(f) alicia vikander ›› there's truth in the darkness we find
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Ven 30 Déc - 19:27
Mera Sargent
ft. Alicia Vikander
↘ carte d'identité
nom : Rémanence d’une époque révolue, un temps où le ballet millimétré d’une princesse de porcelaine se devait de battre des paupières sur commande, Sargent est un nom balafre. Une cicatrice que rien ne semble pouvoir effacer. + prénom(s) :Mera, l’insouciance innée de la danseuse étoilée. Le souffle court de l’intrépide traversant la vie les bras tendus et le cœur au bord des lèvres. Esmeralda, la bohémienne ivre des libertés lui étant défendues. Elle s’affranchit de ce monde-là, s’affranchit de cette destinée aseptisée jurant avec l’huile de moteur sur ses doigts et la suie refusant de quitter sa carne. + surnom(s) : Simplement Mera. Uniquement Mera. Juste Mera. Au point que le nom s’effaça au profit de ce sobriquet tatoué à l’envers de son âme. + âge : 26 années passées à courir après des chimères. + date et lieu de naissance : Au choix à Anchorage, Alaska. + orientation sexuelle : Bisexuelle ou hétérosexuelle. + statut civil : Il ne lui reste au coeur que la solitude d'un amour refusant de se consumer. Célibataire par dépit elle ne refuse la compagnie même si c'est à l'océan d'un autre regard qu'elle pense en s'oubliant à d'autres corps. + occupation : Véritable petit génie, Mera a passé la majeure partie de sa vie les mains dans la suie à réparer tout ce qui lui passait sous la main. Maintenant qu’elle parcourt les Etats-Unis à la recherche d’une sérénité lui faisant défaut, la brune se fait de beaux billets en réparant toutes les carcasses qu’on lui met sous les doigts.+ groupe : The Wild Ones, ancienne habitante de la Nouvelle Rome/Légionnaire.
parent divin : Dépositaire du feu en ses veines, l’héritière condamnée à l’absence par l’acte de sa naissance, elle ne douta jamais de cette parenté hors norme. Princesse destinée à abandonner la soie pour la sueur et a saleté de l’établi, c’est sans étonnement que son père revendiqua sa paternité dès son arrivée au camp jupiter. Fille de Vulcain, ils sont fous ceux pensant pouvoir faire plier celle dont les veines battent au rythme de ce feu prisonnier en sa carne. + pouvoir(s) : Au choix (annexe) + arme de prédilection : Au choix. + particularité : Fille du demiurge artisan, c’est naturellement que cette dernière possède une inventivité sans précédent. Ainsi, Mera est capable de construire des objets sortant de son imaginaire fertile et sans égale.
↘ caractère
Etoile filante déchirant le ciel de cet aplomb qu’elle brandit à la force de ses phalanges, Mera fait partie de ces gens dont on ne peut réchapper. Elle fait partie de ces individus à la douceur violente qui consume la chair de ceux incapable de les tenir entre leurs doigts. Petit bout de femme au caractère insoutenable, jamais la belle ne se pliera pour les beaux yeux d’un damoiseau, d’une hirondelle ou d’un cœur de passage. Intransigeante avec elle-même, elle refuse de se plier à la médiocrité d’un second rôle dans l’histoire de sa légende. Pourtant, sous les poings serrés, la répartie acerbe cache une femme au cœur tendre, à la douceur innée. Mera fait partie de ceux à qui on offrit le souffle créateur, ce doux pouvoir permettant d’animer les choses et les êtres d’une vie leur faisant parfois défaut. La Sargent est inspirée et inspirante, pourtant elle se préserve dans l’anonymat d’un monde où elle veut se faire connaître par ses actes et non ses origines. Garçon manqué à la bravoure indéniable, elle sera toujours la première à se jeter tête la première à l’eau, quitte à rentrer trempée et écorchée de tout part. Mera fait partie de ces personnes désireuses de vivre envers et contre-tout. Elle possède ce feu consumant ses veines, la trainant toujours plus vers l’avant quitte à frôler le fil du précipice. Sa sensibilité mal digéré l’alourdi parfois, le vitriol de ses mots traduisant mal la douleur d’une vie où on offre un visage et vit avec un autre. Depuis qu’elle est revenue du champ de gloire, malgré le sarcasme pour plus belle arme les tambours de guerre ont cessés de battre la cadence d’une horreur sans nom. Elle cherche ce sens profond à l’univers. Cette logique qu’elle trouva à son arrivée au camp. Gamine perdue au cœur d’un univers trop grand pour ses mains brisées, elle peine à se raccrocher à cette bravoure qu’elle affiche avec bien moins d’aplomb. Elle ne cherche plus que de quoi rêver encore.
↘ La petite histoire.
Héritière d’un empire à la noirceur étouffante. La Sargent était destinée à suivre la voie tracée par sa génitrice en reprenant les commandes de l’entreprise pétrolière familiale. Poupée de soie dans un monde monochromatique, la petite peinait à comprendre l’intérêt de cette vie sans saveur. Reine d’un royaume blanc la moitié de l’année, celle souffrant le feu en sa chair peinait à ne pas céder aux assauts répétés de cet hiver existant dans les prunelles de sa mère. Ainée d’une famille de cinq enfants, Mera appris à ignorer les gémissements incessants de ces demi-portions que son beau-père et sa mère lui imposèrent. Elle appris à faire taire ce tressaillement furieux la traînant hors des limites du château en papier-mâché en lequel sa mère pensait pouvoir la garder. Dévorée par ce besoin de créer, se salir les mains, les coudes. La petite se frottait à la vie de tous les côtés, s’écorchant les genoux au point d’en horrifier sa génitrice lorsqu’elle rentrait du garage en suivant son beau-père d’un air innocent. Le garage était devenu son royaume, les pièces assemblées en tous sens ses sujets qu’elle manipulait avec le plus grand soin. Bénie des dieux, l’argent ne manquant pas, l’amour non plus, Mera peina pourtant à jamais se sentir proche de cette mère l’oubliant elle et son véritable père aussitôt que son foyer fut sceller par tous ces nouveaux bambins. C’est à peine âgée de dix ans que Lupa lui apparut. Sans même un regard en arrière, l’enfant abandonna sa famille et son nom dans l’espoir fou de mettre un nom sur cette fêlure que tous refusaient de toucher. Marquée par cette mère de substitution que devint la louve, marquée par la Nouvelle Rome et le camp attenant, la jeune femme trouva la pièce manquant à son édifice une fois un nom placé sur ce trou en son arbre généalogique. Appréciée de tous, crainte par certains, le caractère bien trempé de la jeune Sargent lui fit des amis inestimables. Rendant la déchirure d’autant plus douloureuse. Si elle ne prit pas part aux combats du Mont Othrys, elle se battit l’heure venue contre Gaïa. Comme tant d’autres, elle perdit plus que ce que les mots lui permettraient de le dire. Troublées par le souvenir d’une rage n’étant sienne, la jeune femme lutte contre l’océan menaçant de l’avaler à chaque fois qu’elle ferme les yeux. Elle lutte contre cette distance existant entre elle et le monde, cette couche de glace l’empêchant d’apprécier ce qui autrefois faisait pourtant battre son cœur. Elle est partie pour se retrouver. Elle a fui pour réapprendre à aimer. Commencer à s’aimer soi-même, retrouver l’amour d’une chair à laquelle fut tatoué injustement des constellations d’horreur. Réapprendre à aimer un homme qui n’en a plus le titre que par procuration. Puis réapprendre à vivre. Un jour après l’autre. Alors, elle fuit. Elle est entrée dans une voiture, entrant aussi aisément dans l’inconnu. Elle est tombée dans un motel, s’est cogné dans un pick-up battu par les années avant de récupérer la Mustang fané de Monsieur Cohen, c’est homme qu’elle considère presque comme un père. Depuis, elle roule. Elle roule, ignorant ses vagues à l’âme. Ignorant ce besoin de donner un coup de volant au dernier moment, ignorant ces kilomètres/heures explosant la console et ce frisson lui déchirant la colonne vertébrale. Elle roule parce qu’un jour elle trouvera peut-être quelque part où aller.
Isha Cohen
they fit the way fractured things often do
Héritiers forcés d’une engeance parfois conspuée, parfois vénérée, Mera et Isha arrivèrent au camp la même année. Tout les deux le cœur serré, ils trouvèrent dans le trouble de l’autre les fondations de ce qui deviendra progressivement un foyer. D’abord compagnons d’infortunes, les deux gamins devinrent amis au fil des années, au fil des découvertes. S’apprenant au détour des entraînements, sous les rayons opalins d’une lune gardienne de leurs secrets, ils offrirent à l’autre des fragments d’eux-mêmes qu’ils ne savaient posséder. Rapidement devenus deux moitiés d’une même personne, à l’instar de jumeaux, il était rare d’en voir un sans que l’autre n’apparaisse instantanément. Membres de cohortes différentes, leurs assignations différentes ne les empêchèrent jamais de trouver du temps à se partager. Cette franche camaraderie ne laissa jamais paraître les sentiments papillonnants entre eux. Le monde autour semblait percevoir les liens d’une histoire pourtant invisible aux yeux des deux. Ingénus, le cœur encore tendre des premiers émois, ils aimèrent à deux d’autres rivages que ceux les ramenant toujours à cette autre moitié de soi. Malgré la possessivité, cette proximité existant en permanence entre Mera et Isha, il ne se passa rien. La belle se contentant du silence reposant sur eux alors qu’elle caressait le poil dru du loup sous la pleine lune. Le blond se contentant de la présence là où ce contact lui faisant défaut aurait pu lui en faire imploser le cœur. Amoureux ? Ils l’étaient certainement. S’aimant au point de ne pouvoir s’approcher, au point de ne savoir comment manipuler cette moitié d’eux-mêmes qu’ils aimaient plus que leur propre carne. Les années amenèrent la lucidité aussi bien chez le jeune homme que chez sa moitié. Avec celle-ci vinrent les non-dits, ces propos amers sur lesquels ils n’eurent de cesse de s’étouffer les deux dernières années. Vint aussi la conscience, cette perception doucereuse d’une chose qui ne demande qu’à éclore et pourtant encore si fragile qu’ils doutent pouvoir rendre cette rose pérenne. Isha avait parfaitement conscience d’être éperdu de Mera. La belle savait que le Cohen l’aimait plus que tout ce qu’il avait pu un jour chérir. Elle savait qu’il l’aimerait certainement plus que toutes ces étoiles filantes ayant traversées sa vie avant de se consumer. La Sargent était plus qu’une étoile filante pour Isha, elle était une supernova qu’il passait son temps à toucher peu importait à quel point sa chair se consumait à son contact. Elle était une supernova qu’il ne pourrait jamais emprisonner dans les limites de ses bras, mais ça lui allait. Elle pouvait parcourir le ciel, aimer d’autres étoiles naines, tant qu’elle lui revenait. Et elle lui revenait toujours. Il y a un mois, Mera a quitté le camp de Jupiter. Dans un dernier adieu, elle laissa Isha derrière elle incapable de voir sa moitié passer son temps à boire la tasse. Après l’avoir vu se vider sur le champ de bataille, l’avoir vu supplier une fin refusant de le défaire de ses maux, elle ne pouvait contempler ses prunelles azurées sans le revoir mourant. Elle ne pouvait affronter son regard éteint sans sentir la nausée lui rompre la gorge et les embruns monter à ses paupières. Elle est partie car elle savait qu’elle ne pouvait rester. Elle savait qu’il n’était pas son devoir de soigner cet homme, tout comme il n’était pas son devoir à lui de la soigner de ses maux. Personnage principal de sa propre histoire, elle décida de chercher la suite de son roman. Même s’il aimerait que les choses soient différentes, Isha ne peut nier cette rage consumant ses veines lorsqu’il songe à sa meilleure amie. Il ne peut nier le trou béant qu’elle abandonna à son poitrail en le quittant aux heures silencieuses de la nuit. Elle l’a trahit et le blond ne sait comment aimer malgré la violence de cette douleur-là. Pourtant, jours après jours, nuits après nuits, elle consume ses songes troublés et le pousse à aller de l’avant. Peut-être reviendra-t-elle si elle voit à quel point il est efficient. Peut-être lui reviendra-t-elle si elle entend à quel point il va mieux. S’enfermant dans un quotidien dont on aspira les couleurs, il est déchiré entre son besoin de la voir et cette rancœur qu’il éprouve à son égard.
nom prénom
titre/nature du lien
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Invité
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Ven 30 Déc - 20:09
Don't ever question that my heart beats only for you
AVATAR : Pour le coup, je vais être assez intransigeante j’imaginais pour le personnage Alicia Vikander ou Emmy Rossum. A moins de me proposer un autre avatar capable de je ne changerai pas d’avis.
comment résister?:
PSEUDO : Celui-ci est entièrement négociable. J’aime bien le prénom Mera et le nom Sargent (trc ftw), mais si vous ne pouvez pas les voir en peinture n’hésitez pas à en changer. PARENT/POUVOIR/PARTICULARITE : J’ai indiqué à ce niveau-ci, mais la plupart sont parfaitement négociable. Je dois admettre que j’aimerais bien que Mera soit la fille de Vulcain, mais si vous ne pouvez pas voir ce dernier en peinture (le pauvre chou) ça ne me dérangerait pas plus que cela que vous en changiez. Je me réserve un droit de véto tout de même. HISTOIRE : Même si j’ai mis pas mal d’informations, celles-ci sont assez négociables. J’ai essayé de rester assez vague afin que vous puissiez vous approprier le personnage. Si vous avez le moindre doute ou la moindre question n’hésitez pas à me harceler de mp. LIEN : Bien entendu, ce dernier n’est pas du tout négociable.
extrait fiche de présentation:
Il était devenu incapable de dormir dans son propre lit. Immobilisé des semaines durant, luttant contre cette douleur l’immobilisant sous le feu de sa violence, Isha avait fini par se sentir à l’étroit dans sa propre chair. Gradé par dépit, c’était la tête haute qu’il assumait désormais sa fonction, faisant luire le lustre de son plastron avec la prestance d’un fils de général. Qu’est-ce qu’elle devait être fière Bellone à voir son fils paradé le visage pâle et les traits tirés. Qu’est-ce qu’elle devait se gorger de voir son gamin garder la tête haute malgré les coups reçus, voir le Cohen se relever là où d’autres se seraient laissés crever de faim. Il n’était pas comme les autres Isha. Il n’avait rien de ces galériens mendiants pour une pitié qu’ils ne méritaient pas. Il n’avait rien de ces éperdus que la guerre avait abandonné exempt de tout. Non, il n’était pas de ces dérangés dont le sourire n’atteignait jamais parfaitement les prunelles. Il savait sourire, il savait rire. De ce rire tonitruant brandit comme un majeur tendu en la direction de cette mère l’ayant abandonnée au poids de sa destinée. Allongé devant la bâtisse gardant cette famille de substitution qu’il se devait de protéger, l’homme sous sa forme animal poussa un soupire déchiré. La lune était pleine ce soir et si sa hanche ne le faisait pas tant souffrir, à cause des heures passées à se perdre au gré de ses errances, il aurait rejoint les bêtes se gorgeant des rayons pales de leur mère. Au lieu de quoi, roulé en boule contre la dalle froide sur laquelle il reposait, il attendait que le temps passe, toujours trop prompt à bondir au moindre bruit. Toujours prêt à montrer les crocs là où le tissu de ses songes ravivait à sa mémoire le souvenir brulant de ce qui lui semblait être une autre vie. « Isha ? » Sur ses pattes avant que l’ombre ne prenne forme humaine, l’animal dévoila les crocs scellés sous ses babines alors qu’un grondement mauvais s’échappait du fond de ses entrailles. Tous les membres de la cohorte savaient qu’à partir d’une certaine heure il n’était pas bon d’inquiéter le Cohen. Ces derniers préférant contourner celui qui se prenait pour un Cerbère à protéger le sommeil de ses frères et sœurs d’armes. « Ce n’est que moi. » Les mains tendues en signe de reddition, la jeune femme s’échappa du royaume des ombres pour se laisser accueillir par le halo mordoré d’une opaline la bénissant. Ses oreilles s’aplatissant sous la honte, l’animal incapable de reconnaître l’odeur de celle qui était pourtant son amie depuis presque treize ans, il s’allongea à nouveau alors qu’elle s’installait à son flanc. Naturellement, la brune passa une main dans la fourrure grisonnante d’Isha, se gorgeant du silence dans lequel les deux arrivaient à survivre malgré tous ces mots menaçant de les noyer. « Je vais partir Isha. » Presque assoupi, les doigts de la belle arrivant à adoucir les plus tenaces de ses maux, le Cohen ouvrit sa gueule un feulement incertain s’échappant de cette bouche n’ayant rien d’humaine. Frustré par sa propre idiotie, cette familiarité qu’il possédait vis-à-vis de sa seconde peau au point d’en oublier son état, il retrouva presque instantanément forme humaine. Les doigts de Mera toujours perdus dans sa chevelure mordorée, il se redressa lentement alors qu’elle l’observait dans un silence que leur volonté n’aurait jamais la force de briser. La voix encore rauque de ne pas avoir été usée correctement depuis de trop longues heures, il planta l’océan ravagé de ses prunelles dans le regard trop virulent de la belle, s’étouffant sur le fiel résidant dans les non-dits de leur histoire. « Partir où ? » Détournant le regard, la jeune femme haussa les épaules tout en se perdant dans la contemplation d’un des rares éléments de leur vie ayant continué son cours. Perdue dans l’observation de la lune, la brune ne se rendait pas compte qu’Isha était perdue dans sa contemplation. « N’importe où. J’en peux plus de te voir comme ça. » Les cicatrices soigneusement conciliée sous la surface de sa carne, le blond peina à contenir la grimace déchirant ses traits face au sursaut dans la voix de Mera. Les sens beaucoup trop en alertes en permanence, il peinait à contenir les torrents glacés déchirant les frontières de son être, brisant ses bronches, l’empêchant de respirer. Rien de plus que du vide entre les doigts, pas même le souvenir de la chaleur de la belle auquel se raccrocher, il n’avait aux lèvres rien d’autre que le silence d’un jour refusant de se lever. « J’ai essayé. J’essaye. En permanence. » Ses poings se crispant le long de ses jambes aux récifs desquels il allait sauter, Mera peinait à contenir le feu de sa propre rage. Contenir cette brûlure consumant l’envers de sa chair, ravageant son être sous le feu de son ire. Contre toutes attentes, Isha restait immobile, statue marmoréenne dont on aurait figé la lente agonie. « Je peux pas te voir te détruire et prétendre que je vais bien. Je l’ai vécu aussi. J’y étais quand tu… T’étais pas seul. T’es pas le seul à devoir vivre avec ça. » Pourtant, il avait l’impression d’être seul. En permanence. Seul perdu dans cette lutte contre ses pensées. Seul à défendre l’empire brisé de son innocence bafouée. Il avait l’impression d’être seul à repousser la marée tout en perdant invariablement du terrain. Il était devenu un Atlas en infamie, portant le poids d’un monde refusant de continuer à tourner. Portant le poids des fautes qu’il n’avait pas commises, subissant les conséquences des erreurs qu’il se devait d’amnistier. Se perdant dans les prunelles de Mera, il ne pouvait lutter contre les horizons brisés qu’elle devait contempler au plus profond de ses iris assombris. Il ne pouvait cacher les landes désertiques recouvrant la surface de son cœur au point qu’il ne puisse savoir s’il se consumait ou s’il se noyait. « Je veux pas que tu partes. » Approchant inlassablement la belle, il se lova contre son flanc, reposant sa tête sur les cuisses de cette dernière alors qu’elle le serrait silencieusement contre elle, les embruns à ses prunelles ne demandant qu’à tomber. Fredonnant l’air d’une chanson dont Isha ne savait rien, ce dernier se demandait comment les gens faisaient pour vivre une fois le soleil éteint. Parce qu’il n’y arrivait pas. Quelqu’un avait éteint la lumière et maintenant il faisait tout froid en lui. Si froid qu’il ne savait plus comment ranimer son cœur glacé, les battements de ce dernier disparu depuis trop longtemps. « J’aurais souhaité que tu puisses me retenir. » S’il n’avait pas au cœur la rage qui pourtant l’animait en permanence, il s’en ira détruire ses phalanges à même le marbre de la bâtisse en son dos une fois l’étoile filante partie. Il s’en ira s’user le cœur au point d’en éclater les maigres possessions qu’il conservait de sa vie à l’extérieur du camp. Au point de se retrouver prisonnier de sa chambre détruite la laisse qu’elle lui avait placée au cou résidant contre son cœur là où une unique plume résidait à côté d’une opale aussi sombre que ses yeux.
RP/ACTIVITE : Pas besoin d’être un Baudelaire en herbe pour pouvoir tenter le scénario. Je dois admettre que j’écris des rps de l’ordre de 600-1500mots, mais ne fuyez pas. En ce qui concerne l’activité, ayant une vie pas mal chargée je comprends qu’on ne puisse passer toutes les heures sur le forum. Cependant, c’est toujours plus agréable de faire vivre le forum en faisant acte de présence.
Pour finir, membres fantômes veuillez passer votre chemin, il n’y a rien de pire pour un créateur de scénario de voir le personnage tenté et de faire face à une fiche qui achève aux oubliettes en étant vide (pensez à mon petit cœur !). Bien entendu, je vous construis directement un temple en chocolat à votre arrivée (ou marshmallow, sucreries, saucissons selon vos désirs) tout en me faisant votre esclave à vie !
Invité
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Ven 20 Jan - 20:49
Je peux ? Je t'avoue que j'ai complètement craqué et puis ta plume
Invité
Invité
Ven 20 Jan - 20:53
Ca c'est une magnifique surprise de retour d'absence.
Bien sur que tu peux. Je vais te préparer un temple de ce pas!
Invité
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Ven 20 Jan - 21:08
Je m'en vais de ce pas faire ma fiche
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