessus d'un feu brûlant des neuf bois sacrés, apportant chance, repoussant le mal et faisant croitre le potentiel de fécondité. Bien évidemment, comme à chaque fois le cercle c'était réuni ce jour-là pour annoncer également aux dieux les futures fêtes sacrées du mois du ruban. Les Dieux y étaient conviés. Toujours.

Elle n'avait pas de mari, ni de compagnon, mais pour autant son horloge biologique, comme n'importe quelle femme à partir d'un certain âge commençait à lui envoyer quelques signaux. Elle était prête à devenir mère. Elle le voulait, plus que tout au monde. Et cette année serait la sienne. Elle avait réussi avec facilité le rituel des bois sacrés et depuis ce jour-là, elle priait sa déesse patronne, Hécate, de lui apporter un homme qui saurait la combler, au moins pour un soir, de sa présence et de toute une vie, de part sa descendance.

Ce soir-là, était un soir bien spécial et certains de ses guides lui avait annoncé que c’était le grand soir pour elle. Que sa mère spirituelle allait exaucer son vœu. Et cela ne pouvait pas mieux tomber que le soir de la fête de l’Aubépine. Étant l’arbre de la purification, des fées et de l’éloignement du mal, elle ne pouvait que se réjouir. Comme elle le disait souvent : « L’univers t’écoute, t’entend et t’exauce au mieux. »

Elle était l’une des grandes prêtresses de son coven. Ses dons remarquables et ses capacités l’avaient très rapidement rendu indispensable au groupe. Nombreux l’écoutaient. Nombreux la considéraient comme une sœur et jamais elle ne s’était autant senti à sa place parmi son cercle.  Elle avait rendez-vous bien avant la cérémonie avec le grand prêtre. C’était une chose invariable. Un pôle féminin pour représenter la Déesse et un pôle masculin pour représenter le Dieu, devait diriger la cérémonie du début jusque-là fin. L’un ne pouvait exister sans l’autre, l’un ne pouvait dominer l’autre. Seul une parfaite équité et équilibre devait régner.

Ils purifiaient et nettoyaient les lieux, afin de n'inviter que de bons esprits et de bons Dieux durant la soirée. Un groupe aussi important, avec une intention et des pouvoirs aussi forts pouvaient attirer beaucoup de « monde », beaucoup de « choses ». Il fallait faire extrêmement attention. Pour la sécurité de tous, pour le bon déroulement de la cérémonie. Les membres du cercle, arrivaient au compte goutte. Et pendant que certains se purifiaient avant la cérémonie et mettaient leur tenu, d'autres méditaient, commençaient à projeter leur intention. Chacun devait préalablement bien se retrouver dans le cercle purificateur après que l'appel des quartiers ait été effectué. Il s'agissait d'une étape importante avant l'appel des Déités et des esprits, car le grand prêtre et la grande prêtresse invoquaient les esprits des quatre éléments au niveau, de leur orientation attitrée (l'air à l'est, le feu au sud, l'eau à l'ouest et la terre au nord), afin d'augmenter et d'ajouter l'énergie des quatre éléments à la barrière de protection préalablement effectuée.

Les Dieux, Déesses et esprits conviés étaient arrivés. L'annonce de l'intention du rituel était lancée, ainsi la célébration pouvait commencer. Ses visions et ses différentes possessions par les esprits rythmaient la cérémonie. Chacun entrait doucement, délicatement en transe. Bientôt certains Dieux, Déesses et esprits décidèrent de se montrer à la vue de chacun. Les toges qui, quelques heures plus tôt recouvraient les corps nus de tous les participants, étaient jetées au sol. La célébration de la fête de l'aubépine finissait très souvent comme cela. Elle était nue également, mais avait repoussé les avances de deux ou trois de ses camarades du cercle. Elle savait, qui elle attendait. Il s'était annoncé. C'était lui. Celui qui allait être son compagnon d'une nuit et qui allait lui permettre d'obtenir la descendance qu'elle souhaitait tant. Sa mère spirituelle avait tenue parole. Elle était en transe. Elle était heureuse. Elle était comblée. Et tandis qu'ils communiquaient par le biais de vision durant leur acte passionné d'amour et de contact charnel, elle atteignait l'orgasme. Plusieurs fois de suite. Il n'était pas pour autant un Dieu de l'amour ou de la sexualité, mais pour autant, il savait comment s'y prendre. Il savait ce qu'il devait faire. Son dernier orgasme enflamma la pièce et les bougies de couleurs représentant les quatre éléments également. Et tandis qu'elle s'endormait, satisfaite, au royaume d'Hypnos, elle savait maintenant qu'elle portait en elle le descendant d'un Dieu.

Chacun endormit sur le sol, venait de célébrer dignement la fête de l'aubépine. La célébration était maintenant terminée. Il était trois heures quarante-cinq du matin le 14 mai. D'ici neuf mois, elle allait enfin devenir mère et transmettre tous ses dons, ses connaissances. Elle était enfin une femme comblée.


Rituel d’auto-consécration – 12 jours après Imbolc : Sixième anniversaire

« Mais… Maman ! Tu sais très bien que je ne vais pas y arriver. Ma langue va fourcher. Je suis sûr que le grand Dieu et la grande Déesse, ne veulent pas de moi. C'est pour ça, que je suis comme ça depuis quelques temps. » « Ne dis pas de bêtise mon enfant. C'est tout à fait normal d'avoir peur et… « Non ! Je n'ai pas peur ! » Les yeux du petit garçon commençait doucement à s'humidifier. Non, il n'avait pas peur. Enfin… Pas tant que ça. Ce qu'il s'apprêtait à faire était quelque chose d'important. Il s'agissait d'une étape importante avant la consécration réalisée en bonne et due forme qui allait être réalisée le jour de ses huit ans par l'ensemble du cercle, l'ensemble du coven. Sa mère l'avait éduqué de manière à ce qu'il soit ouvert à tout ce que la vie pouvait lui apporter. Et surtout ne l'avait aucunement fermé à une quelconque spiritualité. Mais, était-ce par mimétisme ou par véritable appel de l'âme, il se sentait parfaitement à sa place entourée de toutes ces personnes, dans cette philosophie de vie, dans cette croyance. Au départ, bien évidemment ce n'était qu'un jeu. Mais il avait très vite compris, la véracité de certaines choses. On disait de lui qu'il était le digne fils de sa mère, elle-même qui se disait descendante d'Hécate, la déesse de la magie. Il voyait des choses comme elle. Entendait des choses. Il n'était peut-être pas aussi précis qu'elle sur certaines de ses prédictions, mais sa douce et aimante mère lui avait affirmé que c'était parfaitement normal à son âge et qu'elle était déjà fortement impressionnée par son potentiel. Elle répétait aussi souvent que dans le fond, cela ne l'étonnait guère et qu'il allait être capable de beaucoup d'autres choses. Des choses extraordinaires dans le futur. Et qu'elle était véritablement impatiente de découvrir tout cela avec lui. Il n'y croyait qu'à demi-mot. Les choses changeaient. Évoluaient. Et lui et « ses dons » comme aimait le dire sa mère, grandissaient. Seulement, il avait l'impression lui que les Dieux l'avaient abandonné. Il n'était plus capable de grand-chose. Il avait de plus en plus de mal à se concentrer. Lorsqu'il devait lire des prières pourtant simples, consacrer des autels pour les Dieux… Il n'en était plus capable. Il ne savait pas si les lettres dansaient devant son visage ou si tout simplement il devenait fou… Ou malade ? « Écoute mon cœur, c'est normal ce qui t'arrive. Les Dieux, le grand Dieux et la grande Déesse ne t'ont pas abandonné, crois-moi. Tu es le fils de l'un d'entre eux. Alors, jamais, tu m'entends, jamais ils ne t'abandonneront. Ce que tu vis aujourd'hui est simplement le début d'un long processus, pour te permettre d'atteindre ton plein potentiel. » « Humpf… » « Crois-en ta médium de mère. » lui disait-elle tendrement en lui déposant un doux baiser sur le front « Aller mon enfant, rentre dans cette pièce et fait comme on a dit d'accord. La grande Déesse et le grand Dieu ne t'en voudront pas de te tromper ou d'hésiter. Respire. Il faut simplement que tu commences à l'heure. Exactement à l'heure à laquelle tu es né. Aller ! Va dans la pièce, allume les bougies de l'autel, invoque les quatre éléments et lit le parchemin devant le miroir, puis à la fin tu le brûles. Tu as bien trouvé ton nom d'auto-consécration, qui sera différent de celui utilisé par le coven ? » « Oui, maman. » « Et tu te rappelles que… » « Je dois garder son nom secret, même de toi. Que seul les Dieux, les esprits et les ancêtres doivent le connaître. C'est tout. » « C'est bien mon amour. Aller, file!

Le petit garçon tournait alors les talons. Tout se bousculait dans sa tête. Son regard n'était pas vraiment assuré, mais les quelques paroles de sa mère l'avaient conforté dans l'idée qu'il devait faire cette cérémonie et qu'il ne devait pas s'inquiéter de son déroulement. Il pénétrait dans la pièce et fermait le verrou derrière lui. Il se dirigeait ensuite vers le miroir. Il prenait une grande inspiration. Bizarrement l'ambiance était beaucoup plus sereine. Comme si des forces essayaient de l'apaiser également, de le réconforter. Il regardait l'horloge. Il ne restait plus que quatre minutes avant qu'il ne commence à lire le parchemin. Il craquait alors une allumette et invoquait les quatre éléments. Il avait un petit mot personnel pour chacun d'entre eux. C'était comme s'il mettait un peu sa petite touche dans le rituel. Comme s'il voulait que les éléments soient cléments avec lui. Qu'ils deviennent ses amis. Sa mère était une « elemental witch » et lui aussi ressentait ce feeling particulier avec les éléments. Il ne savait pas l'expliquer. Mais il savait qu'il était guidé d'une quelconque manière par eux.

Il jetait un regard furtif sur la pendule. Il restait une minute. Il se regardait dans le miroir. Il savait qu'il allait pouvoir le faire. Il savait qu'il en était capable.

C'était l'heure. Il respirait une dernière fois avant de réciter à voix haute :


« Entendez-moi, Vous les Anciens, les Guides,
Les Gardiens et les Puissances.
C’est moi, AEOLUS.
Dans cet espace sacré je fais tomber les barrières
Dans cet endroit sacré et en ce moment je suis autre.
J’aligne mon âme avec son plus grand dessein.
J’appelle l’Esprit pour devenir le témoin de mon engagement
Et je reconnais que s’affermit sans cesse le lien qui nous unit.
J’appelle les Anciens, les Ancêtres,
Les Éléments et la Toile qui nous rassemble tous.

Entendez le Vœu de consécration solennelle que je prononce maintenant.
En ce lieu, en cet instant sacré et parfait,
Je dédie ma vie à la Magie vivante.
J’accepte la sagesse selon laquelle tout est sens
Et tous les êtres que je croiserai seront mes professeurs.
Désormais, je suis
Un Vaisseau de l’Esprit
Un Chercheur véritable de la Voie Magique
Un Tisserand sur la Toile sacrée de la Vie.

J’honorerai le Voyage sacré qui s’offre à mes pas
De tout mon corps, de toute mon âme,
Et en tout instant.
Faites que je puisse tenir allumée la lumière de la vérité
Lorsque je chemine vers mes visions les plus élevées.
Faites que je voie toujours le Divin dans la Nature
Et la Nature dans le Divin
Je m’engage à prendre le Chemin du Magicien
Dans l’Amour parfait et la Confiance absolue.
Ainsi soit-il »




Il ne savait pas pourquoi il s'était présenté ainsi. Aeolus. Il ne savait même pas d'où cela lui venait, ni même si cela voulait dire quelque chose. Il brûlait le parchemin tout en repensant aux paroles qu'il venait de prononcer. C'était officiel. Il faisait maintenant partie de la grande famille des sorciers wiccans. Maintenant, il allait pouvoir accéder à certains savoirs qui ne lui étaient, pas encore permis de connaître. Le regard déterminé. Il reprenait une nouvelle fois, une grande respiration. Jetais un dernier regard dans le miroir, puis soufflait sur les bougies dans l'ordre inverse où il les avait allumés. C'était terminé.


Fête d’hiver des quatre Éléments – 13 jours avant Yule : Deux mois et six jours avant le huitième anniversaire

Sa mère lui avait demandé de rester dans le petit vestibule à côté. Elle avait prévu le coup, elle avait apporté avec elle, le livre d'astrologie acheté quelques jours auparavant. Elle s'était targuée devant la vendeuse, incrédule devant l'achat du fascicule en grec ancien, que son fils était un enfant précoce et éminemment intelligent. À vrai dire, il n'était plus capable de lire correctement ni l'anglais, ni le français. Les lettres dansaient joyeusement devant ses yeux. Cela avait commencé seulement depuis une dizaine de jours, mais c'était assez long pour que sa mère s'en inquiète et comprenne le message.

L'enfant c'était donc attelé à sa lecture, tandis que dans la pièce qui était collée au vestibule, se trouvait sa mère en pleine discussion avec le grand prêtre de leur congrégation. « … Mais Paloma, tu… » « Ne m'appelle pas comme ça Carlisle. Tu sais très bien que je déteste cela. » « En effet, excuse-moi… Mais tu sais très bien ce que je veux dire. Notre coven n'a jamais été aussi fort, aussi puissant et aussi grand que depuis que tu es là et qu'Enki est venu au monde. » « Parce que tout cela n'est qu'une question d'image et de force ? Il est hors de question que je risque la vie de mon fils… Tu sais très bien ce qu'il est. Tu sais très bien, qu'il est comme ces enfants de Dieux que l'on peut parfois invoquer, tu sais… » « Non ! Justement. Je n'en sais rien. Même toi, tu n'es sûre de rien. Tu espères, qu'il soit comme notre cher Heracles ou Dionysos… Enfant d'un Dieu et fils d'une humaine. Mais tu n'en sais strictement rien. Aussi bien ton fils est également mon fils… » « Arrête de dire des conneries plus grosses que toi ! Tu as vu, tout comme moi et l'ensemble du groupe ce dont il était capable ces derniers temps et je sais que ce ne sont que les prémices d'une puissance bien plus importante. Qui te dépasse, qui me dépasse. Qui nous dépasse tous. TU ne vois pas ce que je vois. TU ne sais pas ce que je sais. » Effectivement tes pouvoirs et les siens sont impressionnants et précieux pour notre coven. Mais justement… Ne crois-tu pas qu'il sera bien plus en sécurité, entouré de toute sa famille, de sorciers habitué à combattre les forces du mal, plutôt que de parcourir tout le pays, dans l'espoir de ne pas se faire attaquer par des soi-disant… » Elle explosait de rire. Son fils relevait la tête de son livre. Il entendait tout depuis le début et n'arrivait pas à se concentrer sur son bouquin. La tension était palpable à côté et sa curiosité bien plus importante. « Arrête de te voiler la face. Sur la vingtaine de personnes qui composent le cercle, seul trois ou quatre personnes ont un véritable potentiel. Et Enki nous surpasse de très loin, même si nous combinions nos forces. Sinon le reste possède soit une véritable envie de partager une philosophie, des croyances, sinon pour les autres ce n'est qu'un simple moyen d'emmerder le système judéo-chrétien. Ils n'ont pas de véritable attache. Jamais personne ne sera en mesure de protéger mon fils, comme il se doit. » « Mais… » « Stop ! Ma décision est prise et tu sais très bien au fond de toi-même que c'est la meilleure chose que je peux faire pour protéger mon fils. Et en faisant cela, je protège également le cercle. Tu le sais. On part ce soir pour la ville de son père, « la ville des vents ». J'espère sincèrement au moins que là-bas, il sera au moins un peu en sécurité auprès de son paternel. » « Je vois que je ne pourrai pas te faire changer d'avis. Malgré tous les sentiments que nous partageons… » « Arrête ton char Carlisle. Nous avons couché ensemble que deux fois… Et tu sais très bien, que c'est ce qu'il faut que je fasse pour ma famille, pour mon fils. » « Que la Déesse et le Dieu vous accompagnent alors. » « Qu'ils t'accompagnent également. Peut-être qu'un jour, nous nous reverrons. »

Un léger silence s'installait. Ils se regardaient intensément une dernière fois dans les yeux. Elle ne se l'avouait pas, mais elle avait bien plus de sentiment pour lui que ce qu'elle prétendait. Mais elle ne pouvait pas. Elle devait penser à la survie de son fils. Elle savait. Elle avait vu qu'ils devaient aller sur Chicago et qu'ils devaient quitter la Californie. Sinon son fils allait mourir et elle ne pouvait l'admettre. Elle ne pouvait l'accepter. Déposant un léger baiser sur la joue de son interlocuteur, elle quittait la pièce et prenait son fils par le bras.

Ils quittèrent la maison sans se retourner. À ce moment-là, elle savait que jamais ils ne se reverraient. Ou alors, dans une autre vie.


Samhain – Vingtième année

Sa mère lui avait toujours dit « Augure de Samhain sous la coupe des reines du destin, garanti d'exécution du dessein. » Elle aimait bien parler en vers et autre. Il ne savait pas vraiment si c'était pour l'effet de style ou alors si c'était simplement parce qu'elle avait ce genre de vision qui la pétrifiait complètement et qui faisait d'elle une toute autre personne.

Il souriait légèrement en repensant à sa mère et marquait une légère pause dans la préparation de son ex-filtration de la colonie. Il se remémorait tout ce qu'il avait vécu ici et ailleurs. Il était arrivé à la colonie pour ses treize ans. Une aura était venue le chercher à Chicago pour qu'il intègre la colonie et il avait été reconnu très rapidement par son paternel. Il avait compris alors, que tout ce que sa mère lui avait raconté, avait fait était vrai et surtout pour sa sécurité. Il n'avait pas vraiment apprécié de déménager à Chicago. En effet, il se sentait comme chez lui là-bas, mais le fait d'avoir quitté ses amis du cercle lui avait fait beaucoup de peine.

Au départ, il n'était pensionnaire que pendant les vacances scolaires. Il se sentait quelque peu protégé à Chicago. Même si quelques créatures arrivaient à le pister de temps à autres, il avait une vie plutôt sympathique et agréable là-bas. Sauf au lendemain de Lughnasadh, l'été de ses seize ans. C'était une journée particulièrement chaude, agréable. Ils avaient préparé du pain, comme il était de coutume de faire lors de cette fête et ils étaient partis faire une promenade autour du lac Michigan. Normalement, il est plus habituel d'aller se promener en forêt pour se connecter avec l'automne ésotérique. Sa mère lui apprenait à se connecter à tous les éléments. Non pas seulement à la terre, mais également au feu, l'eau et l'air. Ils s'étaient tous les deux, tranquillement installés, pas très loin de l'eau pour se connecter à l'énergie présente autour d'eux. Il aimait ces moment-là. Il aimait ces instants partagés avec sa mère. De nombreuses personnes les regardaient toujours de façon bizarre, mais il s'en fichait royalement. Ils avaient toujours été des marginaux. Ils avaient toujours fait dans l'original, l'insensé. Même ses grands-parents ne les comprenaient pas. D'ailleurs, ils avaient rompu les liens, depuis qu'ils avaient quitté la Californie avec leur fille et leur petit-fils. Ils avaient au moins leur deuxième fille auprès d'eux. Sullivan et sa mère se suffisaient largement à eux même.

Il se concentrait sur sa respiration. Ressentait les énergies autour de lui, ressentait l'air emplir ses poumons. Il ressentait le soleil sur son visage. Il se sentait agréablement bien. Complètement en paix et en harmonie avec l'univers. Et puis ce sentiment étrange l'emplissait d'un seul coup. Au départ, il ne comprenait pas vraiment ce qui se passait, mais essayait de se re-concentrer. Mais quand cette vague le re-submergeait, il entrouvrit les yeux. Deux empousai leur faisaient face. Les démones n'étaient vraiment pas agréables à voir. Mais il n'eut pas le temps de réagir. Sa mère qui se trouvait face à lui et qui tournait le dos aux deux créatures, se trouvait sur leur chemin lorsqu'elles attaquèrent. Il n'eut pas le temps de la prévenir. Elle n'eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait. Leur jambe de bronze céleste pénétrant sa chair au niveau de son thorax, afin d'atteindre le demi-dieux plus facilement. Sa mère était morte sur le coup et lui se volatilisait en se téléportant d'un seul coup à la colonie.

Sa mère lui avait toujours inculqué que la mort n'était pas une fin en soit. Qu'il s'agissait d'un nouveau début et qu'elle était certaine qu'elle retrouverait son enfant. Il avait essayé de se consoler ainsi.

Une légère larme perlait sur sa joue, alors qu'il reprenait son activité. Cela faisait maintenant quelques mois que Cronos était revenu. Il n'avait jamais vraiment envisagé de quitter la colonie. Il avait ses études à côté, il avait ses amis, sa famille. Seulement, il avait fait un rêve particulier cette nuit là. Comme tous les demi-dieux, ses rêvent était particulièrement traumatisant, réel ou perturbant. Mais cette fois-ci, était une fois différente. Sa mère était venue le voir. Elle n'avait pas parlé, mais avait simplement tiré les cartes pour lui. Elle était une grande tireuse de carte, douée et avait transmis cela à son fils également. Et même s'il ne se trouvait pas très bon dans cet art divinatoire, il comprenait malgré tous les symbolismes de chaque carte. Elle comprenait leur signification. Les prédictions de sa mère étaient toujours juste. Toujours.

Il s'était alors réveillé en sursaut. Il repensait à sa mère et à son éducation. Cette philosophie qu'elle lui avait inculquée. Il était bon au combat, mais n'appréciait pas cela particulièrement. En même temps, lorsque vous vivez toutes votre vie en étant persuadé que le moindre mal ou action négative que vous pourriez faire pourrait se retourner contre vous, multiplié par trois. Une sorte de Karma, mais en accéléré et trois fois plus puissants. Et puis se battre pour sa vie était différente que de se battre contre des êtres humains, des demi-dieux comme lui. Il était tiraillé entre ses croyances - et son endoctrinement quelque part – et le message de sa mère ainsi que la loyauté et la fidélité qu'il vouait à la colonie. C'était un choix cornélien. Un dilemme de toute une vie… Seulement le massage de sa mère et son éducation remportait la palme, malgré tout. Il ne pouvait pas tuer des potentiels amis, des frères, sœurs, cousins et cousines. Ils étaient tous de sa famille. Même ceux qu'il ne connaissait pas encore et il trouvait cela terriblement injuste.

Son sac remplit de ses quelques affaires, il avait décidé de laisser un mot pour expliquer son choix. Profitant de l'aube une dernière fois à la colonie, il se téléportait au Brésil avant que quelqu'un ne se lève.  


Fête du Noisetier – Quatre jours après Lamas : De nos jours

Un crayon de papier dans la bouche, ses lunettes sur le nez, le jeune homme ne possède pas le physique de l'emploi. Lui ne voulait pas vraiment le croire, mais c'était ce que de nombreuses personnes lui avaient dit. Il aurait été – apparemment – moins surprenant de le savoir mannequin que doctorant en anthropologie. Et pourtant, il était bien loin de toutes ces foutaises du monde de la mode. Cela faisait maintenant plusieurs jours qu'il enchaînait les heures à la bibliothèque universitaire. Il avait à sa disposition tout ce dont il avait besoin pour écrire sa thèse. Et bien qu'il pouvait être bien plus au calme chez lui, à travailler seul, il appréciait la compagnie studieuse des livres et des autres étudiants de l'université de New York.

Il avançait plutôt bien… Enfin il en avait l'impression. Il avait déjà écrit un peu moins de cinq cents pages sur son sujet – Le syncrétisme religieux ; Où comment les religions judéo-chrétiennes ont influencé les religions des peuples d'Amériques – mais il le savait, il lui restait encore énormément de travail sur le sujet. Alors, oui il avait eu cette chance là d'être au contact de certaines populations et de constater directement ces évolutions, ces syncrétismes dans ces croyances, mais rien n'était encore fait. D'autant plus que son sujet n'était pas des plus simples et des moins vastes. Regroupant aussi bien les peuples d'Amérique du Nord et du Sud, son sujet englobe également les minorités comme les peuples beaucoup plus conséquents. C'était loin d'être une sinécure, mais c'était quelque chose qui le passionnait véritablement.

Il s'apprêtait à aborder la partie sur les croyances caraïbéennes et leur syncrétisme quand son téléphone portable vibrait. Il savait qu'il prenait un risque à posséder un engin de ce genre sur lui. Cela attirait les monstres. Mais heureusement pour lui, il ne faisait pas partie d'un enfant des « douze grands » - et donc son odeur était moins forte – mais surtout, il possédait un pouvoir de taille qui l'avait énormément aidé durant ses nombreux voyages anthropologiques, sa téléportation. C'est ce qui lui avait permis de rester en vie jusqu'ici. Et même si depuis son retour aux U.S.A, il évitait au maximum d'utiliser ses pouvoirs afin d'essayer de mener une vie à peu près normale, il savait qu'il avait toujours cela en dernier recours.

Il sortait son téléphone de sa poche pour s'apercevoir qu'il s'agissait de l'un de ses amis qui l'appelaient. Interloqué, il répondait « Allo ? » « Laisse moi deviner. Tu as complètement oublié et tu es plongé dans tes bouquins à la B.U ?! » Il ne voyait pas ou son ami voulait en venir « Hum… » « Tu te rappelles que ce soir, je suis de mariage ? » « Oui oui très bien ! Pourquoi ? » Il continuait de lire l'immense bouquin qu'il avait commencé quelques secondes avant l'appel, écoutant à demi-mot ce que Brian disait. « Et que donc tu devais me remplacer ce soir au bar ? » « Oh putain ! » Il venait de relever la tête, les yeux rond comme des billes. Il avait complètement perdu la notion du temps. Il travaillait en continue sur sa thèse et ses recherches qu'il n'avait pas du tout, intégré que c'était vendredi soir. « Queen vient de m'appeler en me demandant ce que je foutais et que j'étais en retard… » Il s'était relevé de sa chaise en trombe et avait prit l'ensemble des bouquins dans ses bras, tout en coinçant le téléphone portable entre la partie supérieure de son épaule et son oreille. « J'ai combien de temps de retard ? » « Pas loin de quarante-cinq minutes. Alors, dépêche toi mec, sinon tu vas passer un sale quart d'heure ! » « Merci de m'avoir prévenu. J'y vais ! » Il raccrochait et remballait toutes ses affaires à la va vite dans son sac.

Boulette exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Il partait dans les toilettes de la B.U pour se téléporter dans son appartement. Il déposait ses affaires et se changeait rapidement. Il travaillait depuis qu'il était revenu sur le sol américain, dans un bar branché de New York. C'était un bon moyen de payer ses études, de voir du monde et surtout de sortir la tête des bouquins. Pour ce qui était de sa patronne, il savait qu'il allait se prendre un léger savon, mais il savait comment faire pour se la mettre dans le sac. Il savait très bien, qu'elle n'était pas dupe, mais c'était un petit arrangement entre elle et lui. Ils couchaient ensemble et elle passait sur ses nombreux retards. Et puis c'était une demi-déesse également. Alors, il se comprenait et s'entendait plutôt bien en dehors de leur partie de jambe en l'air.

Il déposait ses lunettes de lecture – à vrai dire, c'était surtout pour faire plus sérieux aux yeux des autres. On le croyait rarement qu'il était doctorant en anthropologie. À croire que les lunettes faisaient l'habit - sur sa table de nuit. Il enfilait une chemise blanche qui galbait son corps. Il devait faire en sorte de plaire. On était vendredi soir. Il allait y avoir du monde. Il ne devait pas faire tâche derrière le bar et l'on devait avoir envie de le voir, de lui parler. Il y avait une étude qui démontrait que le physique et l'apparence du barman – ou de la barmaid – aidait plus ou moins à la consommation. Et puis, cela aiderait sans doute Queen, à avaler plus facilement la pilule de son retard de ce soir.

Il jetait un dernier regard dans le miroir. Tout était bon. Il se téléportait de nouveau et arrivait dans les toilettes de son lieu de travail. Il se précipitait dans le vestiaire employé. Il croisait le regard incrédule de sa patronne « Excuse-moi Queen ! Je saurai me faire pardonner » Disait-il simplement avec un clin d’œil, avant de se faufiler derrière le bar. Il ne laissait pas sa cheffe répondre. Cela ne servait à rien. Il était en tord et le savait.

La soirée pouvait maintenant commencer.





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Meera Rainleigh
Meera Rainleigh
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Citation :
Bémol ? Je ne parle pas polonais.
J'ai explosé de rire. :mdr:

Re-bienvenue, en tous cas, le personnage promet de claquer, vu les parents divins et les pouvoirs, woah :faints: J'ai hâte d'en lire plus, de toute façon tu nous ponds toujours des personnages de dingue, alors :hin:
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Liana P. Kennedy
Liana P. Kennedy
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Ah, honte à moi et à mes futures générations :urg: J'ai zappé de venir par ici ( et pourtant j'avais lu ton début de fiche ...) Tu sais d'or et déjà ce que je pense de Scar vu que tu as réussi à me vendre ton futur scénario qui sera mon prochain compte ( fourbe, tu devrais avoir honte ! :hin: ) Bref, j'adore les touches d'humour, j'approuve le feat, j'approuve les pouvoirs, j'approuve le pseudo, je t'approuve toi, bref, tout va bien :zad:
Courage pour ta fiche, hâte de la lire en entier :keur: :lov: :leche: :cloud: :love:

Et t'en fais pas, reste sage, ta femme arrive le mois prochain :keith:
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Chelsea V. Falcoln
Chelsea V. Falcoln
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WAHHHH ce swag qui pue jusqu'à 10 kilomètres :pepito:
j'adore la parenté divine !!! genre vraiment :zad: et puis l'avatar, les pouvoirs, la particularité !!! :nya:
garde-moi des liens au chaud pour mes romains Arrow
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E. Sullivan Washington
E. Sullivan Washington
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Merci à vous trois **
Content que le vilain Scar vous plaise pour l'instant. Je devrais normalement finir ma fiche demain soir ou samedi dans l'après-midi :wa:

J'ai hâte Wink
Des bisous.

Et changez pas. Z'êtes les meilleurs :keur:
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Charlie J. Keystone
Charlie J. Keystone
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Le coup de la particularité :mdr: elle est géniale :mdr: et tu trouveras sûrement une manière de la mettre en pratique... peut-être... éventuellement... Hum Arrow

Rebienvenue sous ce masque, amuse toi bien :lov: et pressée de lire vos sujets à tous les deux. Ça promet d'être épique !
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E. Sullivan Washington
E. Sullivan Washington
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Bon... Je finis ma fiche dans les journées guys !

Et oui, pour ceux qui n'avait pas "remarqué" j'ai changé de perso. J'espère qu'il vous plaira :urg: :chou:

EDIT: Et ne vous inquiétez pas Scar, arrive quand même. Avec un peu de retard. Mais il viendra Wink
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Keegan Thompson
Keegan Thompson
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Bon ben je suis quand même fan de la particularité :mdr: et tu as fait des anecdotes ! :bave:

Rebienvenue avec Sully (je l'imagine grand et bleu, je te préviens hein). Au plaisir de le croiser au détour d'un rp !
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Liana P. Kennedy
Liana P. Kennedy
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Avoue que tu voulais m'attendre pour Scar ? :zad: Bon je ne vais pas te refaire d'éloge sur ce nouveau perso, tu sais déjà ce que j'en pense Wink Ton début d'histoire est carrément géniale, de même que le choix de feat, le caractère, le parent divin et tout le reste :love: Garde moi des liens au chaud sinon je te fouette :zad: Bon courage pour la suite de ta fiche (et que ca saute tu me finis ça rapidement :pepito: )
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« Un homme prudent ne pisse pas contre le vent. » • Sully.
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