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Leonard Winston
Leonard Winston
+ messages : 28
+ face and credits : cole sprouse, ilyria (av), astra (sign)

leonard « niklas » winston
ft. cole sprouse
↘️ carte d'identité
nom : Winston ; nom de famille de son père, de son beau-père aussi, parce que l’on ne lui a jamais dit ce qu’il est véritablement advenu de son véritable Père, il faut avoir le regard tourné vers le futur, mais le passé aussi, ce ne serait que plus tard qu’il en comprendrait la signification. + prénom(s) : Leonard ; le prénom d’un historien qui avait su décoder les secrets de Dieu le Père, aussi le prénom de celui qui porte les armures d’artiste et de scientifique, un prénom tout en signification, même l’Humaine la Mère n’aurait pu en douter. + surnom(s) : Leo ; pour son entourage, pour ses rares amis, pour les gens qui passent leur main sur ses épaules quand il se rend dans les soirées importantes. Niklas ; pour son beau-père, il le prononce à la française « ni classe », parce qu’il voit au travers du masque de ce garçon qui n’est pas le sien, parce qu'il veut lui conférer un héritage familial, mais il ne se doute pas que tout comme son père, Leo arbore un double-visage, se fait ciel pour entraîner les gens, se fait terre pour tout détruire, il n’a ni classe, ni merci. + âge :  21 ans ; la majorité aurait dû lui ouvrir toutes les portes, mais le jeune homme les fuit, à la recherche de son émancipation et de son développement personnel.  + nationalité et origines:Il a des origines colombiennes qui lui viennent de sa mère, mais il a grandi dans les plus grands quartiers de New York ; son beau-père tente de lui faire développer un accent britannique, mais le coeur du jeune homme appartient à l'Amérique. + date et lieu de naissance : un premier janvier mille-neuf-cent-quatre-vingt-seize, un véritable commencement, à Bogotá, la première fin. + orientation sexuelle : incapable de faire un choix. + statut civil : totalement dédié à son argent, un amour malsain pour les choses qui ne sont pas les siennes. + occupation : étudiant en médecine, étrangement, pour le plus grand bonheur de ses parents, de son beau-père qui a réussi à faire quelque chose du camé, travaille à temps partiel au fast-food du coin ; les envies contradictoires de soigner le monde et de le regarder se détruire en même temps. plus les gens seront malades, plus pourra-t-il se faire d'argent, l'argent, c'est tout ce qui lui reste maintenant. + groupe :the wild ones ; incapable de faire un choix, envie de retrouver les siens, mais en même temps, de cracher sur ces divinités qui ont fait de leur vie des catastrophes, sans en subir la moindre conséquence.

parent divin :  dieu romain des commencements et des fins, des choix, du passage et des portes, Janus; la prononciation que le Fils en fait est moins poétique.  + pouvoir(s) : Scellement ; il peut sceller une porte ou un objet et sera le seul capable de le rouvrir, pratique pour les cambriolages ou pour s’assurer que personne ne lise les pages de son journal intime et ne découvre son vrai visage. Calcul de probabilités : des fortes intuitions lui permettant de connaître la solution la plus avantageuse, de peser le pour et le contre de chaque situation, mais le rendant incapable de faire le moindre choix, telle une ancre le retenant à la mer. + arme de prédilection : Porte-clé ; des clés en or impérial se transformant en couteaux à lancer quand il les utilise. Le jeune gardien ne cherche pas à se faire protecteur comme son père, il a besoin de faire ses preuves et est tout aussi capable d’attaquer que ses congénères.  + particularité : Il trouve des choix où il n’y en a pas ; il est tiraillé entre des idées contradictoires, c’est ce qui fait sa personnalité, mais qui le rend aussi si apte à la trahison et à la destruction, il ne sait pas encore quelle porte ouvrir, mais que le monde ne le défie, il est beaucoup plus habile et sournois que ne l’était son père.


↘️ caractère
S’il fallait utiliser un mot pour décrire Leo, ce mot aurait de grandes chances d’être celui-ci : ambigu. Peu sont certains du sens de ses actions, tout laisse planer un doute sur ses désirs, Leo est complexe, difficile à définir, il ne semble pas totalement du côté du mal, mais il ne semble pas bon pour autant. Avec ses cheveux noirs, son sourire rusé qui ne semble jamais quitter ses lèvres, il semble toujours avoir un plan derrière la tête.

La première chose que l’on voit de lui est son côté ambitieux. Il souhaite avant toute chose montrer qu’il est supérieur à son père, un dieu que tout le monde tient en estime, mais qui est terriblement abstrait, qui n’a jamais fait qu’assister les humains dans les moments les plus cruciaux de leur histoire, qui, sans faire quoi que ce soit, est présent dans chacune de leurs prières. De Janus, Leo tient un côté attentif ; il se consacre pleinement à ce qu’il entreprend, il porte une attention soutenue au monde qui l’entoure, peu importe que ce soit un humain, une personne, il ne déviera jamais le regard, il demeurera présent, un trait familial, probablement. Contemplatif, il est souvent témoin des choix que les autres font pour lui, plus sensible au monde extérieur qu’il ne voudrait l’admettre.

Il est confiant de nature, il sait ce dont il est capable en tant que personne. La seule ombre au tableau serait son paternel, il aurait préféré avoir des pouvoirs aussi fabuleux que ses camarades, Leo, verrouiller des portes lui semble toujours aussi risible. C’est là que l’on dénote un côté envieux, il a de grands projets pour son futur, mais si on lui donnait la possibilité d’être une autre personne, il la prendrait sûrement. Il est incertain, parce qu’il voit le monde sous toutes ses facettes. Maniaque, il lui arrive souvent de s’attacher avec excessivité à des détails, ce qui peut le rendre nerveux, à certaines occasions, et le faire paniquer.

Portant le monde sur ses épaules, il a trouvé une façon de cesser de composer avec tous les choix et toutes les possibilités qu’il entrevoyait. Leo est un vandale. Il n’est pas un criminel recherché, simplement un voleur, un cambrioleur, qui utilise à mauvais escient de son don de scellement. Le crime lui permet de ne pas réfléchir, d’agir dans le feu de l’action, de se concentrer sur la meilleure possibilité. Intrépide et téméraire, il n’a pas peur de foncer, sournois il trompe quand cela peut lui servir. Il manie les émotions avec adresse, il lui arrive d’agir volontairement au contraire de la bienséance, de faire les effrontés, parce qu’en ne réfléchissant pas, en étant impulsif, il n’a pas besoin de faire de choix. On le traite souvent d’impudent, mais le mot le plus adapté serait probablement provocateur. Il demeure néanmoins vaniteux et vantard, faisant une montagne de ses moindres succès. Avec les autres, il est de nature taquine, et peut se montrer enjoué et sociable. Deux visages, tout comme son père.

Cela ne change rien à sa nature avare. Il aime beaucoup accumuler, mais il n’aime pas particulièrement dépenser. L’argent est simplement la consécration de tous ses efforts, il ne se le voit pas donner à d’autres personnes, il aime surtout prendre. Les études de médecine, ce n’est pas pour prendre soin des gens, c’est simplement pour l’argent et pour montrer ce qu’est capable de faire un gamin des mauvais quartiers colombiens.

En fait, beaucoup font le mal parce qu’ils n’ont pas le choix.

Leo fait le mal pour oublier qu’il a trop de choix.


↘️ Depuis combien de temps sais-tu que tu es un(e) sang-mêlé(e) ?
Il aurait dû s’en douter, sa mère lui avait toujours dit que c’était un Dieu qui lui avait donné un enfant, qui lui avait permis de se sortir de la misère et de prendre un nouveau départ. Leo n’y a jamais vraiment cru, pour lui, c’était une simple manière de parler, ils avaient toujours été religieux dans leur famille. Il se disait que c’était simplement pour être dans les bonnes grâces du Seigneur, lui qui n’avait pas été gâté, enfant dyslexique, hyperactif, incapable de tenir en place, devant se conformer aux enseignements aristocrates d’un beau-père qui ne savait que faire de lui.

Quand il avait dix ans, qu’il traînait dans les rues, cambriolant encore, un paquet de bonbons, un sac de sucreries, la déesse Lupa lui est apparue. Soudainement, pour la première fois de sa vie, les portes se sont ouvertes. Il a fait les épreuves, il a réussi à rejoindre le campement par lui-même. C’était un des plus jeunes, mais en même temps, il descendait d’une grande divinité, son odeur était forte, aujourd’hui il se dit que c’était probablement pour cela que son père avait décidé de le faire naître parmi les camés.

Il était fier d’apprendre qu’il était un demi-dieu. Il se sentait exceptionnel jusqu’à ce qu’il apprenne qui était son père. Déjà, Leo ne savait pas c’était qui jusqu’à ce que l’on lui explique, et qu’on l’invite à faire davantage de recherches. Le dégoût ne tarda pas à venir, Janus avait beau être un des premiers dieux, un des dieux les plus puissants, Leo ne l’aimait pas. Il lui en voulait de l’avoir abandonné, et l’idée d’être un enfant unique ne le réconfortait pas non plus. Au contraire, elle ne faisait qu’empirer les choses, qu’ouvrir les blessures ; Janus n’avait que lui comme fils, il aurait pu rester. Pour oublier, le légionnaire a participé à la vie du camp plus que de raison. Son année de probation s’est exceptionnellement bien passée, il a même pu réfréner un peu ses vieilles habitudes de cleptomane ; le combat lui donnait une raison de vivre, et pour la première fois de sa vie, au sein du camp Jupiter, Leo ne se sentait plus seul.


↘️ As-tu pris part à la bataille de Manhattan/du mont Othrys ? Et celle contre Gaïa ? Si oui, à quel camp as-tu choisi d'être loyal(e) ?
Il a pris part à la bataille du Mont Othrys, on attendait beaucoup de lui, il était doué pour prendre les armes, il était le favori pour devenir centurion, il travaillait fort, il faisait toujours de son mieux pour interagir avec les autres, même s’il avait été habitué à une vie individualiste. Lors des entraînements, il n’hésitait pas, il fonçait, comme il le faisait auparavant, durant ses braquages, mais en usant de tout son potentiel, il avait seulement un choix, celui d’être le meilleur.  Durant le premier combat, il ne s’est pas lancé dans la mêlée. Au contraire, il combattait à distance, avec ses couteaux à lancer, tout en s’occupant des stratégies, mettant à profit son habileté à évaluer les probabilités. Cette première bataille, elle a eu ses pertes, mais elle s’est somme toute bien passée.  

À la seconde, tout a chaviré. Il a participé à la bataille de Gaïa, mais il n’avait pas la même concentration. Tout ce à quoi il pouvait penser était s’il avait fait une erreur, s’il n’aurait pas dû rejoindre le troisième camp. Ce moment d’hésitation l’a totalement décontenancé. Soudainement, le monde a commencé à tourner. Leo avait lancé un couteau, mais sur la mauvaise personne, tuant un de ses propres camarades, permettant aux monstres de progresser et de faucher encore plus de vies. On lui avait demandé si tout allait bien, mais personne ne comprenait ; dans sa tête, il ne parvenait plus à faire de choix, il ne savait plus s’il devait lancer les couteaux sur les monstres ou sur les demi-dieux, alors que pourtant la question ne se posait même pas. Alors, il a lancé au hasard, tuant d’autres personnes jusqu’à ce que ses camarades, témoins de la scène, ne le retiennent. Leo a commencé à hurler, il a changé d’adversaire, se battant contre ses propres amis, plus par instinct de défense que par véritable envie, hésitant encore une fois entre attaquer et ne rien faire. Le moment de sursis lui coûta. Leo saignant abondamment au bras, au visage, a pris la fuite, perdant conscience plus loin, ne se réveillant qu’à la fin de la bataille, à temps pour voir les clés en or plantées dans le corps de ses propres camarades.


↘️ Et maintenant, que deviens-tu ?
Suite à cette agression, sachant qu’il serait identifié comme un traître, que probablement, les moins intelligents tenteraient d’établir un rapprochement entre Gaïa, la Déesse Mère, et lui, le fils du Dieu Père, Leo a quitté le campement. Il ne l’a pas fait de gaieté de cœur, mais il ne pouvait pas, il n’avait pas pu faire un choix, et il devait en payer le prix, lui qui avait toujours tout pris sans payer. Il est retourné à sa petite vie, mais il a maigri. Il fait encore des cauchemars, il se blâme souvent, il a tué tant de personnes, il n’a pas pu prendre un choix quand il n’existait qu’un seul choix. Souvent, il lui arrive d’avoir des flashbacks ; alors, le sentiment de honte, de culpabilité, il ne devient que plus fort.

Il est aussi plus irritable que jamais, il réagit au quart de tour, autant avec sa famille que dans les rues. Mis à part les études de médecine où il prétend les sourires en attendant de découper les carcasses (il ne ressent rien, pas même l’envie de sauver une personne), il se lance dans l’imprudence et dans des comportements destructeurs. Ses actions sont suicidaires. Volant les voitures, il roule à toute vitesse en se laissant porter par le chant des sirènes, espérant secrètement s’écraser contre un mur. Un voleur demeure toujours un voleur. Il n’avait pas à essayer de se leurrer. La fortune familiale venait du beau-père, la fortune de son père avait été le plus terrible des fardeaux, le poussant à se tourner contre ses propres camarades. Le monde serait probablement mieux sans lui.
En attendant, il se perd sous les lumières de Manhattan.

derrière l'écran
hayden
âge : vingt ans. + présence : 3/7  I love you . + personnage inventé ou scénario/pv : inventé.  :keur:  + un dernier mot ? je n'ai pas lu les livres, mais je tenterai de faire au mieux. j'espère que mon perso vous plaira.  :lov:  :radis: .
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Leonard Winston
Leonard Winston
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I like the sad eyes, bad guys, mouth full of white lies.
People need people.

Tout le monde applaudit autour du jeune couple. Une femme se dresse sur ses talons. Sa peau est basanée, sa longue chevelure sombre tombe dans son dos dans de belles boucles et elle tient un livre dans ses mains, posant pour le photographe. Ses joues sont roses, sur le coin de celles-ci se creusent une fossette ; elle est heureuse. En de grandes lettres dorées est inscrit le titre de l’ouvrage : « Des rues aux défilés de mode : comment j’ai pu prendre un nouveau départ. » Son conjoint la tient par la hanche, un sourire sobre éclairant son visage impeccablement rasé, ses yeux brillant d’un éclat d’amour et de malice. Riche homme d’affaires britannique, il avait travaillé dans le droit avant de se tourner exclusivement au domaine de la mode en compagnie de la femme de sa vie. À chaque dîner, il ajoutait une corde à son arc, au plus grand déplaisir de son enfant, de son garçon, pour lequel il avait finalisé les procédures d’adoption, lui conférant son nom de famille, à défaut des inscriptions de son sang.

Un peu plus loin se trouve le fils prodigue. Vêtu d’un costume noir et d’une cravate hors de prix, il se tient droit. Il sourit aux invités qui passent près de lui et serre des mains. Intérieurement, il regrette son plastron de cuir ainsi que ses couteaux. À Manhattan, il ne demeure que le gamin de la richesse dorée, dont les parents sont plus grands jeunes espoirs du domaine vestimentaire.

Son beau-père avance dans la salle ; jamais ce ne serait véritablement son père, peu importe ce que les papiers ne puissent dire. « Je voudrais porter un toast. » dit l’homme, en relevant sa coupe de champagne. Par politesse, un peu aussi parce qu’il aime la boisson, Leo prend la sienne. Il la prend comme il aurait tenu une carafe au campement ; sous un regard sombre de sa future fiancée, il s’efforce de la tenir correctement, écoutant le laïus de celui qui se prétendait son père, sans se douter que c’était la mauvaise position à prendre. Leo détestait son paternel plus que de raison.  « Je voudrais que l’on célèbre les réussites de ma femme. Elle est vient de loin, mais aujourd’hui, elle est plus radieuse que jamais. »

La jeune femme sourit, révélant au monde des dents d’une blancheur sans nom, des milliers de dollars investis dans les traitements pour cultiver la beauté. Elle venait de loin, pourtant, pas seulement en raison de sa nationalité. Auparavant, elle vivait dans les mauvais quartiers colombiens, ceux que l’on dit aux touristes de ne pas visiter. Elle travaillait dans le domaine de la couture, les chaussures, les vêtements pour les riches, les entreprises délocalisées. Même si elle avait un faible revenu, elle n’utilisait pas son argent toujours pour la bonne cause, certaines rumeurs diraient même qu’elle aurait fait les belles de nuit en échange d’un simple joint pour oublier. Jamais elle n’était revenue sur cette partie sombre de sa vie ; elle ne faisait pas sa fierté, pourtant, c’était au travers de la noirceur que l’on percevait les étoiles.

Un jour, elle aurait eu une révélation ; elle aurait rencontré Janus, cela aurait été le grand amour. Grâce à lui, elle a pu sortir des ténèbres et prendre un nouveau départ. Elle avait trouvé un nouvel emploi dans un magasin et avait progressivement escaladé les échelons. Quand le premier père de son enfant l’a quitté, elle a remonté ses manches pour être capable de lui donner un meilleur futur. Les efforts ont porté leurs fruits ; aujourd’hui, elle est devenue une icône de la mode américaine. Ses vêtements sont exposés dans les plus grandes vitrines de Times Square et même dans les plaines vertes de Central Park, on ne parle que d’elle.

Leo se gratte. Il n’a pas le droit de passer le moindre commentaire ; les vêtements sont faits sur mesure par sa mère. Elle l’aimait toujours autant, elle lui avait parlé de son véritable père, elle faisait de son mieux, mais lui n’était pas sûr de le mériter. « Je me souviens du jour où je l’ai rencontrée. » L’avocat avait rencontré la mère dans un défilé de mode, où elle n’avait cessé de courir partout pour s’occuper des mannequins. Il aurait été charmé par sa force et par son dévouement, par son enthousiasme et son dépassement. Ne travaillant pas ensemble, ils ont commencé à se voir, jusqu’à ce que l’amour ne naisse. Alors était venu le temps des confessions, des présentations, les deux hommes de la vie de la couturière s’étaient rencontrés. Le conjoint avait accueilli avec joie le jeune garçon dans sa vie, l’aimant plus que de raison, mais ne sachant pas qu’en ne voulant que son meilleur, il n’écoutait pas les désirs de ce petit qu’il ne cessait d’appeler « Niklas », hommage au français « ni classe », référence à l’hyperactivité du gamin ne lui conférant pas la plus grande grâce qui soit, et à d’autres défauts qu’il lui découvrirait à l’âge adulte. « Niklas » n’a ni classe, ni rien, jouerait les petits princes durant les journées pour se transformer en bête une fois venues les heures de la nuit.  

« Maintenant, nous vivons heureux, mon fils Leonard, elle… » Le demi-dieu ouvre la bouche pour la première fois de la soirée. « Leonardo. » C’était son véritable prénom, pas la version britannique que tout le monde utilisait pour s’adresser à lui. Il était colombien. Pour lui, cela allait de soi. Mais beaucoup de choses se passaient dans la tête du jeune homme ; sur le papier était bel et bien inscrit Leonard, mais Leonard se fichait bien de ce qui était marqué sur le papier. Sur le papier, son père était un homme d’affaires, son nom était celui d’un étranger, ses amis étaient encore vivants, alors qu’ils étaient morts lors de la bataille de Gaïa. Le père, loin de se laisser démonter, sourit. « Depuis qu’il a gagné son Oscar, à la maison, on entend toujours parler de lui ! »

Leonard n’aimait pas beaucoup son beau-père. C’était un homme qui pensait que tout irait bien tant que l’on faisait de son mieux. Lui savait que ce n’était pas aussi vrai. Il avait fait tous les efforts pour devenir une meilleure personne et il était maintenant un meurtrier. L’empire de la mode de sa famille, il lui crachait dessus.

Il avait emménagé à Manhattan quand il avait huit ans, dans l’appartement de son père. Il vivait dans le côté huppé de la ville, du haut de sa chambre, il pouvait voir la grandeur des environs. Il était allé dans une école privée, parce que sa famille avait beaucoup d’argent, parce qu’il fallait cultiver les apparences. Il a eu des problèmes en raison de sa dyslexie et de son hyperactivité ; heureusement, le sport a réussi à canaliser ce surplus d’énergie, tout comme les médicaments. Lors des petites embrouilles à l’école, le père avait toujours été présent pour défendre son jeune « Niklas. » Maintenant, le jeune homme commençait à comprendre. « Niklas » était probablement le prénom que son père donnait au côté le plus sombre de sa personnalité. « Niklas », ni classe ni merci. (En vérité, Niklas était seulement le prénom que portait le père avocat et qu’il voulait transmettre à son enfant, comme le voulait la tradition des Winston. Malheureusement, Leo a tendance à diaboliser les gens, les penser plus mauvais qu’ils ne le sont, tendance accrue depuis la fin de la guerre. )

Leonard ne savait pas faire de choix. Tout le monde a donc passé sa vie à choisir pour lui, les plus gentils se moquaient au passage de son hésitation. Alors, rapidement, il a commencé à délaisser ses pantalons en velours et ses chaussures de cuir. Il passait sa main dans ses cheveux lissés. Passant les vieux tee-shirts et les jeans délavés que conservaient sa mère, dans un placard, pour le choix des tissus, il sortait de son appartement. Il voulait vivre une vie dans laquelle il n’aurait pas à choisir, où son instinct le guiderait, où seule l’adrénaline compterait. Il a commencé par des petits vols ; des hot-dogs et des bretzels. Il laissait à ses parents l’empire de la mode, il allait trouver sa place dans le royaume du crime.

Une fois habitué au vol de jour, il commence à sortir la nuit. Il est facile pour lui de contourner les passages interdits, il n’a qu’à sceller les portes et les ouvrir, aucune serrure ne peut lui résister. Il sait où il est probable de trouver les policiers, il trouve de la compagnie avec les enfants de Brooklyn. Les heures passées à courir et à fuir étaient les plus belles. Le père continue : « C’est avec plaisir que ma femme et moi prenons soin de la ligne familiale. Notre fils est revenu de sa maison de correction. À l’heure actuelle, il suit des études de médecine. Un jour, on pourra l’appeler Docteur Winston ! »

« Pérez. » corrige abruptement le concerné, sans sourciller. Le nom de famille appartient à sa mère ; c’est la seule chose qui semble encore le rapprocher de celle-ci, lui permettant d’échapper au patriarche, lui qui avait passé tant de temps à s’échapper des bêtes et des monstres, depuis la première rencontre avec la déesse, à dix ans, avant qu’il ne puisse rejoindre le campement. Tout le monde connaît alors l’histoire. Leonard trouve sa place, il n’a plus besoin d’être ce gamin de riches qui se fait habiller par sa nourrice et qui mange dans des assiettes hors de prix. Il apprécie les petits fruits, la vie, le combat, même les faunes, il trouve tout ce qui lui manquait dans sa cage dorée. À chaque fois qu’il pense au Camp Jupiter se creuse un trou dans son coeur.

« J’ai eu peur qu’il me dise diCaprio ! » Tout le monde éclate de rire sous l’air renfrogné du jeune homme. Au camp, on l’avait soutenu. Bon guerrier, il avait rapidement eu comme but de devenir centurion, il avait l’intention de passer toute sa vie dans la Légion, pour se consacrer à la protection des siens. Ça ne l’a pas plus choqué de découvrir leurs compatriotes grecs, même s’il ne pouvait pas s’empêcher de les trouver moins forts que les Romains.

Le père passe son bras autour des épaules de son fils. Celui-ci le repousse ; les mauvais souvenirs refont surface. La bataille contre Gaïa a été son point de rupture. Leo a attaqué les mauvaises personnes, simplement en raison de sa particularité. Il avait tourné son arme contre les Romains, contre les Grecs ; tout le monde le pensait maintenant partisan de Gaïa. C’était pour cette raison qu’il avait fui, pour ne pas se faire prendre, il avait tué des frères, des sœurs, des amis, des enfants… Personne ne pourra comprendre ce qui lui est passé par la tête. Honteux, il est revenu à Manhattan passer la cravate à son cou, à défaut d’avoir la moindre corde. « Les mauvais souvenirs. » s’excuse Leo, piteux, baissant le regard. Il porte encore sur son bras la marque d’une lance de son ami, il a un œil de verre remplaçant celui qui s’est crevé, sous le couteau que lui a lancé un camarade, après qu’il ait commis son massacre. C’est la seule chose qui lui reste, l’argent, pour dissimuler les blessures.

Son père n’abandonne pas. Il le serre de nouveau dans ses bras. Il murmure : « Je t’aime, tu sais. » Dans le bras de son paternel, le jeune homme ferme les yeux. « Même si tu as fait des erreurs, tu as su revenir à la maison. Je t’aime, Leo. »

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Sidney I. O'Reilly
Sidney I. O'Reilly
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+ face and credits : ♦ Feat Stephen James // (c) Morphine
COLE SPROUSE :nya: :nya: :string: :string:
J'en connais qui vous être content de voir cette gueule :zad:

Bienvenue parmi nous mon cher :hin: je te souhaite bon courage pour ta fiche bien entendu :cute: parce que je suis gentil, mignon et que je veux le bonheur des nouveaux :cutie:

En tout cas, l'avatar, le parent divin, les pouvoirs et le caractère ça promet d'être un personnage du tonnerre :yaa: (bon tu as pas décris le caractère mais y a déjà des morceaux dans le début de fiche et il a l'air d'être ... très pas d'accord avec son papa :mdr: )
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Alice Hunter
Alice Hunter
+ messages : 134
+ face and credits : Lindsay Perry - .cranberry
T'inquiète paupiette, on l'aime déjà ton perso What a Face et avec toutes les annexes qu'il y a ici, tu vas t'en sortir comme une pro I love you

Soooo, bienvenue dans le coin, amuse toi et on se retrouve pour la suite de ta fiche, pour un (ou des) lien(s), voire un rp :zad: Comment ça, y a d'ja la pression ? M'enfin :miguel:

Bon courage pour ce qu'il te reste à rédiger.

Ps : Il est mignon tout plein leo, on en mangerait :seksi:
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Noah S. Warsmond
Noah S. Warsmond
Admin
+ messages : 458
+ face and credits : jeremy allen white, (c) dark dreams.
sprouse I love you janus I love you
ohlalala mais ces choix de malade j'étais pas prête du tout :urg:
j'aime trop ta plume et le début de ce que j'ai pu lire! leo envoie du lourd :keur:
bon courage pour la suite de ta fiche !
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Satin Shade
Satin Shade
+ messages : 91
+ face and credits : kiernan shipka (merenwen)
j'ai lâché une petite larme en voyant Janus comme parent divin, puis une autre en voyant que c'était un bleu :tt: en tout cas sache que si Leo est tenté un jour de revenir au camp on l'accueillera les bras grands ouverts (oui bon je suis pas sur le bon compte mais l'intention est là :cutie:)

en tout cas j'adore les pouvoirs, avec Janus y'a plein de possibilités c'est trop cool What a Face le calcul des probabilités me fait un peu penser à l'instinct victorieux de ma Luca, j'aime I love you

bref bienvenue parmi nous! et comme l'a dit Alice, on a tout plein d'annexes alors t'en fais pas, tu vas t'en sortir comme un chef :radis:
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Nasha E. Daendels
Nasha E. Daendels
+ messages : 177
+ face and credits : maggie duran.
sprouuuse :keur: ce personnage que tu nous sors, je suis déjà fan, je kiffe tellement janus :faints: et les pouvoirs sont super stylés, sans parler de la particularité, le pauvre petit, il va devenir bien dingue :mdr:
je plussoie satinou, si jamais il veut resquatter à la nouvelle rome, on est là, nous les bg :cute:

bienvenue parmi nous, en tous cas, et n'hésite pas si tu as des questions ou besoin d'aide : on est là pour ça :keur:
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Leonard Winston
Leonard Winston
+ messages : 28
+ face and credits : cole sprouse, ilyria (av), astra (sign)
HAAAAAAN. :urg: Premièrement, je m'excuse de vous répondre aussi en retard, j'étais loin de la maison, je n'avais pas de réseau, je viens tout juste de revenir, mais vous êtes adorables, je ne peux pas. :tt: :wa:

SIDNEY △ Je pourrais retourner le compliment, ça fait toujours aussi plaisir de voir la gueule de James, il dégage un truc de fou. Je te remercie, tu es une crème de vouloir le bonheur des nouveaux, je vais espérer pouvoir faire le vôtre plus tard. :content: Tu verras, Leonard et son papa, il n'y a absolument rien à dire, une véritable histoire d'amour, il ne manque que les papillons et les licornes (même si Leo n'est pas du genre rose bonbon :smil: )

ALICE △ Tu es mignonne comme tout, un peu de beauté et de bonté dans ce monde de brutes.:keur:  Je suis en train de lire et de relire, jusqu'à ce que tout s'imprime dans mon esprit. Je suis partante pour des liens, des rps, et je te croque au passage, tu es adorable. :B:

NOAH △ Jeremy :bave: Je te remercie pour le compliment sur mon écriture, tu es trop gentille, trop douce, trop bonne, j'espère que tu aimeras la suite. J'aime déjà ce que je vois de ton personnage dans ton profil, ce n'est pas possible de vendre autant de rêve. :faints: :faints:

SATIN △ JE SAIS, je verse trop de larmes aussi, surtout que les Romains, ma vie quoi. :naon:  Je l'ai placé dans ce groupe-là parce qu'il est incapable de faire un choix (:bwala: :bwala: ), mais qui sait s'il peut encore être raisonné. C'est gentil quand même de l'accueillir avec autant d'enthousiasme, il ne l'admettra jamais, Leo, mais ça lui fera chaud au coeur. :lov: Enfin, merci beaucoup, pour les annexes, je suis sur le coup. :hin:

NASHA △
Le prénom du personnage I love you Je ne connaissais pas Janus non plus, mais en faisant des recherches, je le trouvais tellement merveilleux et riche à exploiter. :chou: La particularité, cela risque d'être bien comique, j'ai pleins de petites anecdotes écrites dans mon carnet, ce ne sera pas possible. :mdr: Merci pour l'aide, les questions, je n'hésiterai pas s'il y a quoi que ce soit. :3: :radis:

Bon, en vrai, je me répète, mais merci encore énormément pour tout. I love you Je vais être super occupée jusqu'à vendredi, je tâche de travailler ma fiche entre le boulot, les cours, le sport, les amours, la vie, ça se peut que je demande un délai, mais je compte bien vous squatter until the end of the times. :hero: Big love. :zad: I love you I love you
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Ronan Byrne
Ronan Byrne
+ messages : 116
+ face and credits : brandon flynn (c) honeybadger.
ouloulouuuu je plussoie tous mes vdd là, big up à la particularité, pauvre garçon. :noo:
j'ai hâte de lire le reste du coup :héé: (haha et courage pour le boulot, les cours, le sport, les amours, la vie, toussa toussa)

et puis bienvenue par ici, et bonne chance pour le reste. :style:
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Leonard Winston
Leonard Winston
+ messages : 28
+ face and credits : cole sprouse, ilyria (av), astra (sign)
Merci beaucoup mon chat. I love you Et voilà, ma fichette est terminée. :B:
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I WISH I HADN'T BEEN SO CLEAN △ LEONARD
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